Les conflits dans les Balkans
Durant plusieurs décennies, la Yougoslavie mène une existence originale, en marge des pays « satellites » de l’URSS.
Pour résumer, ces poussées s’expliquent par les identités religieuses de ces nations (la Slovénie est catholique, la Serbie orthodoxe, la Bosnie en grande partie musulmane…), que complique la présence de nombreuses minorités, mais aussi par des histoires plus ou moins originales (présence ou non de la Turquie dans le passé). C’est une situation extrêmement complexe que celle de cette imbrication extrême de religions et de nationalités.
Rapidement, les pays de la CEE (qui sont en réalité divisés sur la question) reconnaissent l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie.
S’ensuit une guerre civile (encore qu’il ne soit pas si simple de la nommer ainsi) en Bosnie, déchirée par les rivalités entre minorités, des rivalités exploitées par les Croates et les Serbes. Cette guerre est marquée par la douloureuse question de « l’épuration ethnique », de la « purification ethnique », qui consiste à massacrer, déplacer, chasser, tuer ceux d’une autre ethnie (ou « nation »), pour rendre plus « homogène » le peuplement d’une région.
Cette situation est ressentie comme intolérable par de nombreux intellectuels européens qui se désolent de cette barbarie en plein cœur de l’Europe à une heure d’avion des grandes capitales européennes.
Pourtant la communauté internationale a du mal à réagir, et l’ONU à intervenir. Les raisons en sont complexes : les Russes bloquent ainsi toute évolution car ils soutiennent les Serbes qui sont les principaux accusés dans cette histoire (et qui partagent avec eux la religion orthodoxe).
En 1995, la Bosnie est pacifiée, mais les accords de Dayton aboutissent à sa division entre une partie regroupant les Serbes et une autre confiée à la Fédération croato-musulmane (dont la capitale est Sarajevo, ville symbole des ces années de crise).
La situation est celle d’une nouvelle épuration ethnique dont les musulmans semblent encore une fois (après les Bosniaques) être les victimes. L’Otan (essentiellement ici l’aviation américaine) bombarde la capitale serbe pour obliger Milosevic à céder. L’intervention dans laquelle le président Clinton s’est beaucoup investi aboutit à l’envoi de représentants de l’ONU pour gérer provisoirement la région (5 ans après la situation est toujours difficile sur le terrain, comme le rappelait récemment celui qui avait été chargé par l’ONU de gérer la situation, Bernard Kouchner).
Cette crise est donc la seconde crise grave au cœur de l’Europe des années 90. On notera le rôle des medias qui ont fortement poussé à une mobilisation de l’opinion publique (on pense aux réfugiés Kosovars sur la route).
Il est question de l’adhésion de la Bosnie-Herzégovine à l’UE pour 2015.
Milosevic est décédé le 11 mars 2006.
Sur le terrain la situation n’est pas parfaite, les tensions demeurent entre communautés. Enfin, signe des temps, la Croatie, un des premiers Etats nouveaux issus de l’ancienne Yougoslavie, est devenu une des destinations touristiques phares des Européens et en particulier des Français.
Dans les années 1990, les Balkans connaissent une crise sans précédent, avec la crise en Yougoslavie et la guerre en Bosnie, puis la guerre du Kosovo. Le problème des minorités et des identités religieuses est au cœur des conflits, qui vont jusqu’à l’épuration ethnique.
Aujourd’hui, la situation reste contrastée et des
tensions demeurent.
La Slovénie a adhéré à l’UE,
la Croatie est devenue une destination touristique phare.


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