La classification des espèces
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L'espèce est l'unité de base de la classification des êtres vivants. Elle correspond à un ensemble d'individus interféconds possédant en commun un certain nombre de caractères anatomiques et physiologiques. Elle est définie par des critères de morphologie.
Comment est réalisée la classification des espèces ?
Le critère d'interfécondité n'étant pas toujours applicable, ce sont surtout les ressemblances entre individus qui sont recherchées afin de déterminer « qui est proche de qui ».
Pour classer les différentes espèces, les scientifiques recherchent donc les relations de parenté entre différents individus, c'est-à-dire les caractères homologues (d'organisation similaire). Ainsi, les espèces peuvent se regrouper sur la base de caractères et de ressemblances partagées, afin de définir le genre, la famille, l'ordre, la classe, l'embranchement et le règne : il s'agit d'une véritable classification, très hiérarchisée.
Une simple observation d'un individu permet souvent de
déterminer à quel groupe il appartient : les
reptiles possèdent des écailles, les oiseaux des
plumes, les mammifères des poils, etc.
On définit ainsi pour chaque caractère un
état primitif commun à plusieurs groupes
et un état évolué propre
à chaque groupe.
• L'homologie anatomique : des
structures anatomiques homologues possèdent la
même organisation d'ensemble, la même origine
embryologique. Ainsi, l'aile d'un oiseau ou le bras d'un Homme
ont la même structure et la même fonction :
ils sont homologues. Ils ont donc un squelette
comparable : cela traduit une certaine parenté et
une origine commune du membre
étudié.
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Doc. Exemple d'homologie anatomique. |
• L'homologie moléculaire : de nombreuses protéines sont dites homologues, c'est-à-dire qu'elles sont semblables dans leur structure et leur fonction, mais possèdent des séquences en acides aminés différentes. Deux molécules seront d'autant plus proches l'une de l'autre qu'elles possèdent le plus d'acides aminés en commun. Cette ressemblance résulte d'une similitude au niveau des gènes (gènes homologues).
On établit ainsi le degré de parenté entre groupes d'espèces vivants : deux espèces ont un degré de parenté d'autant plus étroit qu'ils ont en commun un nombre important de caractères. On représente ces liens de parenté à l'aide d'un arbre phylogénétique.
– les nœuds correspondent à d'hypothétiques ancêtres ;
– les branches définissent les parentés entre ancêtres et descendants.
La longueur de la branche traduit le nombre de changements
évolutifs survenus entre l'ancêtre et sa
descendance.
La présence d'un nœud avec séparation
d'une branche mère en deux branches filles correspond
à l'apparition d'un nouveau caractère qui
était absent auparavant et qui sera commun à
tous les groupes « en aval » de ce
nœud.
La classification des espèces repose sur la
recherche de liens et relations de parenté entre
individus : la parenté est d'autant plus
étroite que le nombre de caractères en commun
est élevé.
Des relations de parenté peuvent être
proposées à partir de caractéristiques
morphologiques, anatomiques, embryologiques ou à
partir de comparaisons au niveau moléculaire de
séquences de gènes ou de
protéines.
Ce sont ces liens de parenté établis qui permettent de construire des arbres phylogénétiques.
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