Les manifestations de la puissance économique - Maxicours

Les manifestations de la puissance économique

1. Les États-Unis à l’origine des logiques d’échange
a. La diffusion mondiale de l’économie de marché
Les États-Unis représentent la figure emblématique du capitalisme et de la libre entreprise. Ce système économique est érigé en modèle par les entreprises internationales sur l’ensemble de la planète. L’évolution des conditions économiques a contribué à moderniser un système renforçant sa tendance à la mobilité spatiale et professionnelle. Membre principal du G8, les États-Unis s’appuient sur les réglementations internationales (GATT surtout) pour imposer leurs conceptions économiques et commerciales.
b. Le premier centre économique mondial
En dépit des fluctuations des quinze dernières années, l’économie américaine conserve sa position de numéro un mondial. Son état de santé est essentiel à la bonne santé économique des nations. L’un des signes les plus tangibles de la puissance économique américaine réside dans l’attention permanente que les États, les économies étrangères et les marchés boursiers accordent à l’économie américaine. Premier centre d’innovation dans la haute technologie et dans l’aérospatiale, leur économie s’appuie sur l’excellence d’une recherche scientifique appliquée aux différents secteurs de production (agriculture, agroalimentaire, industrie…).
2. Une forte capacité d’échanges
Le total des importations et des exportations des États-Unis représente près de trois fois le PNB de la Chine avec 1 440 milliards de dollars (18% du PNB des États-Unis qui assurent 13% des échanges de marchandises dans le monde).
a. Des échanges extérieurs dominés par les services et l’investissement
Les États-Unis occupent le premier rang mondial pour les échanges de services grâce à leurs exportations (195 milliards de dollars) dans les domaines de l’ingénierie, des télécommunications, de l’informatique (Intel, Windows) et de l’audiovisuel (16% du total des services à l’échelle mondiale).

Les investissements s’organisent de deux manières :
– les investissements américains (effectués en grande partie par les firmes multinationales) permettent de conquérir de nouveaux marchés (surtout au Canada, Union européenne, Japon puis en Asie de l’Est et en Amérique latine) ;
– depuis les années 1970, les investissements étrangers aux États-Unis (multipliés par 20), principalement européens et canadiens et japonais, apportent des capitaux « frais » à l’économie américaine.

b. Des secteurs productifs assurent une forte capacité exportatrice
Si la part des importations augmente depuis les années 1980, le pays dispose d’une grande capacité d’exportation. Les États-Unis sont le plus gros exportateur de produits agricoles (15% de la production de maïs, soit 40 millions de tonnes, 40% du blé, soit 26 millions de tonnes) avec l’Union européenne et l’Australie. Les clients principaux sont l’UE et le Japon, ou encore la Chine et les anciens pays communistes. Gros importateur de pétrole, les États-Unis sont le deuxième exportateur de charbon au monde.
Les produits manufacturés représentent environ 80% des exportations américaines, qui forment 17% des ventes dans le monde : produits issus des industries chimiques, des industries de pointe et des biens d’équipement. Les composants électroniques, les logiciels, la bureautique et les ventes d’avions constituent les produits les plus dynamiques à l’exportation.
3. Les capacités à gérer les déséquilibres
a. L’adaptation aux nouvelles conditions économiques et de production
Les États-Unis ont perdu leur position de leader absolu en matière de production industrielle. L’UE, le Japon, les NPI d’Asie et d’Amérique se sont montrés des concurrents avec lesquels il fallait compter. Le déclin de la productivité et de la compétitivité des industries américaines a entraîné la nécessaire adaptation de l’outil de production. De nouvelles méthodes inspirées du Japon (toyotisme), des restructurations, des réductions d’effectifs industriels et des investissements massifs dans la recherche et le développement ont montré que les États-Unis avaient réagi rapidement et efficacement aux nouvelles exigences économiques internationales.
b. Les ombres au tableau : déficit commercial et déséquilibre budgétaire
Depuis 1971, la balance commerciale est devenue déficitaire. Le maximum a été atteint en 1986-1987 et la décennie suivante a été fluctuante. Toutefois, la balance commerciale demeure déficitaire en dépit des mesures prises par le gouvernement : stimulation des ventes à l’étranger, subventions aux exportations des produits agricoles et industriels, relance à l’exportation, dépréciation du dollar, mesures protectionnistes pour réduire les importations (pour limiter l’importation de l’acier européen ou des automobiles japonaises). La dette extérieure américaine est gigantesque puisqu’en 1995, elle représentait 650 milliards de dollars. Les capitaux étrangers (d’Europe et du Japon) alimentent toutefois l’investissement.

 

L’essentiel

La puissance économique américaine se manifeste à travers le modèle d’économie et d’échanges que le pays a diffusé dans le monde. Premier centre économique mondial, le pays est au cœur d’échanges soutenus dans la plupart des secteurs rentables dans le monde.
Les États-Unis ont aussi su gérer une phase de mutation de leur ensemble productif qui présentait des signes d’essoufflement dans les années 1970-1980.

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