L'analyse logique
Un texte est fait de phrases, elles-mêmes composées de propositions, à leur tour constituées de mots.
L'analyse grammaticale sert à définir la nature et la fonction des mots contenus dans une phrase, alors que l'analyse logique s'intéresse à la nature et à la fonction des propositions qui constituent la phrase.
Exception : un verbe à l'infinitif ( c'est-à-dire non conjugué) peut être le noyau d'une proposition s'il possède un sujet qui lui est propre.
Exemple 1 : Le professeur regarde les élèves entrer dans la classe.
Dans cette phrase il y a 2 verbes, dont le premier est conjugué et le second à l'infinitif. Ils sont le noyau de 2 propositions distinctes car ils ont chacun un sujet propre :
> [le professeur regarde] = 1 proposition principale,
> [les élèves entrer dans la classe] = 1 proposition infinitive. Le verbe « entrer » est à l'infinitif mais il a un sujet qui lui est propre « les élèves ». Il est le noyau de la proposition infinitive.
Exemple 2 : Il se laisse gagner par l'inquiétude.
Dans cet exemple, il y a également 2 verbes dont un seul est conjugué, mais il n'y a qu'une seule proposition (indépendante) : en effet, le sujet du verbe à l'infinitif « gagner » est aussi celui du verbe conjugué « se laisse ». Il ne faut donc pas le compter comme noyau d'une proposition distincte.
Même si elle parait imprécise, la proposition principale a un sens quand on l'isole du reste de la phrase.

Remarque :
Il peut y avoir plusieurs propositions principales dans une même phrase, qui sont :
• soit juxtaposées :

• soit coordonnées :

Si elles complètent le verbe de la proposition principale, elles sont appelées propositions subordonnées complétives ou conjonctives, selon qu'elles sont compléments circonstanciels ou compléments d'objet.
Il ne faut pas confondre :
• la proposition subordonnée relative :
Ex. : Jean avait la volonté que sa vie lui avait forgée.
Dans cette phrase, « que » est un pronom relatif, ayant pour antécédant « volonté » et introduisant la proposition subordonnée relative.
• la proposition subordonnée complétive :
Ex. : Jean avait la volonté que son fils lui succède à la ferme.
Dans cette phrase, « que » est une conjonction de subordination qui introduit la proposition complétive en complétant le verbe de la proposition principale.
• Phrase 1 : Depuis qu'il est ici, mon collègue a remarqué qu'il a moins de travail.
Cette phrase est constituée de 3 propositions :
• mon collègue a remarqué : proposition principale ;
• depuis qu'il est ici : proposition subordonnée circonstancielle, introduite par la conjonction de subordination « depuis que », complément circonstanciel de temps du verbe « a remarqué » ;
• qu'il a moins de travail : proposition subordonnée complétive, introduite par la conjonction de subordination « que », complément d'objet direct du verbe « a remarqué ».
• Phrase 2 : Le chien a perdu la balle que son maître lui a lancée.
Cette phrase est composée de 2 propositions :
• le chien a perdu la balle : proposition principale ;
• que son maître lui a lancée : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif « que », complément de l'antécédent « balle ».
• Phrase 3 : Nous sommes partis tard mais j'ai eu mon avion parce que le taxi a roulé très vite.
Cette phrase compte 3 propositions :
• nous sommes partis tard : proposition indépendante
• mais j'ai eu mon avion : proposition principale, coordonnée à la précédente par la conjonction de coordination « mais » ;
• parce que le taxi a roulé très vite : proposition subordonnée circonstancielle, introduite par la conjonction de subordination « parce que », complément circonstanciel de cause du verbe « ai eu ».

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