La question des qualifications et des compétences
Il s'agit donc d'une qualification des emplois : chaque poste de travail nécessite certaines qualités et capacités humaines. L'ensemble des savoir-faire dans l'entreprise doit ainsi être détaillé et répertorié. Ceci permet notamment d'obtenir des grilles de qualification, nécessaires à l'établissement des salaires. Chaque branche de l'économie détermine ainsi des classifications d'emplois, des titres et niveaux hiérarchiques, afin d'établir les conventions collectives.
Il faut d'ailleurs noter que la notion de qualification des postes apparaît dans les années 1930, lorsque le souci est d'organiser une première classification sociale distinguant en particulier l'ouvrier spécialisé de l'ouvrier qualifié.
La tendance actuelle est à une élévation progressive du niveau de qualification minimale, au risque parfois d'une dévalorisation des diplômes ou d'un déclassement (soit un niveau de formation supérieur à l'emploi réellement occupé). Cela entraîne par ailleurs une séparation de plus en plus nette entre une formation initiale à caractère général ou universel, et une formation professionnalisante désormais fréquemment assurée par le monde de l'entreprise lui-même.
Après une phase A pendant laquelle l'ouvrier était maître de son outil, une phase B, taylorienne, s'est mise en place : l'outil et les machines dictaient les cadences ouvrières.
La dernière (phase C) se définit finalement par la machine autonome : l'employé se concentre désormais sur les tâches de contrôle et d'entretien. Le travail requis devient ainsi plus indirect, plus concentré autour de tâches de gestion technique, centré sur l'initiative et la réaction. Dès lors, une maîtrise technique associée à des connaissances générales en termes d'organisation et de communication semble indispensable. Pour autant, les compétences ne sont pas facilement délimitables : elles représentent avant tout une disposition personnelle, une faculté d'adaptation aux techniques et aux modes de gestion. Cette faculté n'est guère discernable a priori, aussi bien pour l'expert technicien que pour le manager.
On assiste ainsi à une individualisation plus poussée des parcours au sein des entreprises. Cela posé, les compétences se construisent en permanence et nul ne connaît avec certitude les qualités indispensables dans un avenir proche, de même que certaines compétences ne sont guère évaluables (l'autonomie, les qualités relationnelles, le savoir-être, etc.).
Pour garantir son employabilité, il faut désormais concilier un bagage technique important (des qualifications) et des qualités d'adaptation et de réaction (des compétences). Les qualifications s'appuient sur des validations et des classifications déterminées, alors que les compétences sont d'un ressort plus personnel. Leur évaluation reste encore problématique.


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