Les échanges extérieurs et leur mesure
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Cela permet de calculer le taux d’ouverture d’un pays :

Si ce taux est inférieur à 20 %, l’ouverture est faible (Etats-Unis, Japon..) car ils ont un grand marché intérieur.
Si taux est compris entre 25 – 35 %, l’ouverture est moyenne (France, Allemagne, Italie…)
Si le taux est supérieur à 50 %, l’ouverture est forte (Afrique, Asie, Amérique du Sud) car les pays les moins riches importent beaucoup de biens ; l’Asie, quant à elle, exporte énormément.

Ce taux exprime notre capacité à financer nos importations grâce aux recettes des exportations.
Enfin, on peut mesurer la balance commerciale qui représente la différence entre les exportations et les importations de biens. C’est cette balance commerciale qui est souvent citée dans les médias pour juger de la bonne santé du commerce extérieur français. Si on veut y ajouter les services (balance des invisibles) et des revenus divers, on parle de balance (des transactions) courante.
En ce qui concerne les biens, la France est principalement exportatrice de produits des secteurs agricoles et alimentaires, de l’industrie du luxe, de l’automobile et de l’aéronautique.
Elle importe massivement son énergie et ses matières premières, ainsi que, de plus en plus, des biens de consommation fabriqués en Asie, notamment en Chine (textile, jouets…).
La France échange en priorité avec ses voisins européens (près de 60 % de ses échanges). Les échanges sont globalement équilibrés voire excédentaires grâce à l’agriculture. Les produits échangés sont globalement similaires mais de caractéristiques différentes ; c’est le commerce intra branche (on échange des voitures citadines contre des grosses berlines allemandes).
En revanche, avec les pays asiatiques, les échanges sont globalement déséquilibrés ; même si nous leur vendons des technologies françaises (avions, trains…), nous importons massivement des jouets, de l’électronique… et la concurrence se fait de plus en plus rude envers les services aussi (l’Inde compte plus d’ingénieurs qualifiés que les Etats-Unis). De ce fait, de nombreux emplois industriels sont perdus en France compensés en partie par les créations d’emplois dans les services.
La compétitivité des entreprises peut se définir comme la capacité à affronter la concurrence ou la compétition pour conserver ou améliorer ses parts de marché. Elle peut s’appuyer sur plusieurs critères différents :
• Compétitivité-prix : l’entreprise cherche à avoir les coûts de production les plus faibles pour vendre à moindre coût. Mais cette compétitivité se dégrade du fait de la concurrence des pays à bas salaires et de la valeur élevée de l’euro ;
• Compétitivité hors-prix : l’entreprise cherche à se démarquer grâce à des efforts sur la qualité, le service associé, l’image de marque… La France a du mal à s’imposer dans beaucoup de domaines (par exemple ses voitures sont réputées pour leur qualité mais il y a peu de nouveaux modèles et d’innovations ; la concurrence des berlines allemandes est forte…). En revanche, l’industrie du luxe a une bonne image à l’étranger.
De plus, la dégradation du commerce extérieur est due aussi aux prix de plus en plus importants de nos importations de matières premières dont les prix explosent face à la rareté et la demande qui augmente en Chine et en Inde.
Mais, attention, un déficit commercial n’est pas synonyme de mauvaise santé économique. Dans les années 1990, l’excédent commercial était dû au fait qu’il y avait une récession en France ; donc les consommateurs achetaient peu (cela fait baisser les importations) et les entreprises françaises vendaient donc à l’étranger (cela fait augmenter les exportations). Les États-Unis qui ont une croissanc plus élevées que la France, sont constamment en déficit commercial. Mais il faut faire attention aux dettes qui s’accumulent…

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