L'invasion de l'URSS
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Afin d’abattre les démocraties occidentales, Hitler pactise avec l'U.R.S.S. en 1939. Le pacte de non-agression germano-soviétique est signé par Molotov et Ribbentrop le 23 août 1939.
Ce pacte converge avec les intérêts
développés par Staline : protéger son
pays, mal remis des purges "politiques" et de la
désorganisation consécutive de son
état-major de tout interventionnisme du géant
soviétique.
De plus l'U.R.S.S. en signant ce pacte profite de la blitzkrieg
lancée par l’Allemagne sur la Pologne le
1er septembre, pour l’envahir à son
tour le 17 septembre 1939.
Elle profite aussi de l'apport technologique militaire allemand
et teste ses nouveaux équipements dans une rude guerre
menée contre la Finlande (30 novembre 1939-12 mars
1940).
Cependant la signature du pacte germano-soviétique n’est pour Hitler qu’un leurre, afin de retarder la confrontation avec le géant soviétique.
La signature du pacte germano-soviétique n'était pour Hitler qu’une formule transitoire pour une confrontation directe retardée.
A partir de 1940, les relations se détériorent progressivement.
L’URSS présente en 1940 un mémorandum afin
d’adhérer au pacte tripartite, Allemagne- Italie-
Japon, renouvelé en septembre 1940 : elle ne
reçoit pas de réponse. Hitler est en train
d'étudier le plan Barbarossa.
Les troupes nazies envahissent la Yougoslavie, pourtant
alliée de l'U.R.S.S.
L'URSS refusant de croire à l'imminence de
l'invasion signe un pacte de non-agression avec
le Japon (13 avril 1941) et renouvelle le pacte
économique avec l'Allemagne.
Ainsi Hitler, encouragé par son ministre des affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, prône dès septembre 1940 la destruction de l'U.R.S.S., tandis que Staline ne manifeste aucune velléité offensive envers l’Allemagne hitlérienne, traitée jusqu'au bout en puissance amie.
L'invasion de l'Union soviétique est secrètement fixée au 15 mai. Cependant le Führer doit retarder son plan de cinq semaines pour mettre au pas les Balkans (retard lourd de conséquences). Le 22 juin 1941 commence finalement l'invasion de l'URSS par l'Allemagne.
Pour Hitler la destruction de l’U.R.S.S répond à trois motivations :
→ Idéologiques, car dans sa vison
raciale de l'Humanité, les Slaves appartiennent à
une « race inférieure » qu'il
convient de traiter comme des esclaves.
De plus le nazisme se définit comme la doctrine la plus
violemment hostile au communisme, dont l'U.R.S.S. est la
patrie.
→ Economiques, car l'U.R.S.S. est convoitée pour ses richesses : zones industrielles de Leningrad et Moscou, grenier céréalier ukrainien et pétrole caucasien.
→ Stratégiques, car à l'ouest seul le Royaume-Uni résiste. Selon Hitler une victoire rapide sur l'U.R.S.S. contraindrait le Royaume Uni à traiter et à négocier un armistice qui mettrait fin à la guerre.
Avec 3 millions d'hommes, 3300 chars et 5000 avions, la Wehrmacht pénètre rapidement en U.R.S.S. La réussite de la Blitzkrieg est amplifiée par les faiblesses d’une Armée rouge démoralisée et exsangue par les purges staliniennes.
L'Armée Rouge recule partout, tandis que Staline impose
la politique de la terre brûlée :
détruire les récoltes, brûler les
arbres… afin que l'armée allemande ne
trouve rien, compliquant ainsi la logistique d'une armée
de 3 millions de soldats en campagne.
Par ailleurs, tout l'appareil de production industriel est
démonté et reconstruit à l'est de l'Oural.
Le 9 septembre 1941 débute le siège de Leningrad -avec l'aide d'une Finlande vindicative- et la Wehrmacht est aux portes de Moscou le 16 novembre.
Cette armée ne trouve que des ruines, tandis que l'arrivée de l'hiver, l'éloignement de ses bases, la dispersion du front et le harcèlement des partisans soviétiques l'affaiblissent toujours plus.
Les nazis maltraitent les prisonniers, multiplient les
exécutions sommaires de civils et surtout entament
l'extermination des juifs.
Dès le mois de juin 1941, les Einsatzgruppen fusillent
ou gazent dans des camions tous les Juifs rencontrés.
A la fin de l'année 1941, le décret Nuit et Brouillard prévoit à terme de faire disparaître l'ensemble de cette communauté, et le 20 janvier 1942, la Conférence de Wannsee met en place la Solution Finale, tandis que les premiers camps d'extermination sont érigés dans la Pologne nazie.
La « blitzkrieg » initiale connaît son premier échec devant Moscou le 20 décembre 1941 : la capitale n'est pas tombée et les Russes initient une première contre-offensive vers le Dniepr et Smolensk durant l'hiver 1941-42.
Entamé le 9 septembre 1941, le siège de Leningrad s'éternise et mobilise un tiers des effectifs militaires.
Finalement, l'ancienne capitale ne cède pas et l'état-major allemand porte son effort sur la plaine du Don et de la Volga afin de prendre possession des champs pétrolifères du Caucase et de tenir Stalingrad.
Le Don est atteint le 27 juillet, la Volga le 23 août. Cependant le dessein initial n'est pas atteint : le pétrole de Bakou reste soviétique.
Pour les deux camps, Stalingrad, ville
industrielle de 600 000 habitants, est un symbole
:
pour les Allemands, la prise de cette ville éponyme du
dictateur soviétique est un objectif prioritaire pour
couper les voies de ravitaillement des Soviétiques ;
pour les Soviétiques, tenir est une détermination
suffisante à la mobilisation patriotique des troupes.
Le 12 septembre la Wehrmacht pénètre dans
Stalingrad et se bat pour chaque immeuble.
Un bombardement réduit la ville à un champ de
ruines et fait 40.000 victimes dans la population civile,
évacuée avec retard.
Sur la rive gauche de la Volga, les Soviétiques de
Rokossovski résistent farouchement et retiennent au
combat la VIe armée allemande de Von Paulus,
tandis que sur ses flancs nord et sud, le reste de la Wehrmacht
et les auxiliaires roumains et italiens sont
débordés. Von Paulus est encerclé et se
rend le 2 février 1943.
Cette défaite allemande marque un tournant
dans la guerre.
La conquête de l'U.R.S.S. échoue et au printemps 1944, tout le territoire soviétique est reconquis. Les Russes pénètrent ensuite en Pologne et dans les Balkans, et se retrouvent aux portes de l’Allemagne en février 1945.
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