Le recul de l'Axe
Quelles sont les étapes du recul de l'Axe ?
1. Le tournant de la guerre
a. Dans le Pacifique
En juin 1942, après avoir réussi
à bombarder Tokyo, les Etats-Unis sortent victorieux de la
bataille de Midway, îlot sur lequel les Japonais
cherchaient à étendre leur influence.
Puis en août ils débarquent à Guadalcanal. Ce débarquement est suivi de l'évacuation des troupes japonaises et marque un coup d'arrêt à l'avancée nipponne dans le Pacifique.
Puis en août ils débarquent à Guadalcanal. Ce débarquement est suivi de l'évacuation des troupes japonaises et marque un coup d'arrêt à l'avancée nipponne dans le Pacifique.
a. En Afrique
La victoire des troupes alliées dirigées par
le général Montgomery
à El-Alamein (Egypte) en novembre
1942, contraint les troupes germano-italiennes, dirigées
par Rommel, à se replier en Libye.
Dans le même temps, des troupes américaines, auxquelles sont associées les FFL (Forces Françaises Libres), opèrent un débarquement en Afrique du Nord, au Maroc et en Algérie, alors contrôlés par le régime de Vichy.
Les Américains contraignent les Allemands et les Italiens à se retirer en Tunisie. L'Afrique du Nord devient alors pour les Etats-Unis la base à partir de laquelle, ils lancent des opérations militaires pour libérer l'Europe. En réaction à ce débarquement, l'Allemagne envahit la France libre.
Dans le même temps, des troupes américaines, auxquelles sont associées les FFL (Forces Françaises Libres), opèrent un débarquement en Afrique du Nord, au Maroc et en Algérie, alors contrôlés par le régime de Vichy.
Les Américains contraignent les Allemands et les Italiens à se retirer en Tunisie. L'Afrique du Nord devient alors pour les Etats-Unis la base à partir de laquelle, ils lancent des opérations militaires pour libérer l'Europe. En réaction à ce débarquement, l'Allemagne envahit la France libre.
c. En Europe : la bataille de Stalingrad
Hitler décide de s'emparer du pétrole du Caucase
afin de bloquer l'approvisionnement russe. En Juin
1942, les Allemands lancent leur offensive contre
l'URSS, mais devant l'avancée de l'armée nazie et
stimulée par le sentiment de défendre la terre
russe autant que la patrie du communisme, l’Armée
rouge résiste à l'assaut allemand.
Les Soviétiques pratiquent comme mode de résistance la politique de la terre brûlée. L'invasion se fait donc plus lente que prévue et les troupes allemandes livrent des combats acharnés et sont obligées de conquérir rue par rue Stalingrad. Hitler présente cette prise comme la chute du communisme. Il ordonne de conserver la ville à tout prix.
En outre, la rigueur de l'hiver russe, qui paralyse littéralement l'armée allemande, vient s'jouter aux difficultés tactiques. Une terrible bataille s'engage alors début 1943 et dès le 31 janvier, le maréchal Von Paulus doit capituler. C'est la première grande défaite allemande depuis le début de la guerre et elle marque le retournement de la situation en faveur de l’armée soviétique.
L'impact de la défaite de Stalingrad est non seulement militaire mais aussi idéologique : cette défaite est porteuse;d'espoir car elle prouve aux ennemis du nazisme que ses armées ne sont pas invincibles.
Les Soviétiques pratiquent comme mode de résistance la politique de la terre brûlée. L'invasion se fait donc plus lente que prévue et les troupes allemandes livrent des combats acharnés et sont obligées de conquérir rue par rue Stalingrad. Hitler présente cette prise comme la chute du communisme. Il ordonne de conserver la ville à tout prix.
En outre, la rigueur de l'hiver russe, qui paralyse littéralement l'armée allemande, vient s'jouter aux difficultés tactiques. Une terrible bataille s'engage alors début 1943 et dès le 31 janvier, le maréchal Von Paulus doit capituler. C'est la première grande défaite allemande depuis le début de la guerre et elle marque le retournement de la situation en faveur de l’armée soviétique.
L'impact de la défaite de Stalingrad est non seulement militaire mais aussi idéologique : cette défaite est porteuse;d'espoir car elle prouve aux ennemis du nazisme que ses armées ne sont pas invincibles.
2. Le débarquement de Normandie
a. Les préparatifs
L’objectif des Alliés est dès lors
d’abattre l’Allemagne. Mais l'Europe est devenue une
véritable "forteresse" allemande et la propagande nazie la
prétend imprenable :
- à l’Est, en dépit de la défaite de Stalingrad, les terres russes constituent un glacis protecteur.
- à l’Ouest, le « mur de l’Atlantique » aligne des défenses littorales du cap Nord à la frontière espagnole.
Pourtant, les Alliés ont besoin d’un autre front : l'idée d'un débarquement en France s'impose peu à peu et les Anglo-Américains en font la promesse à Staline lors de la conférence de Téhéran de novembre 1943. Il est programmé pour le printemps 1944 et la préparation de l’opération est confiée au général américain Eisenhower.
