L'éclatement du monde communiste
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Comment et pourquoi la contestation du modèle
soviétique conduit-elle à l'éclatement du
bloc communiste ?
1. La tentative de réforme du bloc communiste
a. Le pari audacieux de Gorbatchev
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev, devient Premier
secrétaire général du parti communiste
soviétique et désireux de faire sortir l'URSS
de stagnation, il entreprend une
série de réformes économiques :
- la Perestroïka, c'est-à-dire la "restructuration" qui permet d'introduire des éléments de l'économie de marché ;
- la Perestroïka, c'est-à-dire la "restructuration" qui permet d'introduire des éléments de l'économie de marché ;
- la Glasnost, la politique de transparence
qui favorise la liberté d'expression.
Ces réformes consistent à engager l'URSS sur le chemin de la démocratie mais sans pour autant remettre en cause le communisme dont pourtant les principaux fondements (dictature du prolétariat et la propriété des moyens de production par l'Etat) sont anti-démocratiques.
Pour réussir ces réformes, Gorbatchev décide de réduire les dépenses militaires de l'URSS et dans cette perspective, il engage avec Ronald Reagan, le président des Etats-Unis, une politique de désarmement.
Ces réformes consistent à engager l'URSS sur le chemin de la démocratie mais sans pour autant remettre en cause le communisme dont pourtant les principaux fondements (dictature du prolétariat et la propriété des moyens de production par l'Etat) sont anti-démocratiques.
Pour réussir ces réformes, Gorbatchev décide de réduire les dépenses militaires de l'URSS et dans cette perspective, il engage avec Ronald Reagan, le président des Etats-Unis, une politique de désarmement.
b. L'échec de la Perestroïka
Mais les réformes économiques de Gorbatchev ne
satisfont pas du tout la population qui en espérait
beaucoup. Et au non de la glasnost, ils sont de plus en plus
nombreux à manifester leur mécontentement :
certains réclament l'accélération des
réformes alors que d'autres, nostalgiques du
système communiste, souhaitent un retour en
arrière.
Des grèves éclatent dans tous les secteurs bloquant ainsi la situation du pays et Gorbatchev devient de plus en plus impopulaire, sa côté de popularité décroit à l'intérieur à mesure qu"elle augmente à l'extérieur.
Dans le même temps, Gorbatchev est également confronté à la volonté d'émancipation des pays satellites et surtout au réveil des nationalités au sein même de l'Union, réveil qui conduit dès 1990 à l'indépendance des pays Baltes. Mais ce mouvement se diffuse rapidement, notamment dans les Républiques musulmanes, et compromet sérieusement la politique de réformes de Gorbatchev.
Des grèves éclatent dans tous les secteurs bloquant ainsi la situation du pays et Gorbatchev devient de plus en plus impopulaire, sa côté de popularité décroit à l'intérieur à mesure qu"elle augmente à l'extérieur.
Dans le même temps, Gorbatchev est également confronté à la volonté d'émancipation des pays satellites et surtout au réveil des nationalités au sein même de l'Union, réveil qui conduit dès 1990 à l'indépendance des pays Baltes. Mais ce mouvement se diffuse rapidement, notamment dans les Républiques musulmanes, et compromet sérieusement la politique de réformes de Gorbatchev.
2. L'échec des réformes et l'effondrement du
communisme en Europe
a. Les révolutions de 1989 et la vague de
démocratisation en Europe de l'Est
En 1989, des manifestations massives contre le pouvoir
communiste se multiplient au sein des démocraties
populaires.
Gorbatchev renonce à l'usage de la force et demande aux dirigeants communistes d'aller dans le sens du mouvement et donc de renoncer au pouvoir.
En RDA, le mouvement revêt un aspect encore plus particulier avec notamment l'ouverture à Berlin, lieu par excellence de l'antagonisme est-ouest, du mur construit en 1961 et symbole de la guerre froide : c'est la chute du rideau de fer suivie de peu de la réunification allemande.
Le mouvement gagne toutes les démocraties populaires où les élections libres se multiplient, et partout les non-communistes arrivent en tête.
Gorbatchev renonce à l'usage de la force et demande aux dirigeants communistes d'aller dans le sens du mouvement et donc de renoncer au pouvoir.
En RDA, le mouvement revêt un aspect encore plus particulier avec notamment l'ouverture à Berlin, lieu par excellence de l'antagonisme est-ouest, du mur construit en 1961 et symbole de la guerre froide : c'est la chute du rideau de fer suivie de peu de la réunification allemande.
Le mouvement gagne toutes les démocraties populaires où les élections libres se multiplient, et partout les non-communistes arrivent en tête.
b. De l'effondrement de l'URSS à la CEI
L'émancipation des peuples d'Europe de l'Est est
contagieuse. Les nationalités composant l'URSS
revendiquent leur indépendance. Gorbatchev est impuissant
face à ce phénomène de dislocation.
En 1991, toutes les Républiques fédérées de l'URSS proclament leur indépendance. C'est la fin de l'Union soviétique et dans la mesure où l'Etat dont il est le chef n'est plus, Gorbatchev démissionne.
En 1991, toutes les Républiques fédérées de l'URSS proclament leur indépendance. C'est la fin de l'Union soviétique et dans la mesure où l'Etat dont il est le chef n'est plus, Gorbatchev démissionne.
Les Républiques nouvellement indépendantes (à quelques exceptions près) et la Russie forment la Communauté des Etats Indépendants (CEI). Ses membres se partagent, non sans difficultés, le territoire et les richesses de l'ex-URSS (y compris les armes stratégiques).
L'essentiel
Le régime communiste se trouve au début des années 80 à bout de souffle, le nouveau Premier secrétaire général du parti communiste soviétique, Mikhaïl Gorbatchev tente de le réformer mais il échoue.
Son échec provoque rapidement une remise en cause du régime et de la domination soviétique. Le bloc de l'est commence dès lors à se fissurer avant d'éclater complètement à la fin des années 80 provoquant la fin du Pacte de Varsovie et dans la foulée, la chute de l'URSS.
Avec cette implosion du bloc oriental, c'est donc près de quarante années de guerre froide qui prennent fin.
Le régime communiste se trouve au début des années 80 à bout de souffle, le nouveau Premier secrétaire général du parti communiste soviétique, Mikhaïl Gorbatchev tente de le réformer mais il échoue.
Son échec provoque rapidement une remise en cause du régime et de la domination soviétique. Le bloc de l'est commence dès lors à se fissurer avant d'éclater complètement à la fin des années 80 provoquant la fin du Pacte de Varsovie et dans la foulée, la chute de l'URSS.
Avec cette implosion du bloc oriental, c'est donc près de quarante années de guerre froide qui prennent fin.
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