La croissance de l’Italie centrale

Géographiquement, la partie de l’Italie que l’on appelle la « troisième Italie » se situe entre le Nord-Ouest et le Mezzogiorno et englobe les villes historiques comme Venise, Florence ou Rome. Elle a des milieux naturels variés : les montagnes des Apennins, la plaine littorale autour de Rome, la plaine agricole à l’Ouest de Venise, les collines de Toscane.

© M.TOURAINE(RF)-PIXLAND/Jupiterimages Doc. Monument pour Victor-Emmanuel II à Rome, le roi piémontais ayant réalisé l'union italienne

Cette partie de l’Italie comprend les villes historiques les plus connues : Venise, Florence, Sienne, Rome. Ces villes contiennent des trésors artistiques qui s’étendent de l’Antiquité pour Rome à la Renaissance pour Florence. Quant à Venise, elle est connue pour être la destination romantique européenne.

© NASA Doc. Rome et le Latium

Depuis les années 1980, un ensemble de régions du centre (Toscane, Emilie-Romagne) et du Nord-Est (Vénétie) ont connu un développement industriel plus tardif que l’Italie du Nord-Ouest et montrent un dynamisme économique encore inexistant dans le Sud.

© M.TOURAINE(RF)-PIXLAND/Jupiterimages Doc. Montalcino, Toscane

Le dynamisme repose sur l’industrie et est le résultat d’une combinaison entre plusieurs éléments :

• un réseau dense de villes petites et moyennes ;

• un réseau de petites et moyennes entreprises dynamiques (souvent une entreprise pour dix habitants) qui ont créé entre elles des relations utiles (échanges de services, de compétences, de main-d’œuvre…) ;

• des spécialisations très pointues compétitives à l’échelle internationale (textile, technologies biomédicales, céramique, agroalimentaire…) ;

• une organisation très souple du travail : travail familial, au noir, échanges de salariés avec des entreprises voisines.