Les enjeux environnementaux
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Objectif : Le
réchauffement de la planète est souvent
attribué à la mondialisation. Celle-ci est
d’ailleurs confondue avec la diffusion d’un
modèle de consommation de masse, pollueur et
prédateur des ressources de la planète (eau,
énergie). La mondialisation est-elle vraiment responsable
de la situation environnementale ou permet-elle une prise de
conscience planétaire ?
1. La mondialisation détruit-elle
l’environnement ?
On attribue à la mondialisation de nombreux
problèmes environnementaux actuels : le
réchauffement climatique, la déforestation, la
pollution atmosphérique, l’érosion des sols
voire la diffusion de nouvelles pandémies (grippe
aviaire).
Toutefois, la mondialisation n'est pas la seule coupable. La déforestation et la pollution par exemple résultent l’une de la pression démographique, l’autre d’un développement industriel et des transports qui remontent bien souvent au XIXe siècle (pour l’Europe et les Etats-Unis notamment). Le réchauffement climatique est dû très certainement à l’émission de plus en plus importante de gaz à effet de serre mais certains scientifiques rappellent qu’à l’échelle de l’humanité, il y a eu d’autres périodes de réchauffement sans que le Co2 n’en soit la cause.
Toutefois, la mondialisation n'est pas la seule coupable. La déforestation et la pollution par exemple résultent l’une de la pression démographique, l’autre d’un développement industriel et des transports qui remontent bien souvent au XIXe siècle (pour l’Europe et les Etats-Unis notamment). Le réchauffement climatique est dû très certainement à l’émission de plus en plus importante de gaz à effet de serre mais certains scientifiques rappellent qu’à l’échelle de l’humanité, il y a eu d’autres périodes de réchauffement sans que le Co2 n’en soit la cause.
La consommation excessive des ressources par les Etats-Unis est un risque pour notre planète. De même, certaines modes mondiales, telle que l’utilisation du bois exotique (comme le teck) ont eu des répercussions très négatives (déforestation massive, notamment en Indonésie). Enfin, l’augmentation des flux de marchandises et donc des transports, contribuent très largement au rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Donc, si la mondialisation n’est pas la seule coupable, elle porte néanmoins une certaine responsabilité.
2. Débats et opinion publique
Dans les années 1970, le mouvement
écologiste attire l’attention du monde sur les
problèmes environnementaux (Greenpeace,
première ONG écologiste, est fondée en
1971). En 1972, l’ONU crée le PNUE, Programme des
Nations unies pour l’environnement, pour analyser ces
aspects. Les catastrophes écologiques qui suivent (Seveso
en 1976, Amoco Cadiz 1978, Bhopal 1984, Tchernobyl 1986) en
consternant l’opinion publique mondiale, justifient la
pertinence de cette réflexion.
L’idée de rencontre mondiale autour de l’environnement fait son chemin. En 1992, à Rio, le premier « Sommet de la Terre » est organisé. Il réunit les représentants de 172 pays ainsi que ceux d’organisations non gouvernementales (ONG). La notion de « développement durable » y est mise en valeur. Il s’agit d’assurer le développement des sociétés sans nuire à l’environnement présent ou futur. A défaut d’obtenir des résultats concrets, ce sommet permet néanmoins une prise de conscience mondiale.
A Kyoto en 1997, un protocole chiffré est mis en place pour réduire la pollution et l’émission des gaz à effet de serre. Bien que d’ampleur modeste (réduction de 5,25 % des émissions de dioxyde de carbone d’ici 2012), il n’est pas ratifié par toutes les nations. Les Etats-Unis, premiers pollueurs de la planète, refusent par exemple de le reconnaître, arguant qu’il serait une entrave au développement industriel du pays (ce qui n’empêche pas certains Etats de l’Union, comme la Californie, d’appliquer des mesures drastiques contre la pollution). Dans une logique libérale et mondialisée, les pays industriels préfèrent souvent recourir au « droit à polluer » en pratiquant des accords financiers avec des pays peu pollueurs afin de parvenir à une sorte de moyenne.
Dix ans après Rio, un nouveau sommet mondial est organisé à Johannesburg. D’une tonalité plus pessimiste qu’en 1992, il bute sur les mêmes obstacles. Les pays du Nord et du Sud s’opposent sur le coût écologique du développement, aucun ne souhaitant réduire son confort matériel, pourtant souvent néfaste pour l’environnement. La très forte médiatisation de ce sommet, autre conséquence de la mondialisation, permet la diffusion internationale de ses enjeux.
Actuellement, les efforts entrepris restent bien minces. La signature en 2004 du protocole de Kyoto par la Russie a permis sa mise en application l’année suivante. Au-delà des grands discours de principe, la protection de l’environnement se heurte souvent aux réalités économiques à courte vue. La mondialisation, coupable facile, permet toutefois grâce aux médias et aux ONG d’informer l’opinion publique mondiale et de faire changer les habitudes en faveur d’un développement durable.
L’idée de rencontre mondiale autour de l’environnement fait son chemin. En 1992, à Rio, le premier « Sommet de la Terre » est organisé. Il réunit les représentants de 172 pays ainsi que ceux d’organisations non gouvernementales (ONG). La notion de « développement durable » y est mise en valeur. Il s’agit d’assurer le développement des sociétés sans nuire à l’environnement présent ou futur. A défaut d’obtenir des résultats concrets, ce sommet permet néanmoins une prise de conscience mondiale.
A Kyoto en 1997, un protocole chiffré est mis en place pour réduire la pollution et l’émission des gaz à effet de serre. Bien que d’ampleur modeste (réduction de 5,25 % des émissions de dioxyde de carbone d’ici 2012), il n’est pas ratifié par toutes les nations. Les Etats-Unis, premiers pollueurs de la planète, refusent par exemple de le reconnaître, arguant qu’il serait une entrave au développement industriel du pays (ce qui n’empêche pas certains Etats de l’Union, comme la Californie, d’appliquer des mesures drastiques contre la pollution). Dans une logique libérale et mondialisée, les pays industriels préfèrent souvent recourir au « droit à polluer » en pratiquant des accords financiers avec des pays peu pollueurs afin de parvenir à une sorte de moyenne.
Dix ans après Rio, un nouveau sommet mondial est organisé à Johannesburg. D’une tonalité plus pessimiste qu’en 1992, il bute sur les mêmes obstacles. Les pays du Nord et du Sud s’opposent sur le coût écologique du développement, aucun ne souhaitant réduire son confort matériel, pourtant souvent néfaste pour l’environnement. La très forte médiatisation de ce sommet, autre conséquence de la mondialisation, permet la diffusion internationale de ses enjeux.
Actuellement, les efforts entrepris restent bien minces. La signature en 2004 du protocole de Kyoto par la Russie a permis sa mise en application l’année suivante. Au-delà des grands discours de principe, la protection de l’environnement se heurte souvent aux réalités économiques à courte vue. La mondialisation, coupable facile, permet toutefois grâce aux médias et aux ONG d’informer l’opinion publique mondiale et de faire changer les habitudes en faveur d’un développement durable.
L’essentiel
La prise de conscience écologique apparaît dans
les années 1970 et se trouve renforcée par les
grandes catastrophes qui s’enchaînent. La
mondialisation en diffusant un mode de vie américain,
basé sur la consommation de masse, représente un
coût écologique important et exige beaucoup de
ressources de la planète. Toutefois, elle permet aussi
par le biais de grandes réunions internationales, une
prise de conscience mondiale à défaut
d’engagements précis (à l’exception
du protocole de Kyoto, à l’œuvre depuis
2005).
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