La résistance en Europe
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Dès 1940, des gouvernements en exil, belge, norvégien, néerlandais, polonais se constituent à Londres, auxquels s'ajoutent les « Français libres ».
Leur rôle se borne longtemps à lever des volontaires engagés aux côtés des forces britanniques et à organiser des émissions de radio destinées aux populations occupées. Ainsi, des millions d'Européens écoutent Radio-Londres.
Les Britanniques, soucieux d'accroître l'efficacité
de leurs bombardements, favorisent la constitution de
réseaux de renseignements. La résistance
intérieure est d'abord en Occident, l'œuvre de
petits groupes isolés exécutant des
sabotages et des attentats, et surtout diffusant
une presse clandestine.
L'action armée ne se développe qu'à
partir de 1943. Cependant, en Pologne, en Yougoslavie et en
Russie, une guerre de partisans apparaît dès
le début de l'occupation et maintient sur les
arrières du front allemand de vastes zones
d'insécurité.
Partout, les Allemands réagissent durement. La
répression à l'égard des
résistants est terrible. Les résistants sont
pourchassés, arrêtés souvent sur
dénonciation ou par trahison, sont torturés par la
Gestapo, puis déportés ou
exécutés.
Dans certaines régions, des unités
spéciales, les Waffen-SS, appuyés par des
milices recrutées parmi les collaborateurs,
mènent une chasse aux résistants et terrorisent les
populations par des représailles collectives.
Dès le début de l'occupation des territoires
vaincus par les Allemands se développe une
résistance. Les opposants politiques rejoignent Londres
pour y former un gouvernement d'exil, tandis que sur le terrain
se multiplient les manifestations spontanées de
résistance.
Des groupes de résistants s'organisent en réseaux
de renseignements pour informer les Anglais des mouvements de
l'armée allemande. Leur but est de nuire aux Allemands
par une grande diversité d'actions. Mais la
répression contre les résistants est très
sévère et conduit à leur
déportation ou leur exécution.
• les militaires et les nationalistes humiliés par la défaite,
• les groupements de gauche pourchassés par les nazis : chrétiens sociaux ; syndicalistes ; communistes...
• la jeunesse.
La grande majorité des résistants est d'accord pour reconstruire les pays libérés sur des bases démocratiques.
• Pour le plus grand nombre, il s'agit de lutter pour la libération du territoire et pour toutes les formes de liberté que les Allemands nient.
• Les convictions politiques ne sont pas absentes : la lutte pour la démocratie, pour la victoire du bolchevisme...
• De plus, les raisons religieuses sont importantes pour quelques uns qui refusent les persécutions des Juifs, la né>gation de la personne humaine. Ainsi, des chrétiens prennent les armes contre les occupants.
• Enfin, les Juifs eux-mêmes, pour échapper à leur triste sort et au nom de leurs coreligionnaires se battent contre les Allemands. La résistance n'est donc pas seulement le sursaut patriotique de peuples opprimés, elle s'accompagne d'une véritable volonté de rénovation politique et de progrès social.
Les raisons de résister sont multiples : politiques pour les communistes, religieuses pour les chrétiens, au nom de la liberté pour la majorité des résistants et pour éviter la déportation pour les Juifs.
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !