L'importance de la Recherche & Développement, l'institutionnalisation de la recherche et les interventions de l'État
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1. Les dépenses de recherche et de développement
(R&D) sont un facteur clé
de la croissance des entreprises et des
économies
a. La R&D : facteur clé de la réussite des
entreprises
L’impact du processus d’innovation et des
dépenses de recherches et développement sur les
entreprises est très important. En effet, une entreprise
grâce ces dépenses va accroître son
chiffre d’affaires en produits
nouveaux et en produits protégés
par des brevets et aussi augmenter ses niveaux
de productivités. Les brevets eux-mêmes
sont une source de profits pour les entreprises
lorsqu’elles les revendent à d’autres
entreprises. Les dépenses de recherche et de
développement sont ainsi devenues fondamentales dans les
grandes entreprises car elles leur assurent une source de
croissance élevée exigée par les
propriétaires du capital.
Aujourd’hui, le développement des fonds d’investissement en capital risque pour financer ces dépenses a permis même aux petites entreprises de se financer. Les sociétés de capital risque collectent des fonds qu’elles placent sous forme de capital dans les sociétés de hautes technologies innovantes.
L’exemple des entreprises des technologies de l’information et de la communication avec la Silicon Valley en Californie a mis en avant l’importance de ce type de financement et à engendrer un processus d’innovation permanent.
Ainsi les entreprises mais aussi les économies les plus dynamiques sont celles qui se caractérisent aujourd’hui par des niveaux de dépenses de recherche et de développement très élevés. Les innovations augmentent le niveau de compétitivité des activités économiques tant sur le plan des prix que de la qualité.
Aujourd’hui, le développement des fonds d’investissement en capital risque pour financer ces dépenses a permis même aux petites entreprises de se financer. Les sociétés de capital risque collectent des fonds qu’elles placent sous forme de capital dans les sociétés de hautes technologies innovantes.
L’exemple des entreprises des technologies de l’information et de la communication avec la Silicon Valley en Californie a mis en avant l’importance de ce type de financement et à engendrer un processus d’innovation permanent.
Ainsi les entreprises mais aussi les économies les plus dynamiques sont celles qui se caractérisent aujourd’hui par des niveaux de dépenses de recherche et de développement très élevés. Les innovations augmentent le niveau de compétitivité des activités économiques tant sur le plan des prix que de la qualité.
b. L’institutionnalisation de la recherche
Comment expliquer que dans la plupart des grandes entreprises le
processus d’innovation soit devenu une routine et une
nécessité ? Les grandes entreprises disposent
de moyens financiers très importants
comparés aux petites entreprises, qui leur permettent
d’investir dans des dépenses de recherches
et de développement de façon
systématique. Le risque pour une grande entreprise qui a
souvent plusieurs activités est généralement
mieux réparti que dans le cas des petites entreprises.
La croissance de l’entreprise est le but essentiel de ses dirigeants. La production permanente de nouveaux produits est une source de croissance importante pour les grandes entreprises. On peut prendre l’exemple d’Apple qui investit de façon très importante dans la recherche de nouveaux produits afin de conquérir de nouveaux marchés. La situation de monopole ou d’oligopole qui découle du processus d’innovation favorise les grandes entreprises par des économies d’échelle très élevées en répartissant les coûts en terme de dépenses et de développement sur une quantité de produits fabriqués très importante. La recherche et le développement dans les grandes entreprises est devenue une activité stratégique ayant sa propre autonomie et à laquelle on consacre des budgets très importants.
La crainte de Schumpeter était de voir le processus d’innovation devenir une routine qui fasse disparaître la figure de l’entrepreneur innovateur individuel et du même coup de réduire la capacité d’innovation de l’économie en général. Cette crainte est loin d'être fondée lorsque l’on mesure les efforts d’innovations qui, loin d’avoir diminué, semblent au contraire avoir pris une place considérable dans les économies contemporaines.
La croissance de l’entreprise est le but essentiel de ses dirigeants. La production permanente de nouveaux produits est une source de croissance importante pour les grandes entreprises. On peut prendre l’exemple d’Apple qui investit de façon très importante dans la recherche de nouveaux produits afin de conquérir de nouveaux marchés. La situation de monopole ou d’oligopole qui découle du processus d’innovation favorise les grandes entreprises par des économies d’échelle très élevées en répartissant les coûts en terme de dépenses et de développement sur une quantité de produits fabriqués très importante. La recherche et le développement dans les grandes entreprises est devenue une activité stratégique ayant sa propre autonomie et à laquelle on consacre des budgets très importants.
La crainte de Schumpeter était de voir le processus d’innovation devenir une routine qui fasse disparaître la figure de l’entrepreneur innovateur individuel et du même coup de réduire la capacité d’innovation de l’économie en général. Cette crainte est loin d'être fondée lorsque l’on mesure les efforts d’innovations qui, loin d’avoir diminué, semblent au contraire avoir pris une place considérable dans les économies contemporaines.
