Les deux crises du taylorisme
Dès lors, on parle des effets contre-productifs de l'organisation scientifique du travail.
• le taylorisme est synonyme de travail déqualifié. Or, dès le début des années 1970, le niveau de qualification des ouvriers augmente. Les jeunes suivent des études de plus en plus longues. Ils aspirent légitimement à des emplois correspondant à leur niveau de qualification. Or, l'organisation taylorienne du travail est incapable de le leur fournir. L'absence de responsabilités et de tâches créatives pèse sur le moral des jeunes ouvriers ;
• le taylorisme fonctionne sur la base d'une division très stricte du travail et s'oppose à tout assouplissement des rapports hiérarchiques. Dès lors, il ne peut que renforcer les tensions sociales au sein de l'entreprise. On est loin des « nouveaux rapports sociaux » que l'on aimerait voir se mettre en place dans les sociétés modernes ;
• durant les Trente Glorieuses, les hommes ont accepté les méthodes tayloriennes de production car, en contrepartie, on leur garantissait une forte progression du pouvoir d'achat. Mais, ce fameux « compromis » n'est plus d'actualité dans les années 1980. La pénibilité du travail n'est plus compensée par des gains de pouvoir d'achat.
L'organisation scientifique du travail a connu une double crise dès le début des années 1970. Il est certain que l'organisation taylorienne du travail a des limites tant sur le plan social que sur le plan économique. C'est la raison pour laquelle on a cherché à adapter ce modèle aux exigences des sociétés modernes. Néanmoins, on constate que, dans de nombreux secteurs d'activité, le taylorisme reste le modèle dominant.


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