La formation des salaires
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Objectifs : le prix sur le marché du
travail (le salaire) résulte à la fois d’une
négociation directe entre employé et employeur et,
pour l'essentiel, d'une négociation
générale. Comment se fixe le salaire dans
cette négociation individuelle et collective ?
1. Le salaire
a. Quel salaire ?
• Côté
employeur
Pour l'employeur, le salaire est un coût. Plus l'intensité capitalistique est faible, plus ce coût est élevé. L'employeur a donc intérêt à limiter ce coût pour être compétitif au niveau des prix.
• Côté salarié
Le salaire est le principal revenu des ménages.
• Les différents salaires
- Le salaire de base est négocié entre l'employeur et le salarié. Ce salaire est fonction des diplômes, de l'expérience, de l'offre et de la demande et des conventions collectives. Ce salaire ne peut être inférieur au SMIC.
- Le salaire brut est le salaire de base augmenté des heures supplémentaires et des primes.
- Le salaire net est le salaire brut diminué des cotisations sociales salariales.
Pour l'employeur, le salaire est un coût. Plus l'intensité capitalistique est faible, plus ce coût est élevé. L'employeur a donc intérêt à limiter ce coût pour être compétitif au niveau des prix.
• Côté salarié
Le salaire est le principal revenu des ménages.
• Les différents salaires
- Le salaire de base est négocié entre l'employeur et le salarié. Ce salaire est fonction des diplômes, de l'expérience, de l'offre et de la demande et des conventions collectives. Ce salaire ne peut être inférieur au SMIC.
- Le salaire brut est le salaire de base augmenté des heures supplémentaires et des primes.
- Le salaire net est le salaire brut diminué des cotisations sociales salariales.
b. La loi de l’offre et la demande : un déterminant
du salaire
Le salaire permet l'ajustement entre l'offre et la
demande de travail. La différence de salaire
entre deux individus exerçant le même
métier dans la même entreprise peut s'expliquer par
une différence de productivité. D'après les
économistes libéraux, le salaire s'établit
au niveau de la productivité du travail.
Chaque salarié doit rapporter au moins autant que ce qu'il
coûte. Si le marché du travail est parfaitement
concurrentiel, une entreprise recrutera un salarié
supplémentaire uniquement si sa productivité est
supérieure à son salaire.
D'après la théorie néo-classique, en cas d'excès d'offre de travail sur la demande de travail, le chômage doit inciter les agents sans emploi à proposer leur service à un salaire inférieur à ceux ayant un emploi. Cette pression influence donc à la baisse le niveau des salaires.
Mais sur le marché du travail, le salaire a également des déterminants collectifs.
D'après la théorie néo-classique, en cas d'excès d'offre de travail sur la demande de travail, le chômage doit inciter les agents sans emploi à proposer leur service à un salaire inférieur à ceux ayant un emploi. Cette pression influence donc à la baisse le niveau des salaires.
Mais sur le marché du travail, le salaire a également des déterminants collectifs.
2. Les autres déterminants du salaire
a. Les contraintes légales
• Le SMIC
Le Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) est le salaire horaire en dessous duquel un salarié ne peut être payé. Le SMIC s'impose à toutes les entreprises en France. Par exemple, au 1er mai 2008, ce salaire minimum est de 8,63 € (brut). Le SMIC est révisé au moins une fois par an.
• La convention collective
Une convention collective a pour objet de traiter de l'ensemble des relations collectives entre employeurs et salariés. La négociation des salaires, au niveau d'une branche d'activité ou d'une entreprise, est une obligation légale (au moins une fois par an). De cette négociation découle des salaires minimums de branche. Ces salaires ne peuvent être inférieurs au SMIC.
La présence de syndicats dans les entreprises favorise la négociation collective entre les représentants des employeurs et les représentants des salariés. L'objectif des syndicats représentatifs des salariés est d'obtenir les salaires les plus élevés pour les membres du syndicat mais également pour l'ensemble des salariés de l'entreprise ou de la branche d'activité.
Le Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) est le salaire horaire en dessous duquel un salarié ne peut être payé. Le SMIC s'impose à toutes les entreprises en France. Par exemple, au 1er mai 2008, ce salaire minimum est de 8,63 € (brut). Le SMIC est révisé au moins une fois par an.
• La convention collective
Une convention collective a pour objet de traiter de l'ensemble des relations collectives entre employeurs et salariés. La négociation des salaires, au niveau d'une branche d'activité ou d'une entreprise, est une obligation légale (au moins une fois par an). De cette négociation découle des salaires minimums de branche. Ces salaires ne peuvent être inférieurs au SMIC.
La présence de syndicats dans les entreprises favorise la négociation collective entre les représentants des employeurs et les représentants des salariés. L'objectif des syndicats représentatifs des salariés est d'obtenir les salaires les plus élevés pour les membres du syndicat mais également pour l'ensemble des salariés de l'entreprise ou de la branche d'activité.
b. Les contraintes économiques et sociales
• Le marché et les
marchés
Il existe une multitude de marchés du travail ayant des caractéristiques propres. Ces caractéristiques varient en fonction du secteur d'activité, en fonction du type d'entreprise (publique ou privée, petite ou grande entreprise).
Par exemple, dans le secteur des transports, la négociation des salaires à la SNCF (secteur public avec des syndicats puissants) n'est pas la même que pour une petite entreprise de transport routier privé. Il existe donc une segmentation du marché du travail.
• La discrimination
Les femmes ont des difficultés à accéder aux secteurs les plus rémunérateurs. Elles sont omniprésentes dans le secteur social et dans le secteur de l'éducation. Généralement, à poste équivalent, il existe une différence de rémunération dans le secteur privé. Mais cette discrimination a tendance à diminuer.
Il existe une multitude de marchés du travail ayant des caractéristiques propres. Ces caractéristiques varient en fonction du secteur d'activité, en fonction du type d'entreprise (publique ou privée, petite ou grande entreprise).
Par exemple, dans le secteur des transports, la négociation des salaires à la SNCF (secteur public avec des syndicats puissants) n'est pas la même que pour une petite entreprise de transport routier privé. Il existe donc une segmentation du marché du travail.
• La discrimination
Les femmes ont des difficultés à accéder aux secteurs les plus rémunérateurs. Elles sont omniprésentes dans le secteur social et dans le secteur de l'éducation. Généralement, à poste équivalent, il existe une différence de rémunération dans le secteur privé. Mais cette discrimination a tendance à diminuer.
L'essentiel
Le salaire représente la rémunération du facteur travail. Il est le principal revenu des ménages. Le marché du travail est différent des autres marchés (marché des biens et services, marché des capitaux…). En effet, la loi de l'offre et de la demande ne s'applique que partiellement sur le marché du travail car il existe des contraintes légales (exemple : SMIC) ou conventionnelles (exemple : convention collective). De plus, le marché du travail est segmenté, c'est-à-dire que les conditions de rémunération varient d'un secteur d'activité à un autre.
Le salaire représente la rémunération du facteur travail. Il est le principal revenu des ménages. Le marché du travail est différent des autres marchés (marché des biens et services, marché des capitaux…). En effet, la loi de l'offre et de la demande ne s'applique que partiellement sur le marché du travail car il existe des contraintes légales (exemple : SMIC) ou conventionnelles (exemple : convention collective). De plus, le marché du travail est segmenté, c'est-à-dire que les conditions de rémunération varient d'un secteur d'activité à un autre.
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !