L'évolution du chômage
1. Structure et variation du chômage
a. Le chômage : quelles définitions ?
Le chômage représente l'écart entre les
offres et les demandes d'emploi sur le marché du travail.
Il a beaucoup augmenté au cours des
années 1970 dans l'ensemble des pays
développés. La France a été
particulièrement touchée. Le pays comptait
3,5 millions de chômeurs au milieu des
années 1990.
Officiellement, deux définitions existent : le chômage au sens du Bureau international du travail (BIT), et le chômage au sens de l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi). L'INSEE retient les critères établis par le BIT pour donner régulièrement le chiffre des « personnes sans emploi à la recherche d'un emploi » (PSERE) : il faut être sans emploi, à la recherche effective d'un emploi, sans avoir travaillé plus d'une heure dans la semaine précédant l'enquête.
L'ANPE recense quant à elle « les demandeurs d'emploi en fin de mois » (DEFM) qu'elle répartit en 8 catégories, la première catégorie dénombrant les chômeurs à la recherche d'un contrat définitif à temps plein, n'ayant pas travaillé plus de 78 heures le mois précédent.
Officiellement, deux définitions existent : le chômage au sens du Bureau international du travail (BIT), et le chômage au sens de l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi). L'INSEE retient les critères établis par le BIT pour donner régulièrement le chiffre des « personnes sans emploi à la recherche d'un emploi » (PSERE) : il faut être sans emploi, à la recherche effective d'un emploi, sans avoir travaillé plus d'une heure dans la semaine précédant l'enquête.
L'ANPE recense quant à elle « les demandeurs d'emploi en fin de mois » (DEFM) qu'elle répartit en 8 catégories, la première catégorie dénombrant les chômeurs à la recherche d'un contrat définitif à temps plein, n'ayant pas travaillé plus de 78 heures le mois précédent.
b. La baisse récente du chômage
Depuis 1997, le chômage a baissé de façon
très sensible. Le taux de chômage est ainsi
passé de 12,5 % des actifs à un peu plus
de 9 % en 2007, selon les statistiques
officielles.
Il y a plusieurs explications à cela. Tout d'abord, la croissance économique a été plus forte, incitant les employeurs à recruter du personnel supplémentaire. Ensuite, le gouvernement a favorisé l'emploi public, avec les emplois-jeunes notamment. Enfin, la réduction du temps de travail à 35 heures hebdomadaires a permis de créer quelques milliers d'emplois... Reste à savoir si cette baisse du chômage sera durable.
Il y a plusieurs explications à cela. Tout d'abord, la croissance économique a été plus forte, incitant les employeurs à recruter du personnel supplémentaire. Ensuite, le gouvernement a favorisé l'emploi public, avec les emplois-jeunes notamment. Enfin, la réduction du temps de travail à 35 heures hebdomadaires a permis de créer quelques milliers d'emplois... Reste à savoir si cette baisse du chômage sera durable.
2. Le développement de situations complexes
a. Des frontières de plus en plus floues
Les statistiques officielles du chômage rendent-elles
réellement compte de la réalité ? Les
frontières entre emploi, inactivité et
chômage sont en effet de plus en plus
perméables.
Par exemple, les temps partiels subis sont une sorte de semi-chômage pour les salariés dans cette posture. Les préretraites sont souvent un moyen d'éviter l'inscription au chômage pour les plus âgés, mais elles signifient néanmoins une mise à l'écart du monde du travail. Les chômeurs découragés qui ne sont plus recensés dans la statistique officielle ne sont-il pas sans emploi ? Le statut du travail clandestin est lui aussi peu clair.
On présente souvent ces différents cas par 3 cercles concentriques :

J. Freyssinet, Le Chômage, La Découverte, coll. « Repères », 1998.
Par exemple, les temps partiels subis sont une sorte de semi-chômage pour les salariés dans cette posture. Les préretraites sont souvent un moyen d'éviter l'inscription au chômage pour les plus âgés, mais elles signifient néanmoins une mise à l'écart du monde du travail. Les chômeurs découragés qui ne sont plus recensés dans la statistique officielle ne sont-il pas sans emploi ? Le statut du travail clandestin est lui aussi peu clair.
On présente souvent ces différents cas par 3 cercles concentriques :

J. Freyssinet, Le Chômage, La Découverte, coll. « Repères », 1998.
b. Le halo persistant du chômage
Il ne faut pas oublier qu'une partie des travailleurs est en
situation de sous-emploi quasi permanent. Il
existe beaucoup de personnes qui ne travaillent pas autant
qu'elles le souhaiteraient, et qui sont souvent dans des
conditions de précarité forte. C'est le cas par
exemple des travailleurs en intérim, des personnes
effectuant des stages ou encore ayant des emplois aidés de
type Contrat Emploi Solidarité. Leur statut d'actif
occupé est souvent provisoire, sur des périodes
assez courtes.
Ces personnes font alors partie du halo du chômage, du fait de l'incertitude qui pèse sur leur avenir proche. Elles connaissent un chômage répétitif, faiblement indemnisé. Ce halo du chômage représente près de 2 millions d'actifs, lorsque l'on fait la somme des CDD (Contrats à durée déterminée), des travailleurs temporaires, des apprentis et des contrats aidés.
Ces personnes font alors partie du halo du chômage, du fait de l'incertitude qui pèse sur leur avenir proche. Elles connaissent un chômage répétitif, faiblement indemnisé. Ce halo du chômage représente près de 2 millions d'actifs, lorsque l'on fait la somme des CDD (Contrats à durée déterminée), des travailleurs temporaires, des apprentis et des contrats aidés.
L'essentiel
Alors que le taux de chômage a baissé très fortement depuis 1997, un certain nombre de questions demeurent. Cette évolution statistique s'est faite en parallèle avec une augmentation du nombre d'emplois précaires et une diversité des situations face à l'emploi.
En somme, si le chômage régresse, cela ne signifie pas pour autant le retour au plein emploi.
Alors que le taux de chômage a baissé très fortement depuis 1997, un certain nombre de questions demeurent. Cette évolution statistique s'est faite en parallèle avec une augmentation du nombre d'emplois précaires et une diversité des situations face à l'emploi.
En somme, si le chômage régresse, cela ne signifie pas pour autant le retour au plein emploi.


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