Le rôle des taux d'intérêt
1. Approche théorique
La logique économique veut qu'il y ait une
relation étroite entre le niveau des taux
d'intérêt et l'activité
économique.
Que ce soit pour les néoclassiques ou pour les keynésiens, une baisse des taux d'intérêt doit favoriser l'investissement même si les points de vue des uns et des autres divergent sur les moyens à mettre en œuvre pour y arriver.
On peut synthétiser les deux approches en disant que les entrepreneurs comparent le taux d'intérêt à long terme à leurs anticipations de profit (le profit escompté ou le rendement marginal du capital). La baisse du taux de profit augmente le nombre de projets rentables et stimule donc l'activité économique.
A l'inverse, une hausse des taux d'intérêt va avoir un effet négatif puisque des taux élevés réduisent la rentabilité des investissements.
D'autre part, les taux d'intérêt élevés incitent les agents économiques à détenir de la monnaie, c'est-à-dire à épargner plutôt qu'à consommer. Là encore, keynésiens et néoclassiques divergent sur les raisons qui incitent les agents à épargner. Keynes parle de préférence pour la liquidité alors que les néoclassiques parlent de préférence pour le présent.
Que ce soit pour les néoclassiques ou pour les keynésiens, une baisse des taux d'intérêt doit favoriser l'investissement même si les points de vue des uns et des autres divergent sur les moyens à mettre en œuvre pour y arriver.
On peut synthétiser les deux approches en disant que les entrepreneurs comparent le taux d'intérêt à long terme à leurs anticipations de profit (le profit escompté ou le rendement marginal du capital). La baisse du taux de profit augmente le nombre de projets rentables et stimule donc l'activité économique.
A l'inverse, une hausse des taux d'intérêt va avoir un effet négatif puisque des taux élevés réduisent la rentabilité des investissements.
D'autre part, les taux d'intérêt élevés incitent les agents économiques à détenir de la monnaie, c'est-à-dire à épargner plutôt qu'à consommer. Là encore, keynésiens et néoclassiques divergent sur les raisons qui incitent les agents à épargner. Keynes parle de préférence pour la liquidité alors que les néoclassiques parlent de préférence pour le présent.
2. Taux d'intérêt et économie réelle
Dans la réalité, ce qui est fondamental pour un
agent économique n'est pas le taux
d'intérêt nominal (celui qui est
affiché par les institutions financières) mais le
taux d'intérêt réel,
c'est-à-dire déduction faite de l'inflation. Or,
les variations des taux d'intérêt réels ont
des effets de tout premier ordre sur le comportement des
entreprises.
a. L'effet de levier
L'effet de levier joue dans les périodes de
forte inflation. Dans ce cas, les agents qui
sont endettés voient la valeur de leur dette
diminuer.
En effet, s'ils ont emprunté à un taux nominal de 8 % et que l'inflation atteint 10 %, le taux d'intérêt réel sera négatif, ce qui revient à dire que leurs annuités de remboursement d'emprunt sont de moins en moins lourdes. Cette situation incite à emprunter malgré des taux d'intérêt nominaux élevés. C'est ce qui s'est passé en France entre 1970 et 1980.
En effet, s'ils ont emprunté à un taux nominal de 8 % et que l'inflation atteint 10 %, le taux d'intérêt réel sera négatif, ce qui revient à dire que leurs annuités de remboursement d'emprunt sont de moins en moins lourdes. Cette situation incite à emprunter malgré des taux d'intérêt nominaux élevés. C'est ce qui s'est passé en France entre 1970 et 1980.
b. L'effet boomerang
A l'inverse, en période de
désinflation, les taux
d'intérêt réels augmentent.
Imaginons qu'une entreprise ait emprunté des fonds à 7 % alors que le taux d'inflation était de 6 %. Elle raisonnait donc sur un taux d'intérêt réel de 1 %, ce qui lui assurait une profitabilité correcte. Si l'inflation tombe à 1 %, le taux d'intérêt réel grimpe à 6 %, ce qui alourdit le poids des remboursements d'emprunt et hypothèque la profitabilité. Cette situation n'est guère propice à l'investissement.
On a connu cette situation au cours des années 1980. La conséquence a été une politique de désendettement des entreprises et une baisse de l'investissement.
D'autre part, l'existence de taux d'intérêt réels élevés a orienté l'épargne des entreprises vers les placements financiers rémunérateurs au détriment de l'activité productive et de l'investissement.
Imaginons qu'une entreprise ait emprunté des fonds à 7 % alors que le taux d'inflation était de 6 %. Elle raisonnait donc sur un taux d'intérêt réel de 1 %, ce qui lui assurait une profitabilité correcte. Si l'inflation tombe à 1 %, le taux d'intérêt réel grimpe à 6 %, ce qui alourdit le poids des remboursements d'emprunt et hypothèque la profitabilité. Cette situation n'est guère propice à l'investissement.
On a connu cette situation au cours des années 1980. La conséquence a été une politique de désendettement des entreprises et une baisse de l'investissement.
D'autre part, l'existence de taux d'intérêt réels élevés a orienté l'épargne des entreprises vers les placements financiers rémunérateurs au détriment de l'activité productive et de l'investissement.
L'essentiel
Le taux d'intérêt n'exerce qu'un effet secondaire sur l'investissement qui est essentiellement fonction de la confiance en l'avenir et du niveau de rentabilité escompté.
Le taux d'intérêt n'exerce qu'un effet secondaire sur l'investissement qui est essentiellement fonction de la confiance en l'avenir et du niveau de rentabilité escompté.


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