Taux d'alphabétisation et accès à l'éducation
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
L’éducation et son corollaire l’absence d’éducation sont des phénomènes complexes. Il y a des différences entre un analphabète qui n’a jamais appris à lire et à écrire et un illettré qui a perdu l’usage de la lecture et de l’écriture.
Pour ce qui concerne le Tiers-Monde on retient la notion d’alphabétisation qui reflète l’aptitude à lire, écrire et comprendre un texte simple lié à la vie de tous les jours ou des consignes d’ordre professionnel.
Quel est le niveau d’éducation des pays du Sud et quelles sont les politiques mises en place pour l’améliorer ?
C’est dans le domaine de l’éducation que la fracture nord/sud est la plus nette. Sur le continent sud-américain, seuls le Brésil, le Pérou et la Bolivie ont un taux d’analphabétisme inférieur à 10 %. En Amérique centrale, le Guatemala et le Nicaragua dépassent les 30 % et à Haïti et à Saint Domingue le taux dépasse les 50 %.
L’Asie du Sud et le Moyen-Orient, connaissent des taux d’analphabétisme allant de 10 à 50 % mais une fois de plus c’est le continent africain qui est le plus touché par ce phénomène : l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale ont des taux d’analphabétisme supérieurs à 50 % et même le Maroc qui fait figure d’Etat moderne atteint ce chiffre, les populations rurales y sont très peu scolarisées.
Au total dans le monde, un cinquième de la population adulte de plus de quinze ans est analphabète soit plus de 770 millions d’individus auxquels il faut ajouter les illettrés (30 % au Brésil mais aussi plus de 10 % en France) qui ont désappris à lire et sont incapables de comprendre le sens d’un texte.
Ils sont nombreux et peuvent être différents d’un pays à l’autre, mais des constantes sont repérables. La première d'entre elles est l’absence d’infrastructures existantes ou peu adaptées. Pas d’écoles, pas de matériel pédagogique. Au Mali les familles qui souhaitent scolariser leurs enfants doivent acheter le banc sur lequel ils vont s’asseoir et le ramener chaque soir à la maison par crainte de vol.
En outre, les enseignants font souvent défaut par manque de formation ou parce que des salaires irrégulièrement payés détournent les cadres éduqués vers des activités mieux rémunérées.
Par ailleurs, en milieu rural les enfants sont appelés à aider aux travaux des champs et on ne va à l’école que s’il n’y a rien à faire dans l’exploitation familiale. En Asie du Sud, 26 % des enfants ne sont pas scolarisés et ce pourcentage atteint 45 % en Afrique occidentale et centrale. Pour comparaison, seuls 3,7 % des enfants ne sont pas scolarisés dans les pays développés et il s’agit souvent de groupes non sédentarisés.
Les guerres, les crises politiques, les déplacements de populations, la vie dans les camps de réfugiés viennent ajouter à une situation déjà dramatique. D’une façon générale dans de nombreux pays du Tiers-Monde, l’éducation n’est pas une priorité et la part du PIB qui lui est consacrée est souvent inférieure à 2 %, c’est le cas en Equateur, en Myanmar ou au Pakistan.
Savoir lire, écrire, compter, être capable de comprendre un texte, des consignes écrites, connaître quelques bases d’une langue étrangère, avoir quelques notions en sciences et en anatomie, sont les conditions minimales pour espérer s’insérer dans la vie économique, trouver un métier et participer au développement du pays.
L’éducation est un facteur de réduction du nombre des naissances, permet de disposer d'une main-d’œuvre qualifiée capable de prendre des décisions, d'acquérir des connaissances sanitaires et de se protéger des maladies parasitaires ou infectieuses qui ravagent les Etats les plus pauvres.
L’éducation des filles, particulièrement délaissée car elles doivent aider leurs mères, revêt une importance encore plus grande car elles ont les premières victimes de la violence, de la faim, des abus en tous genres dans des Etats ou l’égalité homme/femme est très loin d’être réalisée.
Lorsque des progrès sont observés, ils sont bien souvent fragiles et vite remis en question. Une crise locale, un remaniement politique et une dégradation du système sanitaire peuvent annihiler des mois de travail pour améliorer le système éducatif.
