Une civilisation du riz
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Ainsi en été, la mousson permet d'inonder les champs de riz et lors des crues, les fleuves transportent des alluvions qui fertilisent (nourrissent) le sol.
© GOODSHOOT/Jupiterimages Doc. Une rizière aux Philippines |
Ces parcelles sont irriguées par des canaux car le riz a besoin d'eau en permanence. L'irrigation offre ainsi la possibilité de faire jusqu'à trois récoltes par an.
Les hommes ont donc réussi à transformer des contraintes naturelles (crue et mousson) en atouts. Mais, en cas de crue exceptionnelle, ils risquent de voir leurs rizières dévastées par la destruction des digues, tout comme leur habitat, généralement installé à proximité des fleuves.
Les régions où l'on pratique la riziculture correspondent à de fortes densités de population (de 100 à 300 habitants/km2). L'entretien des rizières exige des travaux nombreux. C'est une culture intensive. Il faut donc une main-d'œuvre abondante. En contrepartie, le riz est une céréale nourrissante permettant d'alimenter une population très importante.
© GOODSHOOT/Jupiterimages Doc. Rizière à Bali, Indonésie |
Par ailleurs, bien que le Japon ait les plus forts rendements pour la culture du riz, on constate un recul des surfaces mises en culture, résultat de la poussée de l'urbanisation.
Dans les pays en voie de développement, la modernisation n'est pas encore en cours. La main-d'œuvre reste nombreuse et bon marché. Toutefois, la révolution verte a introduit de nouvelles variétés (hybrides) qui permettent d'accroître la productivité.
En Asie, le riz est une céréale vitale pour les populations, à tel point qu'on parle de « civilisation du riz ».
Sa place dans la consommation alimentaire des Asiatique est essentielle. En fait, la culture du riz organise complètement les conditions de vie des peuples d'Asie. Elle leur a même permis de transformer les contraintes naturelles en atouts et d'assurer ainsi leur autosuffisance alimentaire.
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