La vie politique française de 1969 à nos jours
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1. Les successeurs de de Gaulle
a. Pompidou s'inscrit dans la continuité
C'est Georges Pompidou, ancien Premier ministre du
général, qui succède à de Gaulle.
C'est lui qui avait conclu les accords de Grenelle,
avancée sociale de mai 68. Avec son Premier ministre,
Jacques Chaban-Delmas, il propose de « construire une
nouvelle société ». Le SMIC est
créé. Mais sa mort en 1974 met fin brutalement
à son mandat.
b. Valéry Giscard d'Estaing veut moderniser la France
Valéry Giscard d'Estaing, homme de droite, est élu
en 1974. Il entreprend une politique de modernisation.
Ainsi, la majorité est abaissée à
18 ans, l'interruption volontaire de grossesse est
légalisée (loi Veil de 1975).
Cette politique réformatrice va cependant être freinée par la crise économique mondiale. Le chômage augmente, les mécontentements sociaux également. Le 10 mai 1981, Giscard d'Estaing est battu par le candidat socialiste, François Mitterrand.
Cette politique réformatrice va cependant être freinée par la crise économique mondiale. Le chômage augmente, les mécontentements sociaux également. Le 10 mai 1981, Giscard d'Estaing est battu par le candidat socialiste, François Mitterrand.
2. Les années Mitterrand (1981-1995)
a. Le premier septennat de François Mitterrand
En mai 1981, François Mitterrand remporte
l'élection présidentielle face au candidat sortant,
Valéry Giscard d'Estaing. Pour la première fois
sous la Ve République, la France a un
président socialiste.
François Mitterrand dissout l'Assemblée, ce qui entraîne de nouvelles élections législatives. Les socialistes remportent la majorité absolue. C'est donc l'alternance droite-gauche à la fois à la tête de l'Etat et à l'Assemblée nationale.
François Mitterrand dissout l'Assemblée, ce qui entraîne de nouvelles élections législatives. Les socialistes remportent la majorité absolue. C'est donc l'alternance droite-gauche à la fois à la tête de l'Etat et à l'Assemblée nationale.
b. Les grandes réformes
La victoire de la gauche se traduit par des réformes
importantes :
- une politique de nationalisation limitée à quelques secteurs (banque) ;
- la décentralisation : certaines tâches qu'avait en charge l'Etat sont transmises aux collectivités territoriales. Les présidents des conseils régionaux et généraux se voient confier le pouvoir exécutif.
D'autres réformes ont valeur de symbole : l'abolition de la peine de mort, le début de grands travaux (pyramide du Louvre...), la cinquième semaine de congés payés, les 39 heures. Cependant, l'aggravation de la crise économique entraîne un changement d'orientation en 1983 : c'est le début de la « politique de rigueur » ou « d'austérité » qui marque la fin des réformes sociales.
- une politique de nationalisation limitée à quelques secteurs (banque) ;
- la décentralisation : certaines tâches qu'avait en charge l'Etat sont transmises aux collectivités territoriales. Les présidents des conseils régionaux et généraux se voient confier le pouvoir exécutif.
D'autres réformes ont valeur de symbole : l'abolition de la peine de mort, le début de grands travaux (pyramide du Louvre...), la cinquième semaine de congés payés, les 39 heures. Cependant, l'aggravation de la crise économique entraîne un changement d'orientation en 1983 : c'est le début de la « politique de rigueur » ou « d'austérité » qui marque la fin des réformes sociales.
c. La cohabitation
En 1986, la droite remporte les élections
législatives. François Mitterrand est
amené à choisir son Premier ministre dans cette
nouvelle majorité car le gouvernement doit avoir la
confiance de l'Assemblée. Il choisit donc Jacques Chirac.
C'est la cohabitation, qui ne provoque du reste aucune crise
politique.
d. Le second septennat
François Mitterrand est réélu
président en 1988.
Cependant, le temps des grandes réformes est révolu. Reste la création du RMI en 1988 et la politique très européenne du chef de l'Etat (signature du traité de Maastricht en 1991).
La montée du chômage, les scandales touchant certains hommes proches de Mitterrand, entraîne, en 1993, une large victoire de la droite aux élections législatives. C'est la seconde cohabitation. François Mitterrand choisit cette fois Edouard Balladur comme Premier ministre. Cette situation dure jusqu'en 1995, date à laquelle le président achève son second mandat.
Cependant, le temps des grandes réformes est révolu. Reste la création du RMI en 1988 et la politique très européenne du chef de l'Etat (signature du traité de Maastricht en 1991).
La montée du chômage, les scandales touchant certains hommes proches de Mitterrand, entraîne, en 1993, une large victoire de la droite aux élections législatives. C'est la seconde cohabitation. François Mitterrand choisit cette fois Edouard Balladur comme Premier ministre. Cette situation dure jusqu'en 1995, date à laquelle le président achève son second mandat.
3. Les septennats de Jacques Chirac
a. Des espoirs déçus
Jacques Chirac remporte les élections
présidentielles en 1995. Pendant sa campagne
électorale, son programme mettait l'accent sur la
« fracture sociale » et le
chômage. Or, au pouvoir, Jacques Chirac ne
résout pas ces problèmes. Une seule réforme
aboutit : la suppression du service militaire obligatoire
à partir de 2002.
b. La troisième cohabitation
En 1997, le président décide de dissoudre
l'Assemblée, pensant qu'il y gagnerait une majorité
plus forte. Or, les nouvelles élections
législatives donnent la victoire à la gauche.
Ainsi, une nouvelle période de cohabitation s'ouvre.
Jacques Chirac nomme Lionel Jospin Premier ministre.
Le 24 septembre 2000, le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans.
En 2002, le gouvernement Jospin met en place la semaine de 35 heures. Les élections présidentielles du 21 avril voient arriver en tête Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.
Le 24 septembre 2000, le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans.
En 2002, le gouvernement Jospin met en place la semaine de 35 heures. Les élections présidentielles du 21 avril voient arriver en tête Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.
c. Le second septennat
Son second septennat s'ouvre sur la réforme des retraites
et de la sécurité sociale et sur une grande vague
de décentralisation.
Suite aux attentats du 11 septembre 2001, le président américain Georges W. Bush déclare la guerre à l'Irak de Saddam Hussein en 2002 : Jacques Chirac exprime son désaccord aux côtés de l'Allemagne. Les relations franco-américaines s'en ressentent.
En 2005, Les Français rejettent la ratification de la Constitution européenne à 54 %.
Dans la seconde moitié de son mandat, Jacques Chirac voit sa popularité chuter, notamment avec le Contrat première embauche (contrat de travail destiné aux jeunes) que son Premier ministre Dominique de Villepin souhaite lancer, et qui soulève une vive opposition chez les Français.
Suite aux attentats du 11 septembre 2001, le président américain Georges W. Bush déclare la guerre à l'Irak de Saddam Hussein en 2002 : Jacques Chirac exprime son désaccord aux côtés de l'Allemagne. Les relations franco-américaines s'en ressentent.
En 2005, Les Français rejettent la ratification de la Constitution européenne à 54 %.
Dans la seconde moitié de son mandat, Jacques Chirac voit sa popularité chuter, notamment avec le Contrat première embauche (contrat de travail destiné aux jeunes) que son Premier ministre Dominique de Villepin souhaite lancer, et qui soulève une vive opposition chez les Français.
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