La masse monétaire et le crédit
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Les valeurs mobilières désignent des créances librement négociables sur le marché boursier ; elles peuvent être émises par des entreprises, des collectivités publiques ou l'État. On distingue essentiellement :
• les actions qui représentent un titre de propriété (dans les sociétés anonymes principalement) ; elles donnent droit au versement de dividendes (ce dividende dépend du bénéfice de l'entreprise et du mode de répartition choisi).
• les obligations qui constituent un emprunt contracté par un agent économique (entreprises, collectivités publiques...) ; elles donnent droit au versement d’un intérêt déterminé à l'émission.
• La Banque centrale (sous le contrôle de la BCE) : la monnaie papier.
• Les banques de second rang encore appelées banques commerciales : la monnaie scripturale.
Seule la Banque de France (sous le contrôle de la Banque centrale européenne) a le privilège d'émettre les billets de banque (monopole accordé en 1848). L'émission des pièces est placée sous la responsabilité du Trésor public (Hôtel de la monnaie). Toutefois, cette forme de création ne représente qu'une très faible partie de la création monétaire.
Ce sont les banques commerciales encore appelées banques de second rang qui sont à l'origine de l'essentiel de la création monétaire.

Au tout début, les banques commerciales recevaient des liquidités (pièces et billets) déposées par les épargnants (agents économiques à capacité de financement). Elles prêtaient une partie de ces dépôts aux agents économiques à besoin de financement.
Elles se sont toutefois très vite aperçues qu'une infime partie de cette monnaie était utilisée sous la forme de billets et de pièces, et que la très grande majorité des agents économiques privilégiait l'usage des chèques, cartes bleues, virements (supports de la monnaie scripturale)...
Il devenait donc possible de prêter de la monnaie sans qu'il soit nécessaire qu'elle existe matériellement.
• Le mécanisme de la création monétaire
En effet, en accordant un crédit à l'un de ses clients, une banque créée de toutes pièces de la monnaie scripturale. Elle ne dispose pas dans ses caisses des sommes correspondantes sous forme de billets (encore appelées monnaie banque centrale). Chaque crédit accordé prend la forme d'une inscription au crédit du compte de l’emprunteur. Cette monnaie pourra être utilisée pour régler des achats, effectuer des virements, rembourser des créanciers...
Quelle que soit sa forme d'utilisation (billets, chèques, cartes bleues...), cette monnaie réintégrera le circuit monétaire soit dans la banque initialement émettrice du crédit (la banque de l'emprunteur), soit dans une autre banque commerciale.
C'est pourquoi on dit que « les crédits font les dépôts ».
• Le mécanisme de la compensation
Tous les jours, chaque banque commerciale (ou de second rang) fait le point sur l'ensemble des sommes qui lui sont versées en monnaie scripturale (sous forme de chèques, virements, paiements cartes bleues etc.) par les clients des autres banques commerciales. Elle comptabilise ce qu'elle doit aux autres banques commerciales, puis établit ce que les autres banques lui doivent ; enfin par un mécanisme de compensation, elle calcule soit un solde créditeur (les autres banques commerciales lui doivent de l’argent), soit un solde débiteur (c'est elle qui devra procéder à un paiement en faveur des autres banques). Cette opération de compensation ne peut se faire que par des virements sous la forme de monnaie banque centrale (monnaie fiduciaire, c’est-à-dire les pièces et les billets) entre les comptes des banques commerciales tenues par la Banque centrale.
• Le mécanisme de la destruction monétaire
Chaque remboursement de l'emprunteur génère une destruction de la monnaie créée qui vient diminuer la masse monétaire en circulation.
Crédits => Accroissement de
la masse monétaire en circulation
Remboursements => Diminution de la masse
monétaire en circulation
En effet, lorsque les banques commerciales accordent des crédits, elles doivent disposer d'un certain volume de monnaie fiduciaire (pièces et billets) pour satisfaire :
• les besoins de liquidités de leurs clients, d’une part ;
• le paiement aux banques commerciales bénéficiaires du mécanisme de compensation, d’autre part.
C'est ce besoin de liquidités qui permet à la Banque centrale de réguler la création monétaire de la part des banques commerciales. Lorsqu'elle veut diminuer la création monétaire, la BCE augmente ses taux d'intérêt directeur.
Il sera répercuté sur les taux d'intérêt des crédits accordés aux clients des banques commerciales (ménages, entreprises...). Plus le taux d'intérêt payé sera élevé et plus le crédit coûtera cher ce qui découragera les agents économiques d'emprunter ; cela réduira le processus de création monétaire.
La masse monétaire est composée de plusieurs agrégats dont le principal est appelé M1. Cet agrégat est constitué des actifs liquides que sont les pièces, les billets et la monnaie scripturale. Aujourd'hui, la création de pièces et de billets ne représente qu'une part infime de la création monétaire.
La monnaie scripturale représente la majorité de la monnaie créée.
Ce sont les banques de second rang encore appelées banques commerciales qui sont à l'origine de cette création. Lorsqu'une banque commerciale accorde un crédit un agent économique, elle crée de la monnaie ; lorsque le client rembourse ce crédit, il y a destruction de la monnaie créée.
Dans une économie en croissance, les crédits l'emportent sur les remboursements. C'est pourquoi, la Banque centrale doit contrôler cette création qui, si elle était trop importante, serait source d'inflation (hausse des prix).
Ce contrôle est possible car lorsque les banques commerciales accordent des crédits, elles ont besoin de se refinancer en partie auprès de la Banque centrale. En diminuant ou en augmentant le taux d'intérêt du refinancement, la Banque centrale joue ainsi sur le volume de crédits accordés. Plus le taux est élevé, plus le refinancement coûtera cher, plus le crédit accordé aux agents économiques sera coûteux, ce qui réduira la demande de crédits.
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