Les élargissements de lUnion européenne
En janvier 1995, on passe de la CEE à l’Union Européenne : la nouvelle dénomination confirme l’inflexion de la construction européenne vers une alliance non seulement économique, mais également culturelle, sociale... Par ailleurs, trois nouveaux pays rejoignent l’Europe : l’Autriche, la Suède et la Finlande.
Les trois nouveaux entrants sont des pays riches, plus riches que ceux qui avaient rejoint la construction européenne dans les années 1980.
En 2004 dix nouveaux membres
rejoignent l’UE : ce sont principalement les pays issus de
l’ancienne « Europe de l’Est
» : Hongrie,
Slovénie, Slovaquie,
République tchèque,
Pologne et les trois Etats baltes :
Estonie, Lettonie et
Lituanie ainsi que deux îles :
Malte et Chypre.
Et récemment, en janvier 2007, c'est la Roumanie et
la Bulgarie qui ont rejoint l'Union.
Avec l’entrée de ces 12 pays l’UE franchit un cap : à la fois parce que le nombre de membres s’accroît d’une manière inédite et parce que désormais l’UE tend de plus en plus à se confondre avec l’Europe géographique.
La nouvelle UE apparaît comme différente de l’ancienne CEE : le couple franco-allemand n’en semble plus vraiment le moteur (comme à l’époque de Giscard d’Estaing/Helmut Schmidt ou bien à l’ère Mitterrand/Kohl). Par ailleurs, le fonctionnement d’une Europe à 27 apparaît encore plus complexe…
- Tout d’abord il y a celui autour des institutions avec les projets de constitution européenne. En 2004, le traité de Rome a été adopté, mais certains pays (la France et les Pays-Bas par référendum en mai et juin 2005) ne l'ont pas ratifié, ce qui a ralenti le processus. Un nouveau traité, qui reprend le projet de constitution européenne en le modifiant légèrement, appelé traité de Lisbonne, a été proposé aux Etats-membres. Si en France, le Président a cette fois choisi de ne pas soumettre le texte à un référendum, en Irlande celui-ci est obligatoire, et les Irlandais ont majoritairement refusé le nouveau texte. Dans la mesure où le traité doit être ratifié par tous les Etats-membres pour être appliqué, cela pose un problème.
- Ensuite, il reste la question au coeur des débats de l’éventuelle adhésion de la Turquie. Il s’agit ni plus ni moins de délimiter l’Europe, d’envisager les rapports de l’UE avec l’Islam en Europe et dans le monde. En octobre 2005, les négociations d'adhésion ont débuté entre la Turquie et l'UE, mais une « période incompressible de dix ans » a été décidée : en France et dans l'Union européenne, les avis sont très partagés sur cette question.
En 2004 et 2007 ce sont douze nouveaux pays (essentiellement les pays de l’Est) qui rejoignent l'UE. Celle-ci se confond désormais quasiment avec l’Europe géographique. Au-delà des tumultes nationalistes, l’UE semble être une construction économique et politique garante de progrès, paix et démocratie. Mais gouverner à 15 est diffiçile, qu’en sera-t-il à 27 ?
En outre, des débats divisent actuellement les membres de l’UE : la question turque et celle des institutions. Les « non » français et néerlandais, deux des fondateurs de l'Europe politique, à la constitution européenne ont entraîné une période de flottement et d'interrogations concernant l'avenir de l'UE. Cette période a fini par débouché sur un second traité, mais le refus irlandais de 2008 replonge l'UE dans l'incertitude.


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