En septembre 2002, le Directeur général de l’UNESCO déclarait « …il existe un lien essentiel entre éducation, développement et lutte contre la pauvreté… L’éducation pour tous est le meilleur ciment de la paix, entre chaque nation comme au sein de chaque nation ».
Diverses organisations rattachées à l’ONU mais aussi de très nombreuses ONG, comme Aide et Action, se sont fixé comme objectif d’intégrer de plus en plus de jeunes dans le système éducatif et de développer le nombre des écoles dans tous les Etats du Tiers-Monde.
Il existe en effets de grandes disparités d’une région à l’autre. En Chine, par exemple, la façade littorale, la Chine moyenne et les grandes villes sont largement pourvues en écoles par rapport à la population alors que les provinces et régions autonomes à l’Ouest sont particulièrement défavorisées.
D’une façon générale, dans le Tiers-Monde, les villes scolarisent tant bien que mal les enfants mais dans les campagnes l’accès à l’éducation n’est pas assuré. C’est tout le travail des organisations de développer un tissu scolaire même dans les villages les plus isolés.
L’UNESCO a ainsi défini un programme pour la période 2006-2007 qui prévoit à l’échéance 2015 un accès à tous les niveaux d’éducation, la formation d’enseignants confirmés et le développement des TICE (Technologies d’Information et de Communication pour l’Enseignement).
Un accent particulier est mis sur l’éducation des filles. Les pays développés participent à des niveaux variables au développement de l’éducation dans les pays du Sud par l’intermédiaire de l’aide publique au développement (APD). La France, par exemple,, y consacre au début des années 2000 près de 4 500 millions de dollars, par an, en aides directes, dont 993 millions pour l’éducation (d’après un rapport de l’UNESCO de 2006).
En matière d’éducation, le monde connait de grandes disparités. Les pays développés ont un système éducatif qui scolarise tous les enfants et donne à chacun les chances pour accéder à des études longues, la situation est inverse dans le Tiers-Monde et l’instruction ne touche qu’une petite majorité des jeunes.
L’analphabétisme des adultes constitue un frein essentiel au développement. Pour remédier à cette situation, considérant que l’éducation est le levier principal du décollage économique et du mieux vivre, des organisations, internationales ou non gouvernementales, tentent de prendre les mesures indispensables pour l’accès de tous au savoir.
Des quiz et exercices pour mieux assimiler sa leçon
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des quiz et exercices en accompagnement de chaque fiche de cours. Les exercices permettent de vérifier si la leçon est bien comprise ou s’il reste encore des notions à revoir.
Des exercices variés pour ne pas s’ennuyer
Les exercices se déclinent sous toutes leurs formes sur myMaxicours ! Selon la matière et la classe étudiées, retrouvez des dictées, des mots à relier ou encore des phrases à compléter, mais aussi des textes à trous et bien d’autres formats !
Dans les classes de primaire, l’accent est mis sur des exercices illustrés très ludiques pour motiver les plus jeunes.
Des quiz pour une évaluation en direct
Les quiz et exercices permettent d’avoir un retour immédiat sur la bonne compréhension du cours. Une fois toutes les réponses communiquées, le résultat s’affiche à l’écran et permet à l’élève de se situer immédiatement.
myMaxicours offre des solutions efficaces de révision grâce aux fiches de cours et aux exercices associés. L’élève se rassure pour le prochain examen en testant ses connaissances au préalable.
Des vidéos et des podcasts pour apprendre différemment
Certains élèves ont une mémoire visuelle quand d’autres ont plutôt une mémoire auditive. myMaxicours s’adapte à tous les enfants et adolescents pour leur proposer un apprentissage serein et efficace.
Découvrez de nombreuses vidéos et podcasts en complément des fiches de cours et des exercices pour une année scolaire au top !
Des podcasts pour les révisions
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des podcasts de révision pour toutes les classes à examen : troisième, première et terminale.
Les ados peuvent écouter les différents cours afin de mieux les mémoriser en préparation de leurs examens. Des fiches de cours de différentes matières sont disponibles en podcasts ainsi qu’une préparation au grand oral avec de nombreux conseils pratiques.
Des vidéos de cours pour comprendre en image
Des vidéos de cours illustrent les notions principales à retenir et complètent les fiches de cours. De quoi réviser sa prochaine évaluation ou son prochain examen en toute confiance !
