Une société fondée sur le consensus
La société allemande est fortement soudée autour de la notion de bien-être collectif. Les conséquences en sont très nombreuses sur l'organisation des rapports entre citoyens mais aussi au sein du monde du travail avec l'économie sociale de marché, source de prospérité. Cependant, l'adaptation de ce modèle aux nouveaux Länder est source de friction entre Allemands des anciens et des nouveaux Länder : le consensus entre Ossis et Wessis est bien fragile.
Seule une frange marginale de la jeunesse allemande essaie de se démarquer (par exemple lors de la technoparade), parfois de manière violente.
L'Allemagne a été l'un des premiers Etats à développer le tri sélectif. Malgré cela, l'incinération de déchets de plus en plus nombreux nécessite la création de nouvelles usines, les décharges étant trop nombreuses. Mais l'Allemagne se débarrasse d'une partie de ses déchets dans les pays voisins. Les convois de combustibles nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague en sont un exemple. L'Allemagne est en effet le premier exportateur mondial d'ordures. En 1991, industriels et consommateurs ont créé une société de récupération des emballages, la Duales System Deutchland (DSD), financée par les industriels (le point vert figurant sur certains emballages atteste qu'une contribution a été versée à la DSD). C'est le consommateur qui supporte le coût de ce système (200 DM par an pour une famille de quatre personnes).
Le dialogue social interne aux grandes entreprises repose sur les conventions collectives (accords négociés entre syndicats et patronat pour chaque branche économique portant sur les salaires, les conditions de travail, les congés...). La cogestion est également un aspect original de l'organisation des entreprises. Les firmes de plus de 1 000 salariés doivent associer dirigeants, actionnaires et représentant du personnel à chaque décision prise lors du conseil d'établissement. Ce mode de fonctionnement limite le rôle de l'Etat dans le dialogue social : celui-ci n'intervient que dans les rares cas de blocage des négociations.
Ils sont assez peu nombreux mais très puissants : un tiers de la population active est syndiquée. Ils sont organisés par branche d'activité et regroupent tous les salariés (de l'ouvrier au cadre supérieur). Le patronat n'a donc qu'un seul interlocuteur (il n'y a qu'un syndicat dans l'industrie automobile par exemple). Les cotisations sont assez élevées, ce qui permet au syndicat, lors des grèves, massivement suivies, de soutenir financièrement les grévistes. Le syndicat le plus puissant est le DGB qui regroupe en fait 17 syndicats (dont IG Metall qui compte à lui seul 4 millions d'adhérents).


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