Cette préparation revet un double aspect :
- à l’Est, en dépit de la défaite de Stalingrad, les terres russes constituent un glacis protecteur.
- à l’Ouest, le « mur de l’Atlantique » aligne des défenses littorales du cap Nord à la frontière espagnole.
Pourtant, les Alliés ont besoin d’un autre front : l'idée d'un débarquement en France s'impose peu à peu et les Anglo-Américains en font la promesse à Staline lors de la conférence de Téhéran de novembre 1943. Il est programmé pour le printemps 1944 et la préparation de l’opération est confiée au général américain Eisenhower.
Cette préparation revet un double aspect :
- l'aspect logistique : il faut acheminer plus
de trois millions d’hommes et leur
équipement et pour assurer leur passage sur le continent,
il faut construire des milliers de péniches ;
- l'aspect stratégique : le choix du site de débarquement se porte sur la Basse-Normandie en raison de l'importance stratégique des défenses du Pas-de-Calais.
Le commandement allemand s’attend bien à une tentative de débarquement, mais plutôt au nord de la Somme. Cette erreur de jugement réduit considérablement les effets de la riposte allemande.
- l'aspect stratégique : le choix du site de débarquement se porte sur la Basse-Normandie en raison de l'importance stratégique des défenses du Pas-de-Calais.
Le commandement allemand s’attend bien à une tentative de débarquement, mais plutôt au nord de la Somme. Cette erreur de jugement réduit considérablement les effets de la riposte allemande.
b. Le débarquement et ses conséquences
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944,
alors que d’intenses bombardements font rage à
proximité des côtes, 5 000 bateaux
alliés se dirigent vers la Normandie. Et, le
6 juin à l’aube, plusieurs
milliers d’Américains, d’Anglais et de
Canadiens débarquent entre le Cotentin et l’Orne
précédés par des parachutistes.
Les Allemands lancent alors une contre-offensive mais elle est brisée par les bombardements alliés au début du mois d’août 1944.
Les Anglo-Américains opèrent alors une double progression se dirigeant à la fois vers la Bretagne et vers la Seine qui est franchie sans difficulté. Les blindés français du général Leclerc viennent appuyer l’insurrection de Paris organisée par la Résistance entre le 19 et le 25 août.
Des forces franco-américaines opèrent un autre débarquement à partir du 15 août 1944 en Provence et elles progressent le long de la vallée du Rhône pour faire la jonction avec les forces débarquées en Normandie.
Les troupes allemandes du Centre et du Midi de la France se replient alors vers le Nord-Est, se livrant dans leurs retraites à de nombreuses atrocités (massacre de la population d’Oradour-sur-Glane). Dès le 15 septembre 1944, la majeure partie des territoires français et belge est libérée.
Les Allemands lancent alors une contre-offensive mais elle est brisée par les bombardements alliés au début du mois d’août 1944.
Les Anglo-Américains opèrent alors une double progression se dirigeant à la fois vers la Bretagne et vers la Seine qui est franchie sans difficulté. Les blindés français du général Leclerc viennent appuyer l’insurrection de Paris organisée par la Résistance entre le 19 et le 25 août.
Des forces franco-américaines opèrent un autre débarquement à partir du 15 août 1944 en Provence et elles progressent le long de la vallée du Rhône pour faire la jonction avec les forces débarquées en Normandie.
Les troupes allemandes du Centre et du Midi de la France se replient alors vers le Nord-Est, se livrant dans leurs retraites à de nombreuses atrocités (massacre de la population d’Oradour-sur-Glane). Dès le 15 septembre 1944, la majeure partie des territoires français et belge est libérée.
L'essentiel
L'année 1942 marque le début d'un tournant pour les forces de l'Axe qui commencent à rencontrer des difficultés, en particulier sur le front oriental. En effet, la bataille de Stalingrad engagée dans les premiers jours de 1943 montre les limites de la puissance militaire allemande.
Les alliés décident de tirer profit de cette situation et d'ouvrir un nouveau front en débarquant sur les côtes normandes à partir du 6 juin 1944, puis devant le succès de l'opération, en Provence à partir du 15 août.
Ces deux derniers débarquements témoignent d'un changement de situation irréversible et surtout du recul définitif de l'Axe sur les différents fronts de combat.
L'année 1942 marque le début d'un tournant pour les forces de l'Axe qui commencent à rencontrer des difficultés, en particulier sur le front oriental. En effet, la bataille de Stalingrad engagée dans les premiers jours de 1943 montre les limites de la puissance militaire allemande.
Les alliés décident de tirer profit de cette situation et d'ouvrir un nouveau front en débarquant sur les côtes normandes à partir du 6 juin 1944, puis devant le succès de l'opération, en Provence à partir du 15 août.
Ces deux derniers débarquements témoignent d'un changement de situation irréversible et surtout du recul définitif de l'Axe sur les différents fronts de combat.


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