La France du front et celle de l'arrière
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Comment les Français vivent-ils la guerre totale ?
1. Au front : une mobilisation totale pour le combat
a. S'adapter aux nouvelles conditions de combat
Lors de la déclaration de guerre, persuadés que la
guerre serait courte, les soldats partent au combat
défendre leur pays sans trop se poser de
question.
Mais les Etats-majors ont sous-estimés l'importance de l'artillerie et des nouvelles armes comme par exemple les grenades, les mitrailleuses ou le gaz qui modifient considérablement les conditions de combat et provoquent de terribles boucheries.
Ainsi dans le cas de la France, l'équipement des soldats ne permet pas de
faire face aux pluies d'obus et de aux nouvelles conditions de combat dans les tranchées.
Mais les Etats-majors ont sous-estimés l'importance de l'artillerie et des nouvelles armes comme par exemple les grenades, les mitrailleuses ou le gaz qui modifient considérablement les conditions de combat et provoquent de terribles boucheries.
Ainsi dans le cas de la France, l'équipement des soldats ne permet pas de
faire face aux pluies d'obus et de aux nouvelles conditions de combat dans les tranchées.
b. L'enfer des tranchées
Dans les réseaux de tranchées, les poilus vivent
côte à côte, dans la promiscuité, la
peur, la boue, le froid, au milieu des cadavres et des rats.
L'alimentation est rudimentaire. Le nombre de
mutilés (« les gueules
cassées ») est considérable.
Dans cette promiscuité une grande fraternité se
développe entre des hommes d'origine sociale (ouvriers,
bourgeois...) et ethnique (métropolitains et
colonisés) différente.
Mais la lassitude des combats et la rareté des permissions entraînent en 1917 des mutineries, vite réprimées.
Mais la lassitude des combats et la rareté des permissions entraînent en 1917 des mutineries, vite réprimées.
2. A l'arrière : une mobilisation totale pour
l'effort de guerre
a. Soutenir le front
A l'arrière, toute la population est mobilisée par
l'effort de guerre : c'est la guerre
totale. Les civils doivent ravitailler
les soldats (armes, nourriture) et donner pour
la Patrie dans le cadre des emprunts
nationaux.
Les femmes remplacent les hommes partis au front dans les champs et les usines d'armement, où elles sont surnommées les « munitionnettes ».
Les femmes remplacent les hommes partis au front dans les champs et les usines d'armement, où elles sont surnommées les « munitionnettes ».
b. Des conditions de vie très difficiles
La population subit la pénurie, occupation et
atrocités. L'absence des maris et pères est longue.
Les femmes en deuil se couvrent de noir. Mais la vie
continue...
En outre, l'Etat, comme dans tous les pays en guerre, met tout en œuvre pour contrôler les esprits de cette population : développement du patriotisme, de la propagande et de la répression face à la montée du pacifisme et aux grèves (1917).
En outre, l'Etat, comme dans tous les pays en guerre, met tout en œuvre pour contrôler les esprits de cette population : développement du patriotisme, de la propagande et de la répression face à la montée du pacifisme et aux grèves (1917).
3. La guerre et le phénomène de propagande
a. Les images véhiculées par la guerre
L'image de l'ennemi se dégrade à mesure que le
conflit s'enlise. Ainsi la France, persuadée tout comme
son ennemi de défendre la civilisation, se
représente l'Allemand comme un véritable
barbare.
De même au front, les soldats ont une mauvaise opinion des hommes restés à l'arrière. Ils les considèrent comme des « planqués ». Ils reprochent notamment aux industriels de l'armement (Renault, Boussac) de profiter de la guerre sans en partager les risques.
De même au front, les soldats ont une mauvaise opinion des hommes restés à l'arrière. Ils les considèrent comme des « planqués ». Ils reprochent notamment aux industriels de l'armement (Renault, Boussac) de profiter de la guerre sans en partager les risques.
b." Les balles ne tuent pas »...
La propagande ne donne pas à l'arrière une
idée juste de la guerre : elle la présente
comme peu meurtrière, elle enjolive les conditions de
combat des poilus, qui ressentent alors parfois une
incompréhension de la part de leurs familles.
L'Etat va jusqu'à censurer les lettres adressées par les soldats à leur famille. Ces lettres subissent le contrôle postal dans le but de préserver le moral de l'arrière.
L'Etat va jusqu'à censurer les lettres adressées par les soldats à leur famille. Ces lettres subissent le contrôle postal dans le but de préserver le moral de l'arrière.
L'essentiel
Les conditions de combats sur le front sont difficiles et elles ne cessent de se dégrader à mesure que le conflit s'éternise.
A l'arrière, toute la population (femmes, enfants, personnes âgées) participe à l'effort de guerre. Les souffrances y sont également très nombreuses (rationnement, pénuries...).
Pour éviter d'entamer le moral de cette population, l'Etat développe, la censure qui touche le courrier et la presse ainsi qu'une propagande qui véhicule une fausse image de la guerre.
Les conditions de combats sur le front sont difficiles et elles ne cessent de se dégrader à mesure que le conflit s'éternise.
A l'arrière, toute la population (femmes, enfants, personnes âgées) participe à l'effort de guerre. Les souffrances y sont également très nombreuses (rationnement, pénuries...).
Pour éviter d'entamer le moral de cette population, l'Etat développe, la censure qui touche le courrier et la presse ainsi qu'une propagande qui véhicule une fausse image de la guerre.
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