2. Les interventions de l’État en matière
d’innovations et de R&D
Les théoriciens de la croissance
endogène ont souligné l’importance des
dépenses publiques en matière
d’innovations et de recherche et de développement. Les
dépenses d’investissements innovants peuvent
être considérées comme des dépenses
permettant la production de biens publics dont le rendement social
produit des effets positifs externes. Les
externalités positives qui découlent
de telles dépenses favorisent le dynamisme de
l’activité économique et la croissance des
économies concernées.
a. Le rendement social des investissements innovants est
supérieur à leur rendement privé
L’éducation, le financement de la formation de
chercheurs, le financement de programmes publics de recherches
fondamentales, la mise en réseau des acteurs
publics et privés favorisant les transferts de
technologies et les processus d’innovations, sont autant
d’instruments permettant de renforcer le dynamisme de la
croissance économique.
Les pouvoirs publics participent aussi de façon directe au financement des investissements des entreprises innovantes leur permettant de réduire les risques encourus. Ces financements publics interviennent la plupart du temps au début des projets des entreprises innovantes. Les entreprises intègrent d’ailleurs assez souvent dans leurs calculs de coûts et de rentabilité ces financements publics comme cela est le cas aux États-Unis dans les dépenses publiques d’armement.
L’importance de la coordination des efforts de recherches entre partenaires privés et partenaires publics est de plus en plus mise avant dans l’analyse de la réussite économique. L’exemple des accords de partenariats entre entreprises privées et organismes de recherches publics comme les départements de recherches des universités ou les organismes nationaux tel que le Centre national de la recherche scientifique en France (CNRS) peuvent favoriser la mise en développement de découverte fondamentale ayant des objectifs commerciaux. On peut prendre aussi l’exemple en France du développement des pôles de compétitivité axés sur la mise en réseau de ces partenaires, même si le bilan pour l’instant semble assez mitigé.
Les pouvoirs publics participent aussi de façon directe au financement des investissements des entreprises innovantes leur permettant de réduire les risques encourus. Ces financements publics interviennent la plupart du temps au début des projets des entreprises innovantes. Les entreprises intègrent d’ailleurs assez souvent dans leurs calculs de coûts et de rentabilité ces financements publics comme cela est le cas aux États-Unis dans les dépenses publiques d’armement.
L’importance de la coordination des efforts de recherches entre partenaires privés et partenaires publics est de plus en plus mise avant dans l’analyse de la réussite économique. L’exemple des accords de partenariats entre entreprises privées et organismes de recherches publics comme les départements de recherches des universités ou les organismes nationaux tel que le Centre national de la recherche scientifique en France (CNRS) peuvent favoriser la mise en développement de découverte fondamentale ayant des objectifs commerciaux. On peut prendre aussi l’exemple en France du développement des pôles de compétitivité axés sur la mise en réseau de ces partenaires, même si le bilan pour l’instant semble assez mitigé.
b. Les dépenses publiques favorisant les
innovations : une clé de la croissance
La compétitivité prix et
qualité de l’économie d’un
pays dépend entre autres choses de sa capacité
à innover et à maintenir ses avantages absolus
découlant de ces innovations. Les dépenses
publiques de recherche peuvent favoriser l’augmentation de
la productivité des facteurs de production.
L’exemple du Japon avec un ministère spécialisé, le MITI (Ministry of International Trade and Industry), dans les années 60 et 70 favorisant les transferts de technologies sur son territoire en est un exemple probant.
Les pouvoirs publics peuvent à travers la législation, exemple du système de brevets européens dans le cadre de l’Union européenne, mais aussi grâce aux dépenses publiques, favoriser la rentabilité des investissements en termes de recherche et développement des entreprises en réduisant les risques et les incertitudes liés à telles dépenses. Parmi les objectifs que l’Union européenne s’est fixé, figure celui d’une augmentation des dépenses de recherches et de développement, et la création en Europe d’une véritable société de la connaissance qui favoriserait la compétitivité des économies des pays membres.
L’exemple du Japon avec un ministère spécialisé, le MITI (Ministry of International Trade and Industry), dans les années 60 et 70 favorisant les transferts de technologies sur son territoire en est un exemple probant.
Les pouvoirs publics peuvent à travers la législation, exemple du système de brevets européens dans le cadre de l’Union européenne, mais aussi grâce aux dépenses publiques, favoriser la rentabilité des investissements en termes de recherche et développement des entreprises en réduisant les risques et les incertitudes liés à telles dépenses. Parmi les objectifs que l’Union européenne s’est fixé, figure celui d’une augmentation des dépenses de recherches et de développement, et la création en Europe d’une véritable société de la connaissance qui favoriserait la compétitivité des économies des pays membres.
L’essentiel
Les dépenses de recherche et de développement constituent aujourd’hui un des facteurs clé de la réussite des entreprises et de la compétitivité des économies dans le monde. Les avantages absolus tirés de ces efforts d’innovations sont un facteur de croissance pour les entreprises innovantes mais aussi pour l’ensemble de l’économie. Le rôle des pouvoirs publics dans les processus d’innovation est fondamental car ils apportent à la fois les moyens, les structures et les moyens humains (recherche fondamentale, éducation) qui permettent l’émergence de ces innovations.
Les dépenses de recherche et de développement constituent aujourd’hui un des facteurs clé de la réussite des entreprises et de la compétitivité des économies dans le monde. Les avantages absolus tirés de ces efforts d’innovations sont un facteur de croissance pour les entreprises innovantes mais aussi pour l’ensemble de l’économie. Le rôle des pouvoirs publics dans les processus d’innovation est fondamental car ils apportent à la fois les moyens, les structures et les moyens humains (recherche fondamentale, éducation) qui permettent l’émergence de ces innovations.
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