Une civilisation de la science
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1. Un siècle de progrès
a. Les découvertes scientifiques
Entre 1863 et 1909, la médecine connaît la
révolution pastorienne (découverte des
microbes, vaccination, stérilisation).
On pense aussi avoir percé les secrets de la matière. En 1898, Pierre et Marie Curie découvrent le radium. En 1900, Planck montre que l'énergie se présente sous forme de particules (théorie des quanta). Et en 1911, Rutherford donne une représentation de l'atome.
Enfin, en 1905, c'est toute la vision du monde que bouleverse la théorie de la relativité restreinte élaborée par Einstein.
On pense aussi avoir percé les secrets de la matière. En 1898, Pierre et Marie Curie découvrent le radium. En 1900, Planck montre que l'énergie se présente sous forme de particules (théorie des quanta). Et en 1911, Rutherford donne une représentation de l'atome.
Enfin, en 1905, c'est toute la vision du monde que bouleverse la théorie de la relativité restreinte élaborée par Einstein.
b. Les innovations techniques
Entrant en résonance avec la technique et l'industrie, ces
découvertes scientifiques ont d'importantes
conséquences sur la vie quotidienne. C'est en effet la
naissance de l'éclairage électrique ainsi que du
téléphone, du moteur à explosion, du
cinéma et de l'avion. Les agriculteurs augmentent leurs
rendements grâce aux engrais chimiques. Les congrès
d'hygiène de la fin du XIXe siècle
voient la rencontre entre architecture, urbanisme et biologie et
poussent à l'assainissement des villes. De nouveaux moyens
de transport se généralisent, le train, la voiture
et l'avion.
2. Les conditions du progrès
a. L'essor de la science industrielle
Les figures du savant et de l'ingénieur, transposant un
savoir théorique en application pratique, deviennent les
symboles de ce siècle. Le chimiste est l'expression de ce
« savant-ingénieur », tel Berthelot,
à la charnière entre le théorique et la
pratique.
b. La méthode
En médecine, les règles de la méthode
scientifique sont établies par Claude Bernard dans
l'Introduction à l'étude de la médecine
expérimentale de 1865 qui pose
l'expérimentation comme la condition de la
scientificité. On s'inspire de ce modèle dans les
autres sciences et disciplines.
c. Un effort collectif
Les responsables politiques favorisent le développement de
l'enseignement des sciences en multipliant les chaires
universitaires. Rockefeller crée en 1901 un institut
pour les recherches médicales et leur vulgarisation
immédiate.
Le besoin de collaboration internationale se voit renforcé à la fin du XIXe siècle face aux progrès des nationalismes. Plusieurs confrontations internationales, comités internationaux voient le jour, telle en 1900 l'Association internationale des académies.
Le besoin de collaboration internationale se voit renforcé à la fin du XIXe siècle face aux progrès des nationalismes. Plusieurs confrontations internationales, comités internationaux voient le jour, telle en 1900 l'Association internationale des académies.
3. Un nouveau rapport de l'homme au monde et à
lui-même
a. La science et la foi : le bouleversement d'anciennes
valeurs
Les progrès de la préhistoire, de la
géologie et de la biologie, notamment avec le triomphe de
l'évolutionnisme, remettent en cause l'idée d'un
monde créé par Dieu telle qu'elle est
formulée dans la Bible.
Avec Charles Darwin (L'Origine des espèces par la sélection naturelle, 1859) et Sigmund Freud (L'Interprétation des rêves, 1899-1900) qui découvre l'inconscient, l'image que l'homme avait de lui-même est profondément bouleversée. D'autre part, les ethnologues, dans les années 1930, montrent l'existence d'autres systèmes sociaux cohérents en dehors de celui de l'Occident.
Avec Charles Darwin (L'Origine des espèces par la sélection naturelle, 1859) et Sigmund Freud (L'Interprétation des rêves, 1899-1900) qui découvre l'inconscient, l'image que l'homme avait de lui-même est profondément bouleversée. D'autre part, les ethnologues, dans les années 1930, montrent l'existence d'autres systèmes sociaux cohérents en dehors de celui de l'Occident.
b. La foi en la science
La méthode des sciences positives est valorisée en
philosophie par le positivisme d'Auguste Comte,
fondateur de la sociologie. La science devient le moyen du
progrès et donc du bonheur. La pensée doit
être scientifique.
c. Les premiers doutes
La fin du XIXe siècle voit cependant
poindre une certaine perplexité face à ces
progrès scientifiques et techniques. L'œuvre de
Bergson est sur ce point significative car celui-ci ne croit pas
que l'intelligence puisse saisir tout le réel ; il
met au contraire en avant « l'intuition ».
On peut aussi citer le mathématicien
Henri Poincaré qui, dans La Valeur de la
science publié en 1905, manifeste certains
doutes.
Enfin, l'utilisation durant la Première Guerre mondiale d'armes terribles place l'homme face à une réalité : la science est aussi mise au service de la guerre.
Enfin, l'utilisation durant la Première Guerre mondiale d'armes terribles place l'homme face à une réalité : la science est aussi mise au service de la guerre.
L'essentiel
Au XIXe siècle, la recherche scientifique cesse d'être purement spéculative pour devenir un facteur de progrès. Les sociétés occidentales ont conscience de ce développement qui envahit tous les domaines de la connaissance. Pour beaucoup, la science semble pouvoir conduire l'humanité vers le bonheur.
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