Le taylorisme en question
– des grèves
fréquentes ;
– un fort taux
d'absentéisme ;
– du turn-over (rotation du
personnel) ;
– et par des défauts de
qualité dans la production (augmentation des
rebuts).
Tout cela est contre-productif.
De plus, la crise économique en intensifiant la concurrence et en rendant instable la demande des consommateurs, va exiger une flexibilité plus forte de la production (suppression des stocks, diversification de la production). Or, l'organisation héritée de Taylor et de Ford est marquée par une rigidité de la production.
Désormais, ce n'est plus la demande qui va s'ajuster à l'offre mais l'inverse : la production devra s'adapter aux variations de la demande.
L'objectif est de supprimer les stocks coûteux et d'éviter les défauts de fabrication : la qualité est au cœur des transformations des entreprises à partir de la crise économique. Les délais de livraison deviennent un élément décisif qui fait peser de lourdes contraintes sur les salariés (le flux se substitue au chronomètre de Taylor).
Ce type d'organisation du travail a été mis au point dans les usines Toyota au Japon. C'est la raison pour laquelle on désigne parfois ces nouvelles formes d'organisation du travail par le nom « toyotisme ».
Toutefois, la polyvalence est loin d'être la règle dans toutes les entreprises : on observe une montée du travail répétitif en France depuis les années 1980.
L'inadaptation du taylorisme aux modifications des aspirations des salariés, mais aussi à celles de l'économie, a entraîné l'apparition de nouveaux principes d'organisation du travail qui suscitent un débat : assiste t-on à la disparition du taylorisme ?


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