La famille : un phénomène culturel
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- Quiz et exercices
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Nous sommes habitués à des formes de familles
classiques telles que la famille
nucléaire, qui est dominante dans les pays
occidentaux, mais cela n’a rien de normal dans
d’autres sociétés. De plus, les relations qui
unissent les membres de la famille sont aussi très
différentes d’une société à
l’autre.
Dans les pays les moins développés les formes familiales restent essentiellement communautaires, mais elles peuvent prendre des formes différentes. Dans certaines sociétés notamment africaines, un seul homme peut avoir plusieurs épouses et donc former une famille très élargie avec tous les enfants et ses coépouses.
Au Tibet, ce sont les femmes qui peuvent avoir plusieurs maris. Une femme épouse donc successivement les frères de son mari à intervalle d’un an. Il n’y a jamais plus d’un mari au foyer, les autres s’absentant à tour de rôle pour le commerce au long cours.
On voit donc se tisser de nouveaux liens après un divorce entre les parents qui doivent s’entendre un minimum pour qu’ils puissent chacun voir leurs enfants mais aussi entre les parents et les enfants, les liens tissés sont parfois plus forts du fait de l’absence d’un des parents.
Les relations familiales dans certaines sociétés peuvent être très différentes de la nôtre. Dans certaines tribus africaines, les femmes stériles doivent quitter leurs maris et retourner dans leur famille d’origine. Elles y sont alors considérées comme des hommes, ont du bétail et peuvent ainsi se marier avec une femme dont elles deviendront le « mari ».
• alliance : le lien entre les adultes, par exemple le mariage,
• filiation : lien qui unit les parents aux enfants,
• germanité : lien entre les enfants.
Tous ces liens sont différents d’une société ou d’une époque à l’autre comme on a pu le voir avec les exemples précédents.
• monogamie : alliance avec un seul conjoint.
• polygamie : on peut avoir plusieurs conjoints. Si c’est un homme qui a plusieurs femmes on parle de polygynie (Afrique, Moyen-orient), dans le cas inverse on parle de polyandrie (Tibet par exemple). La polygynie est plus courante mais toute forme de polygamie est interdite dans les pays occidentaux.
Le choix du conjoint apparaît aussi comme un phénomène social. En effet on constate que « qui se ressemble, s’assemble » comme le dit le dicton populaire, en d’autres termes, les mariages sont plus fréquents à l’intérieur de groupes sociaux ethniques, religieux mais aussi professionnels.
On constate que les ouvriers se marient plus avec des ouvrières ou des employées (respectivement 61,5 % et 39 %) qu’avec des femmes cadres (7,4 %). Inversement les hommes cadres épousent des femmes cadres (48 %) et peu d’ouvrières (2,8 %).
Dans le cas de mariages dans le même milieu social, on parle d’homogamie.
Cela s’explique par les modes de vie qui sont similaires, lieux de rencontres, goûts, loisirs…
Chez les Mossi du Burkina Faso, dans les grandes familles polygames, on fait une répartition des enfants entre les coépouses ce qui fait que la mère sociale (qui s’en occupe) est rarement la mère biologique.
Au travers de ces exemples, on comprend que la famille soit un phénomène culturel, les formes, les relations familiales et les liens de parenté sont très divers d’une société à une autre, d’une époque à l’autre. La famille nucléaire encore dominante chez nous évolue rapidement notamment avec la monté des séparations de couples. Les relations entre les couples sont sociales, le nombre comme le choix du conjoint répondent à des normes sociales comme l’homogamie. La filiation elle-même n’est pas exclusivement naturelle, car c’est la société qui réinterprète les relations entre les enfants et leurs parents au travers de règles comme on peut le voir dans le cadre de l’adoption.
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