Les camps de concentration et d'extermination
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Comment fonctionne le système concentrationnaire nazi ?
1. La mise en place des camps
a. Un système destiné à
l'anéantissement des ennemis du régime
L'ouverture des camps de concentration remonte aux
premières années du régime, les plus anciens
datent de 1933 (Dachau,
Oranienburg, Sachsenhausen).
Ils sont destinés à l’anéantissement
des ennemis de l’Allemagne.
Y sont déportés les Juifs, les Tziganes, les communistes, les homosexuels et les handicapés.
Les nazis poursuivent la construction jusqu'en 1943, année d'ouverture de Bergen-Belsen et de Dora.
Y sont déportés les Juifs, les Tziganes, les communistes, les homosexuels et les handicapés.
Les nazis poursuivent la construction jusqu'en 1943, année d'ouverture de Bergen-Belsen et de Dora.
C’est à partir de 1941 que le
nombre des détenus impose une augmentation du nombre de
camps. De six en 1939, ils passent à une vingtaine en
1944, auxquels est attachée une multitude de
Kommandos de tailles diverses. Ces
Kommandos sont des lieux de détention regroupant
des prisonniers travaillant à l’extérieur du
camp.
b. Camps de concentration, camps d'extermination
On distingue les camps de concentration, qui
sont des camps de travail forcé dans lesquels les
prisonniers travaillent jusqu’à
l’épuisement total et où la mortalité
est très forte.
Entrée d'Auschwitz : « Le travail rend libre »
Les camps d’extermination sont des centres de mise à mort dans les chambres à gaz qui ont fonctionné de 1941 à 1944 comme par exemple Chelmno, Belzec, Sobibor et Treblinka.
La carte est révélatrice de la situation
géographique des camps, elle montre en effet que les camps
de concentration sont situés dans le Grand Reich alors que
les camps d’extermination le sont dans la Pologne
d’avant 1939.
2. Les conditions de survie dans les camps
a. Un lieu de dégradation de la condition humaine
Le système concentrationnaire est placé sous la
haute main de Himmler et des SS. Son fonctionnement repose sur
processus d’avilissement et de
dégradation physique de l’individu afin de
le réduire au rang de bête de somme. Les prisonniers
y sont dépouillés de tout souvenir personnel : ils
sont vêtus d’un uniforme rayé et sont
désignés par un simple
numéro.
Les déportés politiques sont volontairement mêlés aux détenus de droit commun à qui sont confiées des fonctions subalternes de surveillance. Fort de ce pouvoir, ces prisonniers de droit commun, souvent des criminels n’hésitent pas à brimer et à torturer les prisonniers politiques.
La résistance dans les camps est vaine car elle est brisée dès la naissance par la torture et les exécutions sommaires. A cette politique de détention dégradante, il faut ajouter des conditions de vie atroces liées au travail forcé, aux épidémies comme celle du typhus et la sous-alimentation, à Buchenwald par exemple, les prisonniers n’ont que 600 à 700 calories par jour au lieu des 2 000 à 2 500 nécessaires à un adulte.
Ces conditions expliquent une mortalité impressionnante, à laquelle il faut ajouter celle qui survient dans les wagons clos qui transportent les prisonniers vers les camps de la mort, dans une grande promiscuité et sans eau ni nourriture.
Les déportés politiques sont volontairement mêlés aux détenus de droit commun à qui sont confiées des fonctions subalternes de surveillance. Fort de ce pouvoir, ces prisonniers de droit commun, souvent des criminels n’hésitent pas à brimer et à torturer les prisonniers politiques.
La résistance dans les camps est vaine car elle est brisée dès la naissance par la torture et les exécutions sommaires. A cette politique de détention dégradante, il faut ajouter des conditions de vie atroces liées au travail forcé, aux épidémies comme celle du typhus et la sous-alimentation, à Buchenwald par exemple, les prisonniers n’ont que 600 à 700 calories par jour au lieu des 2 000 à 2 500 nécessaires à un adulte.
Ces conditions expliquent une mortalité impressionnante, à laquelle il faut ajouter celle qui survient dans les wagons clos qui transportent les prisonniers vers les camps de la mort, dans une grande promiscuité et sans eau ni nourriture.
b. Un lieu de destruction humaine : le génocide juif
Les camps sont également des lieux de destruction
de la vie humaine, c’est-à-dire de
mise à mort volontaire et systématique des
ennemis de l’Allemagne nazie. Au premier rang de
ces ennemis, il y a le peuple juif et la haine
que lui voue Hitler le conduit à élaborer une
solution finale, qui aboutit au
génocide de ce peuple.
Des convois entiers de Juifs, venant de toute l’Europe sont dirigés vers les camps de la mort ou ils périssent dans d'atroces souffrances dans les chambres à gaz. Leurs cadavres sont ensuites brûlés dans les fours crématoires.
La politique allemande fait près de 6 millions de victimes juives. Près d’un million sont morts des privations, des épidémies et des exactions qui les ont frappés dans les ghettos d’Europe orientale, trois millions ont été massacrés dans les camps, dont 1 million à Auschwitz, 750 000 à Treblinka, 550 000 à Belzec, 200 000 à Sobibor…
Au total, 10 à 12 millions de déportés de tous les pays d’Europe ont souffert et pour la plupart sont morts dans ces camps.
Des convois entiers de Juifs, venant de toute l’Europe sont dirigés vers les camps de la mort ou ils périssent dans d'atroces souffrances dans les chambres à gaz. Leurs cadavres sont ensuites brûlés dans les fours crématoires.
La politique allemande fait près de 6 millions de victimes juives. Près d’un million sont morts des privations, des épidémies et des exactions qui les ont frappés dans les ghettos d’Europe orientale, trois millions ont été massacrés dans les camps, dont 1 million à Auschwitz, 750 000 à Treblinka, 550 000 à Belzec, 200 000 à Sobibor…
Au total, 10 à 12 millions de déportés de tous les pays d’Europe ont souffert et pour la plupart sont morts dans ces camps.
L’essentiel
Les premiers camps de concentration sont ouverts dans les premiers mois du régime, ils sont destinés à accueillir les populations indésirables considérées comme les ennemis du régime : les opposants, les homosexuels et l'ennemi juré de la race aryenne les Juifs...
Ces camps sont donc des lieux de détention qui permettent d'exclure de la société allemande les indésirables mais les conditions de détention (promiscuité, travail forcé...) les transforment en couloir de la mort.
Pour venir à bout du peuple, considéré comme l'ennemi irréductible de la race aryenne, les nazis ouvrent des camps d'extermination comme par exemple Treblinka ou la mort systématique industrielle de tout un peuple s'érige en une véritable activité. Des fours crématoires permettaient de se débarrasser des cadavres, ce qui a permis de cacher quelque temps cette entreprise criminelle d'un nouveau genre!
Les premiers camps de concentration sont ouverts dans les premiers mois du régime, ils sont destinés à accueillir les populations indésirables considérées comme les ennemis du régime : les opposants, les homosexuels et l'ennemi juré de la race aryenne les Juifs...
Ces camps sont donc des lieux de détention qui permettent d'exclure de la société allemande les indésirables mais les conditions de détention (promiscuité, travail forcé...) les transforment en couloir de la mort.
Pour venir à bout du peuple, considéré comme l'ennemi irréductible de la race aryenne, les nazis ouvrent des camps d'extermination comme par exemple Treblinka ou la mort systématique industrielle de tout un peuple s'érige en une véritable activité. Des fours crématoires permettaient de se débarrasser des cadavres, ce qui a permis de cacher quelque temps cette entreprise criminelle d'un nouveau genre!
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