L'Europe allemande (synthèse)
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1. La domination des territoires conquis
a. Le pillage économique
Hitler organise le pillage économique des
territoires conquis, créant une pénurie telle qu'il
faut organiser le rationnement des denrées de base
pour les populations soumises. L'Allemagne instaure aussi le
Service de Travail Obligatoire (STO) pour faire
face aux besoins en main-d'œuvre du Reich.
b. La soumission politique
Les gouvernements des pays soumis doivent soit collaborer, soit
s'exiler. La population est soumise au contrôle policier
des nazis et à la surveillance par la Gestapo. Les
opposants sont envoyés dans des camps de concentration
(communistes, intellectuels...). Les médias et
l'édition sont censurés.
L'essentiel
Le IIIe Reich exploite les territoires soumis et leur impose une surveillance étroite.
2. L'organisation du génocide
a. Les camps de concentration
Camps d'internement mais aussi de travail, les camps de
concentration sont d'abord destinés aux opposants, puis
à tous ceux qui mettent en danger la race aryenne
(homosexuels, malades mentaux, Juifs et Tsiganes...), qui meurent
par millions des conditions de vie qui leur sont faites.
b. Les camps d'extermination
A partir de 1941, Hitler décide de mettre en œuvre
la « solution finale au problème
juif », c'est-à-dire l'extermination
systématique des Juifs (et des Tsiganes).
Aux camps de concentration où sont envoyés les
« aptes au travail » s'ajoutent des centres
de mise à mort (camps d'extermination) : hommes,
femmes et enfants sont tués dans des chambres à gaz
puis brûlés dans des fours crématoires.
Hitler ne veut laisser aucune trace de ce projet secret (cf. le
film Nuit et Brouillard d'Alain Resnais). Six millions
d'hommes trouvent la mort dans ces camps.
L'essentiel
Le génocide constitue la spécificité du régime nazi ; il est l'aboutissement des théories racistes d'Hitler. Ce crime contre l'humanité a consisté dans l'extermination programmée de six millions d'hommes.
3. La France sous la botte allemande
a. Le choix de la collaboration
Après l'armistice, Pétain installe à
Vichy le gouvernement de l'Etat français,
régime qui met fin à la Troisième
République. Pétain veut instaurer la
« révolution nationale » et
promouvoir des valeurs traditionnelles et chrétiennes. La
devise « Travail, Famille, Patrie »
remplace la devise républicaine.
Pétain amorce dès 1940, avec l'entrevue de Montoire (24 octobre 1940) où il rencontre Hitler, une politique de collaboration avec les occupants. Le gouvernement français anticipe même parfois la demande des Allemands, comme avec le « statut des Juifs » qui date d'octobre 1940. En 1942, l'Allemagne impose Pierre Laval comme Premier ministre et la collaboration s'intensifie : rafle du Vél d'Hiv en juillet 1942, création de la Milice qui arrête Juifs et résistants, organisation du STO, etc. En novembre 1942, la zone « libre » est à son tour occupée.
Pétain amorce dès 1940, avec l'entrevue de Montoire (24 octobre 1940) où il rencontre Hitler, une politique de collaboration avec les occupants. Le gouvernement français anticipe même parfois la demande des Allemands, comme avec le « statut des Juifs » qui date d'octobre 1940. En 1942, l'Allemagne impose Pierre Laval comme Premier ministre et la collaboration s'intensifie : rafle du Vél d'Hiv en juillet 1942, création de la Milice qui arrête Juifs et résistants, organisation du STO, etc. En novembre 1942, la zone « libre » est à son tour occupée.
b. La Résistance
D'abord peu nombreux, un nombre grandissant de Français
choisissent la Résistance. Le
18 juin 1940, de Londres, le
général de Gaulle lance un appel aux
Français pour le rejoindre et continuer le combat. Les
FFL (Forces Françaises Libres) combattent aux
côtés de l'Angleterre en Afrique du Nord, sous le
commandement du général Leclerc.
A l'intérieur, des organismes clandestins se créent, comme les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) ou les FTP (Francs-tireurs Partisans). Ils utilisent la guérilla (actions isolées dans le maquis), le sabotage, l'espionnage ou l'exécution de chefs allemands ou de collaborateurs.
En 1943, De Gaulle envoie Jean Moulin (arrêté et torturé à mort par la Gestapo peu après) qui crée le CNR (Conseil National de la Résistance) pour coordonner toutes les actions de la Résistance, que les Allemands répriment férocement (torture, exécutions, otages...).
A l'intérieur, des organismes clandestins se créent, comme les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) ou les FTP (Francs-tireurs Partisans). Ils utilisent la guérilla (actions isolées dans le maquis), le sabotage, l'espionnage ou l'exécution de chefs allemands ou de collaborateurs.
En 1943, De Gaulle envoie Jean Moulin (arrêté et torturé à mort par la Gestapo peu après) qui crée le CNR (Conseil National de la Résistance) pour coordonner toutes les actions de la Résistance, que les Allemands répriment férocement (torture, exécutions, otages...).
L'essentiel
Entre une minorité de collaborateurs et une minorité de résistants, la majeure partie de la population française a choisi l'attentisme.
Repère
18 juin 1940 : l'appel du général de Gaulle
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