La taille des groupes sociaux a-t-elle un impact sur leur mode de fonctionnement et leur capacité d'action ?
Cette mobilisation peut s’institutionnaliser en formant des organismes dont le but et d’infléchir le cours des évènements (syndicats, partis politiques…).
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Doc 1 : Mobilisation d'un groupe écologiste |
Ceci est d’autant plus vrai en France que les travailleurs non syndiqués bénéficient tout de même des avantages acquis par les conflits syndicaux (le taux de syndicalisation n’est que de 8% en France malgré leur forte médiatisation dans les conflits).
En effet, dans un groupe de petite taille, proche d’une communauté, l’individu a conscience d’appartenir au groupe, il est comme absorbé par le groupe pour lequel il exprime et ressent de la loyauté et de la fidélité. Les relations sociales au sein de ce groupe y sont fortes et le contrôle très présent. Au contraire, les groupes de grande taille se mobiliseraient moins facilement parce que les individus qui le composent auraient un sentiment d’appartenance moins marqué et que le contrôle des autres y serait moins fort.
Dans certaines professions (comme les professeurs, les policiers…) la mobilisation est souvent plus forte du fait d’une communauté, d’une solidarité plus marquée.
En réalité, dans des groupes très restreints, la mobilité est aussi difficile car la stigmatisation peut être forte. Dans un petit commerce, les salariés auront des difficultés à se mettre en grève contre leur employeur de peur de sanctions car leur mobilisation est plus visible s’ils sont peu nombreux.
La mise en place d’incitations sélectives va augmenter la probabilité de mobilisation. Ces incitations peuvent être :
• positives : c'est-à-dire qu’on va distribuer des avantages non collectifs (c’est-à-dire réservé seulement aux personnes qui se mobilisent comme l’accès à certaines informations, des tarifs préférentiels pour des voyages d’entreprises, des aides juridiques…).
• négatives : pour exercer une pression sociale sur l’individu et lui rendre la non-mobilisation coûteuse et difficile (adhésion obligatoire à un syndicat, stigmatisation des non mobilisés, filtrage des entrées aux portes du lieu de travail…).
Dans les pays nordiques les avantages négociés par un syndicat ne sont accordés qu’aux adhérents, ainsi le taux de salariés syndiqués dépasse les 90%. On peut aussi réduire le coût de la mobilisation en faisant signer seulement des pétitions, des manifestes…
Dans les groupes de grande taille le paradoxe de l’action collective peut survenir car le contrôle social s’exerçant sur les individus y est moindre par rapport aux groupes de petite taille, proche de communauté. Pour résoudre ce problème de la difficile mobilisation des individus, des incitations sélectives peuvent être mises en place.



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