Immunodéficiences acquises : le SIDA
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Cette incapacité est-elle liée à un mauvais fonctionnement ou à une déficience du système immunitaire ?
Existe-t-il des solutions médicales ?
Le cas le plus tristement célèbre est celui du SIDA (Syndrome d'immunodéficience acquise). Dans ce cas précis, l'immunodéficience résulte d'une infection virale qui détruit les lymphocytes T.
Le virus responsable du SIDA, ou VIH (Virus d'Immunodéficience Humaine), est, comme tous les virus, de très petite taille (120 nm de diamètre). Il pénètre dans les lymphocytes et injecte son patrimoine héréditaire au niveau du noyau de la cellule immunitaire. Un grand nombre de nouveaux virus sera fabriqué par cette dernière. Ils sortiront alors de la cellule infectée par bourgeonnement et provoqueront sa mort. Les virus libérés pourront ensuite coloniser d'autres cellules.
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Doc. 1 : Schéma du cycle réplicatif du virus du SIDA. |
La maladie est alors dans sa phase silencieuse : le virus est dit dormant. Mais même si la personne séropositive ne ressent aucun effet, elle est cependant contagieuse et doit prendre des précautions pour ne pas contaminer ses partenaires, en particulier lors d'un rapport sexuel. Elle ne doit pas non plus effectuer de transfusion sanguine ou échanger des seringues, ce qui pourrait également propager le virus. Les autres échanges de la vie courante sont en revanche sans risque, comme, par exemple, serrer la main ou embrasser une personne.
Le stade suivant est la mort des lymphocytes suite au bourgeonnement des virus. Les défenses immunitaires commencent à faiblir et les premières maladies relativement bénignes apparaissent. On parle de phase mineure de la maladie.
Par la suite, le fonctionnement du système immunitaire est perturbé de plus en plus gravement. L'organisme est sans défenses contre les agents pathogènes environnants. Des maladies graves apparaissent (pneumonie, herpès, méningite ou cancers de différents types). Ces maladies appelées maladies opportunistes, seront finalement fatales au malade. On parle de phase majeure de la maladie, le sujet est atteint du SIDA.
Remarque
L'utilisation combinée de trois
médicaments, ou tri-thérapie,
permet actuellement de limiter la
multiplication du virus dans l'organisme. Mais dans
l'état actuel de la recherche médicale, on
ne guérit pas du SIDA qui reste une
maladie mortelle. Il faut rester
vigilant, la protection lors de rapports
sexuels demeure primordiale.
Où faire le test : dans un laboratoire d'analyses avec une ordonnance du médecin traitant (remboursé par la sécurité sociale) ou dans un centre de dépistage (acte gratuit et anonyme).
Principe du test : on effectue une prise de sang et l'on mesure soit la présence d'anticorps que notre organisme aurait pu produire au contact du virus (si on l'a attrapé) soit la présence de l'antigène du virus lui même.
Si l'on est porteur du virus on dit que l'on est séropositif (sinon séronégatif), lorsque l'on a contracté le virus c'est à vie et on peut alors le transmettre à d'autres personnes.
Le nombre de dépistages reste insuffisant pour enrayer la propagation du virus. Une grande partie des séropositifs ne savent pas qu'ils sont porteurs du virus et sont donc des vecteurs contaminants. Il est important de faire des tests réguliers surtout en cas de doute mais aussi pour information. Des autotests sont à l'étude pour permettre un dépistage plus rapide et à plus large échelle.
Le système immunitaire est absolument
nécessaire à la vie de
l'organisme.
Il peut être déficient par
contamination par des micro-organismes
pathogènes sur les cellules immunitaires comme le
VIH.
Le seul moyen actuel pour enrayer la propagation de ce
virus est le dépistage. Il peut se faire en
laboratoire d'analyses ou dans un centre de
dépistage. Il est important d'en faire
régulièrement surtout en cas de prise de
risque.
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