Lexpertise scientifique et technique dans la démocratie
Quels sont les risques liés au progrès technique et scientifique ? Comment l'État et les citoyens doivent-ils appréhender ces risques ?
Par ailleurs, le nucléaire pose aussi des problèmes au niveau de la gestion des déchets. Ces déchets restent actifs pendant plusieurs centaines d'années malgré le retraitement qu’on leur fait subir. On ne sait où et comment les stocker.
En 2006, une loi sur les recherches relatives à la gestion des déchets radioactifs a été promulguée. Cette loi institue un plan national de gestion des matières et déchets radioactifs et fixe un programme de recherches et de travaux, assorti d’un calendrier pour le mettre en œuvre. Ce plan de gestion des déchets comprend 3 phases essentielles : traitement des combustibles nucléaires usés, conditionnement des déchets ne pouvant être recyclés, stockage réversible en couche géologique profonde….
La recherche médicale et la génétique plus particulièrement, permettent aujourd’hui de traiter des maladies jusque-là incurables (stérilité résolue avec les bébés-éprouvette, gènes renforcés des bébés-bulle). Mais on peut craindre les dérives que peut entraîner la recherche scientifique.
L'eugénisme, une science consacrée à l'amélioration des caractères génétiques humains, a déjà eu de graves conséquences dans les années trente et quarante, et est aujourd'hui considéré dans la législation française comme un « crime contre l'espèce humaine ». Les découvertes liées au clonage a permis de cloner des animaux (la brebis Dolly), mais aujourd'hui certains veulent aller plus loin en clonant des humains, avec toutes les questions éthiques que ça implique. Enfin, l'homme peut ne plus réussir à maîtriser ce qu'il a créé, les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) en sont aujourd'hui un exemple.
- 1994 : première loi sur la bioéthique en France ;
- 1997 : Déclaration universelle sur le génome humain par l’UNESCO ;
- 1998 : Convention européenne des droits de l’homme sur le clonage humain.
La loi de 1994 a été modifiée le 6 août 2004. Elle autorise dorénavant la recherche sur l'embryon et sur les cellules souches embryonnaires à titre dérogatoire (exceptionnel), en interdisant toujours toute forme de clonage, entre autres. Actuellement, la question de la gestation pour autrui (les mères porteuses) soulève un vif débat dans le milieu scientifique, qui interpelle les législateurs.
Par ailleurs, il peut s’engager au sein d’associations telles que Greenpeace pour faire pression sur les gouvernements afin qu’ils prennent des mesures visant à contrôler la science et les techniques.
Les risques liés au progrès scientifique sont essentiellement d'ordre éthique, puisqu'aujourd'hui la science permet de manipuler le génome humain, avec les avancées médicales et paradoxalement les dérives que cela peut induire. Par ailleurs, la technique a permis l'utilisation de l'énergie nucléaire, mais celle-ci peut provoquer de la pollution et des risques directs pour l'homme.
L'État appréhende ces risques par la législation, par exemple sur le traitement des déchets radioactifs, ou avec la loi sur la bioéthique.

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