Keynes : prolongements contemporains
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Le débat sur le coût du travail, comme facteur de
chômage, est encore d’actualité. Les
héritiers des néoclassiques considèrent
aujourd’hui que les entraves sur le marché du
travail (salaire minimum, allocation chômage, niveau de
protection sociale…) sont de nature à créer
du chômage. En revanche, les keynésiens pensent
qu’une demande et un niveau des salaires conséquents
permettent à la fois cohésion sociale et
plein-emploi.
Le chômage n’est donc pas appréhendé comme un dysfonctionnement mais plutôt comme un temps d’investissement permettant à l’individu d’optimiser sa recherche d’emploi. En fait, cette théorie est une théorie acceptable du chômage qui peut exister en période de forte croissance mais il apparaît aujourd’hui discutable, alors que nous vivons un chômage massif, de recourir à ce type d’argument pour expliquer le sous-emploi.
• dans le cas d’un chômage keynésien, il ne faut pas baisser les salaires mais au contraire favoriser les dépenses publiques afin de relancer l’économie.
• Dans le cas d’un chômage classique, une baisse des salaires est envisageable afin d’accroître la rentabilité des entreprises.
• Dans le cas d’un chômage mixte, il faut mettre en œuvre des politiques différenciées selon les secteurs comme par exemple améliorer la rentabilité des entreprises qui sont exposées à la concurrence internationale et encourager les créations d’emploi par l’aménagement et la réduction du temps de travail.
Ils disposent pour cela de deux instruments principaux : le budget de l'Etat et la monnaie car l'augmentation des dépenses publiques, la baisse des taux d'intérêt et l'abaissement des impôts ont un effet de stimulation sur l'activité ; les mesures inverses, telles que la rigueur budgétaire et la hausse des taux, exercent quant à elles une action restrictive.
Le principal canal de transmission de la politique monétaire expansive est la hausse du crédit permise par la baisse des taux ce qui encourage l’investissement et augmente les revenus. Cependant, le lien n’est pas automatique, car on investit en premier lieu si on anticipe une hausse des débouchés.
Quant à la politique budgétaire, elle fait du déficit budgétaire un moyen d’agir sur l’économie, il permet de relancer la demande effective pour « doper » l'activité économique (la production) donc atteindre le plein-emploi. Le déficit est possible et souhaitable car il permet de mettre en œuvre le multiplicateur d'investissement keynésien. Le déficit n'est donc que temporaire puisque la relance va susciter un supplément d'épargne qui permettra d'éponger le déficit.
• 1975, la relance de Chirac, se traduit par inflation et déficit commercial.
• 1981: relance Mauroy, basée sur des dépenses budgétaires importantes, une augmentation du SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) et des prestations sociales, une politique volontariste d'investissement des entreprises publiques.
L’analyse keynésienne s’inscrit en rupture avec l’analyse économique qui prédomine à son époque dans la mesure où J.-M. Keynes se place dans une perspective macroéconomique et prône l’intervention de l’Etat pour pallier les insuffisances du marché.
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