Une agriculture performante et spécialisée
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Quelles sont les caractéristiques de l'agriculture
française ?
1. Les évolutions des productions agricoles
a. Un secteur économique puissant
Depuis la mise en place de la Politique Agricole Commune au
début des années 60, l'agriculture française
a connu de profondes mutations : elle se situe au premier rang
dans l'Union Européenne et au sixième rang mondial.
La France est le deuxième exportateur mondial de produits
agricoles.
L'agriculture est aujourd'hui intégrée dans l'industrie agroalimentaire qui exporte ses excédents : toutes deux réalisent près de 7 % des emplois.
L'agriculture est aujourd'hui intégrée dans l'industrie agroalimentaire qui exporte ses excédents : toutes deux réalisent près de 7 % des emplois.
b. Le renforcement des grandes cultures
Les grandes cultures se développent
considérablement :
- la céréaliculture qui occupe 50 % des terres
cultivées avec une constante augmentation des surfaces
occupées par le blé et le maïs ;
- les cultures d'oléagineux explosent ;
- les cultures d'oléagineux explosent ;
- la vigne connaît une évolution
plus contrastée : la production des vins ordinaires de
table diminue et celle des vins AOC (appellation d'origine
contrôlée) augmente ;
- les cultures maraîchères et fruitières s'accroissent aussi, particulièrement les salades, les tomates et les fruits de saison.
- les cultures maraîchères et fruitières s'accroissent aussi, particulièrement les salades, les tomates et les fruits de saison.
c. La concentration des élevages
Le cheptel (ensemble des animaux présents sur une
exploitation agricole) global diminue mais les grands
élevages voient leur nombre augmenter : 6 % des
élevages détiennent 75 % du cheptel
français.
Les élevages sont caractérisés par une forte concentration ainsi qu'un essor de la spécialisation :
Les élevages sont caractérisés par une forte concentration ainsi qu'un essor de la spécialisation :
- croissance des élevages de volailles (aviculture) ;
- essor de l'élevage bovin à viande au
détriment de l'élevage laitier.
2. Une spécialisation accrue des régions
a. Les raisons de la spécialisation
Depuis quarante ans, le nombre d’exploitations agricoles a
fortement chuté : elles étaient près de deux
millions en 1960, contre 664 000 en l’an 2000.
Parallèlement a été mise en place une
agriculture productiviste qui consiste à produire
beaucoup et au meilleur coût.
Cette agriculture nécessite une grande spécialisation des exploitations, l'accroissement de leur taille, la modernisation des techniques agricoles, (utilisations de machines, d’engrais, de pesticides…) ainsi que le recours à des capitaux de plus en plus importants.
Ceci nécessite une plus grande spécialisation des exploitations et par conséquent, leur agrandissement, la modernisation des techniques agricoles, le recours à des capitaux de plus en plus importants. Cette agriculture est commerciale, elle doit donc être concurrentielle sur le marché européen et mondial.
Cette agriculture nécessite une grande spécialisation des exploitations, l'accroissement de leur taille, la modernisation des techniques agricoles, (utilisations de machines, d’engrais, de pesticides…) ainsi que le recours à des capitaux de plus en plus importants.
Ceci nécessite une plus grande spécialisation des exploitations et par conséquent, leur agrandissement, la modernisation des techniques agricoles, le recours à des capitaux de plus en plus importants. Cette agriculture est commerciale, elle doit donc être concurrentielle sur le marché européen et mondial.
b. La spécialisation des régions agricoles
L'espace agricole français
est caractérisé par une spécialisation
croissante : - la Bretagne et plus largement le
Grand Ouest (façade atlantique comprenant la
Normandie, la Bretagne et les Pays de Loire) se
spécialisent dans l'élevage et la
production laitière ;
- le Bassin parisien et le Sud-Ouest, accueillent la céréaliculture ; - les vallées fluviales accueillent les cultures de fruits et légumes ainsi que la vigne (vallées de la Loire, du Rhône, de la Garonne, mais aussi en Champagne et sur le littoral méditerranéen).
