La régulation des échanges : l'exemple du marché du café
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Quelles sont les zones de production et celles de sa consommation, comment est organisé le marché du café et quels sont les effets de la mondialisation sur sa commercialisation ?
Aujourd’hui, la production se concentre dans les pays du Sud, en Amérique latine, au centre de l’Afrique et en Asie. Les principaux pays producteurs du continent américain sont le Brésil (Arabica et Robusta), la Colombie, le Mexique et les Etats d’Amérique centrale, spécialisés dans l’Arabica ; ceux de l'Afrique sont
l’Ethiopie, le Kenya (Arabica), l’Ouganda et la Côte d’Ivoire (Arabica et Robusta) et ceux d'Asie, l’Inde, le Vietnam et l’Indonésie (Robusta). Une dizaine de pays fournissent donc 80 % de la production.
Mais la consommation de café tend à s'élargir considérablement et explose même dans certaines régions comme par exemple le Maghreb ou encore l’Asie qui devient un grand consommateur à tel point que l’Indonésie, le quatrième plus grand producteur mondial doit en importer pour assurer les besoins nationaux.
C'est toutefois un pays du Nord, la Finlande, qui détient la palme de la consommation par habitant avec 12 kilogrammes par habitant et par an, suivie par le Danemark, la Norvège et les Pays-Bas.
Ces petits planteurs sont particulièrement sensibles à la variation des cours mondiaux. La production a été longtemps réglementée par le système des quotas (quantité de production à ne pas dépasser) et par l’OIC (Organisation Internationale du café) qui assurait son rôle d’instance de régulation.
A partir de 1997, la production augmente plus vite que la consommation, l’offre dépasse la demande et le prix d’achat aux petits producteurs baisse, entraînant endettement et reconversion vers des cultures illégales comme la coca dans les pays andins.
A côté de ces petits producteurs, les transnationales de l’agroalimentaire possèdent des plantations au Brésil, au Guatemala, en Ethiopie, en Indonésie ou au Vietnam. Ces plantations utilisent des méthodes de gestion rigoureuses sur de très grandes surfaces, avec des moyens financiers importants et une forte consommation d’engrais et d’insecticides.
Dans ces conditions le Vietnam obtient un rendement de 10 tonnes/hectare contre 2,5 à 3 tonnes dans des exploitations familiales. La situation des salariés de ces transnationales, payés au rendement, n’est guère meilleure que celle des petits planteurs.
Ainsi le prix du café est multiplié par 200 entre le petit producteur indépendant du centre de l’Afrique et le détaillant anglais ou français. Ces petits producteurs ne sont pas maîtres des prix d’achat car ce sont les bourses de New York ou de Londres qui fixent les cours du café.
Or, une rémunération insuffisante peut inciter le petit producteur à augmenter les surfaces plantées en caféiers et diminuer ainsi les cultures vivrières. Mais cela entraîne l'augmentation de la production et la baisse des cours.
En l’absence de quotas l’OIC ne peut faire que des recommandations. Les petits producteurs sont donc pris au piège de la mondialisation.
Cette situation favorise l'émergence du commerce équitable : en réduisant le nombre d’intermédiaires et les circuits de distribution, ce commerce permet de mettre en relation producteurs et consommateurs par l'intermédiaire de « labels ». Cette mise en relation directe permet d’assurer un prix d’achat stable et supérieur aux cours mondiaux. Mais à l'heure actuelle, seuls 2 % du marché mondial de café relèvent du commerce équitable.
Le commerce du café est un bon exemple des conséquences de la mondialisation sur un produit agricole qui vient des pays du Sud et consommé au Nord.
Sur un chiffre d’affaire de 10 à 12 milliards de dollars, seul un maigre pourcentage revient aux petits planteurs. Ils n’ont aucune possibilité de contrôler les cours et subissent les aléas de la spéculation.
Le projet de commerce équitable peut constituer une réponse en réduisant le nombre d’intermédiaires et en établissant un rapprochement vrai entre producteurs et consommateurs.
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