La Chine, nouvelle puissance économique.
A titre expérimental, des zones économiques spéciales (ZES) ont été créées en 1980 sur le littoral (à Shenzhen par exemple) avec une fiscalité et des lois sociales avantageuses, dans le but d’attirer les capitaux étrangers. Au cours des années 1980 et 1990, une large partie du secteur productif d’état a été privatisé.
Face au succès des ZES, le dispositif a été élargi à d’autres régions du littoral chinois. En 1992, Deng Xiaoping lance publiquement le concept étonnant « d’économie socialiste de marché » : le pouvoir reste communiste mais le système économique s’oriente vers le capitalisme. Le pays se dote de bourses et fait son entrée à l’OMC en 2002.
Les provinces littorales sont désormais « l’atelier du monde » et le « made in China » devient la norme (20% des textiles mondiaux, 70% des jouets et 98% des articles de Noël par exemple). La Chine est ainsi en 2006 le troisième exportateur mondial (après les Etats-Unis et l’Allemagne, mais devant le Japon). Au rythme actuel de la croissance, il est très probable qu’elle devienne la première puissance économique du monde en 2050.
Le pays attire les capitaux étrangers (c’est le premier pôle d’accueil des IDE, Investissements direct à l'étranger) venus de la diaspora chinoise d’Asie et plus largement du reste de la Triade (Japon, Etats-Unis, Union européenne). Les multinationales étrangères y implantent leur centre de production et les transnationales purement chinoises prennent aussi de l’importance (TCL dans l’électroménager, China Petroleum pour les hydrocarbures ou Lénovo, 3e fabricant mondial d’ordinateurs).
Les métropoles chinoises s’embellissent en laissant une place de plus en plus importante aux automobiles, signe de l’enrichissement d’une nouvelle classe moyenne avide de consommation.
Les ports profitent d’une économie largement ouverte vers la façade maritime. Des travaux importants ont augmenté la capacité du port de Shanghai, devenu depuis 2005 1er port mondial de marchandises. Pour alimenter ses industries et ses marchés de consommation, la Chine importe des quantités importantes de matières premières, faisant gonfler leur cours mondiaux.
La prospérité a aussi inégalement enrichi les chinois. Des « nouveaux riches » affichent ostensiblement leur fortune alors que les conditions de vie (et de travail) des ouvriers sont souvent très difficiles.
Les inégalités sont aussi spatiales. Les revenus dans les provinces littorales (plus de la moitié de la production industrielle totale) sont nettement supérieurs au reste du pays (la Chine de l’intérieur, soit 70% du territoire). Le PIB/habitants à Shanghai est trois à quatre fois plus élevé que dans le Yunnan (Province du sud-ouest de la Chine). Le gouvernement chinois essaye de réduire ces écarts, mais l’inertie économique est difficile à changer (les capitaux étrangers s’intéressent surtout à la façade maritime).
Enfin, les campagnes ont été tenues à l’écart d’une croissance surtout urbaine. Les conditions de vie y sont toujours difficiles et elles se contentent bien souvent de fournir la main d’œuvre nécessaire aux usines de la côte.
La Chine s’est ouverte au commerce mondial depuis 1979, d’abord par des Zones Economiques Spéciales (ZES), puis plus largement en privatisant les entreprises d’état et en favorisant l’arrivée d’investissements étrangers. Cela a permis un décollage économique rapide et très important (10% de croissance/an en moyenne dans les années 1990) et l’enrichissement d’une nouvelle classe moyenne. Le pays est devenu le 3e exportateur de la planète. Toutefois, cette croissance est inégale selon les espaces et favorisent plutôt les provinces littorales que l’intérieur du pays plus pauvre.

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