- le Bassin parisien et le Sud-Ouest, accueillent la céréaliculture ; - les vallées fluviales accueillent les cultures de fruits et légumes ainsi que la vigne (vallées de la Loire, du Rhône, de la Garonne, mais aussi en Champagne et sur le littoral méditerranéen).
3. Les mutations des régions agricoles
a. Les régions agricoles françaises au sein de
l'Union européenne
L'agriculture doit être d'abord compétitive au
niveau européen (principal partenaire commercial). Par
conséquent, les régions agricoles françaises
évoluent en fonction de leurs atouts et de leur
localisation.
L'agriculture française est marquée par une forte régionalisation de son espace agricole, on distingue notamment : - des régions de cultures lucratives comme celles par exemple des vignobles AOC de Champagne du Bordelais ou de Bourgogne ;
- des régions de grandes exploitations rentables consacrées à la céréaliculture, comme par exemple dans le Bassin parisien ;
- des régions dont le potentiel agricole est en croissance comme dans la région du Grand Ouest ; - des régions où l'agriculture est en déclin (Massif Central, Corse, Pyrénées, Alpes).
L'agriculture française est marquée par une forte régionalisation de son espace agricole, on distingue notamment : - des régions de cultures lucratives comme celles par exemple des vignobles AOC de Champagne du Bordelais ou de Bourgogne ;
- des régions de grandes exploitations rentables consacrées à la céréaliculture, comme par exemple dans le Bassin parisien ;
- des régions dont le potentiel agricole est en croissance comme dans la région du Grand Ouest ; - des régions où l'agriculture est en déclin (Massif Central, Corse, Pyrénées, Alpes).

b. Les nouveaux défis de l'agriculture française
Aujourd'hui, l'activité agricole génère une
pollution considérable et
détruit les paysages (centre d'embouche...)
:
- la disparition de l'agriculture dans certaines régions pose la question du retour à la friche et de l'entretien des paysages ;
- l'utilisation massive de pesticides et d'engrais pollue durablement les sols et les eaux, avec un réel danger pour les populations.
Aujourd'hui des procédés sont mis en œuvre pour réduire la pollution mais ils sont forts coûteux. Certains agriculteurs emploient désormais des pratiques plus respectueuses de l'environnement mais ils sont encore peu nombreux. L'agriculture biologique est encore peu répandue.
- la disparition de l'agriculture dans certaines régions pose la question du retour à la friche et de l'entretien des paysages ;
- l'utilisation massive de pesticides et d'engrais pollue durablement les sols et les eaux, avec un réel danger pour les populations.
Aujourd'hui des procédés sont mis en œuvre pour réduire la pollution mais ils sont forts coûteux. Certains agriculteurs emploient désormais des pratiques plus respectueuses de l'environnement mais ils sont encore peu nombreux. L'agriculture biologique est encore peu répandue.
L'essentiel
L'agriculture française est une agriculture capitaliste et productiviste marquée par une forte spécialisation.
Des régions très spécialisées se dessinent (Ouest pour l'élevage, les bassins parisien et aquitain pour les céréales, les vallées fluviales au sud de la Loire pour les fruits et légumes).
L'avenir de l'agriculture française réside dans sa compétitivité non seulement au sein de l'Union européenne mais aussi de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Cette compétitivité suppose une forte rentabilité et par voie de conséquence la disparition des exploitations les moyens rentables.
L'agriculture française est une agriculture capitaliste et productiviste marquée par une forte spécialisation.
Des régions très spécialisées se dessinent (Ouest pour l'élevage, les bassins parisien et aquitain pour les céréales, les vallées fluviales au sud de la Loire pour les fruits et légumes).
L'avenir de l'agriculture française réside dans sa compétitivité non seulement au sein de l'Union européenne mais aussi de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Cette compétitivité suppose une forte rentabilité et par voie de conséquence la disparition des exploitations les moyens rentables.
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