Le coût variable, la marge sur coût variable et le seuil de rentabilité
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Objectifs :
• comprendre l’intérêt de la méthode des coûts variables,
• connaître la méthodologie de cette méthode,
• définir le seuil de rentabilité,
• calculer le seuil de rentabilité,
• représenter graphiquement le seuil de rentabilité.
• comprendre l’intérêt de la méthode des coûts variables,
• connaître la méthodologie de cette méthode,
• définir le seuil de rentabilité,
• calculer le seuil de rentabilité,
• représenter graphiquement le seuil de rentabilité.
Qu’est-ce que la méthode des coûts variables ? À quoi sert la marge sur coût variable ? Comment construire un compte de résultat différentiel ? Comment calcule-t-on le seuil de rentabilité ? À quoi cela correspond-t-il ? Peut – on le représenter graphiquement ?
1. La relation coût – volume – profit
Cette relation repose sur la distinction entre les
charges opérationnelles et les
charges de structure. Les charges
opérationnelles sont proportionnelles au volume de
l’activité alors que les charges de structure sont
indépendantes du niveau d’activité. Les charges
opérationnelles unitaires sont variable et les charges de
structure unitaires sont fixes (se référer à
la fiche sur le thème « Le comportement des charges en
relation avec le niveau d'activité »).L’activité se mesure en unités monétaires ou en volume.
On cherche à savoir à partir de quel volume d’activité l’entreprise est rentable.
La méthodologie est simple : seules les charges variables sont prises en compte dans le calcul des coûts (méthode des coûts variables). Une marge sur coût variable est mise en évidence. Les charges fixes sont imputées directement sur cette marge. Par conséquent, la marge sur coût variable doit être suffisante pour faire face aux charges de structure (charges fixes) et dégager un bénéfice (résultat positif).
On peut résumer cette logique par un schéma :
2. Les éléments de base
a. Le coût variable
Le coût variable est constitué des charges
opérationnelles. Il est donc proportionnel au
chiffre d’affaires réalisé. On peut
l’exprimer en pourcentage du chiffre
d’affaires :
b. La marge sur coût variable
La marge sur coût variable est égale au
chiffre d’affaires duquel on retranche les frais
variables. On peut également
l’exprimer en fonction du chiffre d’affaires.
Marge sur coût variable globale (MSCV) = Chiffre d’affaires – Coût variable
Cet indicateur de gestion mesure la performance d’un produit :
• il indique si le produit parvient à absorber les charges fixes de l’entreprise,
• il indique si le produit est rentable,
• il indique si l’entreprise a intérêt à développer sa commercialisation (sa production) ou y renoncer.
Une diminution de la MSCV est un signal d’alerte pour l’entreprise.
Marge sur coût variable globale (MSCV) = Chiffre d’affaires – Coût variable
Cet indicateur de gestion mesure la performance d’un produit :
• il indique si le produit parvient à absorber les charges fixes de l’entreprise,
• il indique si le produit est rentable,
• il indique si l’entreprise a intérêt à développer sa commercialisation (sa production) ou y renoncer.
Une diminution de la MSCV est un signal d’alerte pour l’entreprise.
c. Le résultat
Le résultat peut être soit un
bénéfice (résultat
positif), soit une perte (résultat
négatif).
On peut le calculer à partir des formules suivantes :
Résultat = (chiffre d’affaires x taux de marge sur coût variable) – charges fixes
Résultat = marge sur coût variable – charges fixes
Résultat = chiffre d’affaires – coût variable – charges fixes
On peut le calculer à partir des formules suivantes :
Résultat = (chiffre d’affaires x taux de marge sur coût variable) – charges fixes
Résultat = marge sur coût variable – charges fixes
Résultat = chiffre d’affaires – coût variable – charges fixes
d. Le tableau différentiel ou compte de résultat
différentiel
Ce tableau récapitule les coûts et les
marges. À partir du chiffre
d’affaires, il permet de calculer la marge sur les
coûts variables ainsi que résultat.
Exemple de tableau différentiel :
Exemple de tableau différentiel :
3. Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité est le niveau
d’activité (chiffre d’affaires ou
nombre de produits) que l’entreprise doit atteindre pour
couvrir l’intégralité de ses
charges (variables et fixes). Au dessous de ce seuil,
l’entreprise « perd de
l’argent ».Remarque :
• CA = seuil de rentabilité → Résultat nul
• CA > Seuil de rentabilité → Bénéfice
• CA < Seuil de rentabilité → Perte
Le seuil de rentabilité peut s’exprimer en niveau de production (nombre d’unités produites ou services prestés) ou en unité monétaire (chiffre d’affaires x quantités produites et vendues).
a. Le seuil de rentabilité en valeur
Le seuil de rentabilité en valeur correspond à un
chiffre d’affaires.
On le calcule par :
Dans l’exemple précédent, le seuil de rentabilité est égal à :
33 333,33 € (20 000 / 0,6 ou 20 000 x 125 000 / 75 000).
Dans l’exemple précédent, le seuil de rentabilité est égal à :
33 333,33 € (20 000 / 0,6 ou 20 000 x 125 000 / 75 000).
b. Le seuil de rentabilité en volume
Le seuil de rentabilité correspond à un nombre de
produits vendus. On le calcule par :
Dans l’exemple précédent, si le prix de vente unitaire est de 2,5 €, le seuil de rentabilité en volume est de 13 334 produits vendus. (33 333,33 / 2,5).
Dans l’exemple précédent, si le prix de vente unitaire est de 2,5 €, le seuil de rentabilité en volume est de 13 334 produits vendus. (33 333,33 / 2,5).
c. La représentation graphique
L’essentiel
La méthode des coûts variables repose sur la distinction entre les charges opérationnelles (variables en fonction du niveau d’activité) et les charges de structure (indépendantes du niveau d’activité). L’intérêt de cette méthode est d’évaluer la rentabilité des produits commercialisés grâce au calcul du seuil de rentabilité. Il est défini comme le niveau d’activité que l’entreprise doit atteindre pour couvrir l’intégralité de ses charges. Le seuil de rentabilité peut être représenté par un chiffre d’affaires à atteindre ou un nombre de produits à vendre. Son calcul passe par un compte de résultat différentiel qui met en évidence la marge sur coût variable, les charges fixes et le résultat (bénéfice ou perte selon les cas). Le seuil de rentabilité peut également est déterminé grâce à une représentation graphique.
La méthode des coûts variables repose sur la distinction entre les charges opérationnelles (variables en fonction du niveau d’activité) et les charges de structure (indépendantes du niveau d’activité). L’intérêt de cette méthode est d’évaluer la rentabilité des produits commercialisés grâce au calcul du seuil de rentabilité. Il est défini comme le niveau d’activité que l’entreprise doit atteindre pour couvrir l’intégralité de ses charges. Le seuil de rentabilité peut être représenté par un chiffre d’affaires à atteindre ou un nombre de produits à vendre. Son calcul passe par un compte de résultat différentiel qui met en évidence la marge sur coût variable, les charges fixes et le résultat (bénéfice ou perte selon les cas). Le seuil de rentabilité peut également est déterminé grâce à une représentation graphique.
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