Fonctionnement et entretien des agrosystèmes
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Un agrosystème est un écosystème agricole, c'est-à-dire un milieu artificiel créé et entretenu par l'Homme dans le but d'obtenir des récoltes à fort rendement.
Comment fonctionne un agrosystème ?
Est-il possible d'augmenter les rendements ?
Quels sont les moyens actuellement utilisés pour augmenter la productivité ?
Exemples
– Labourage du sol : augmentation de sa
perméabilité et de sa capacité de
rétention d'eau.
– Amélioration du sol par des apports de calcaire
si le sol est trop acide ou de tourbe si le sol est trop
léger, etc.
– Rotation des cultures.
Mais de nombreux éléments minéraux sont
prélevés dans le sol à chaque
récolte et il faut les restituer afin d'éviter
que le sol ne s'épuise. De plus, il existe de nombreux
ennemis des cultures qui diminuent les rendements :
plantes adventices, insectes, animaux dits ravageurs,
parasites.
Quels sont les moyens mis en place pour résoudre ces
problèmes ?
Les engrais sont donc des éléments compensateurs d'un sol insuffisamment riche en une ou plusieurs substances nécessaires au rendement quantitatif ou qualitatif attendu.
Parmi les substances utilisées comme engrais, on
distingue :
– l'azote (N) ;
– le phosphore (P) ;
– le potassium (K).
L'utilité des engrais n'est pas vraiment contestée, mais il y a actuellement un débat sur le type d'engrais à utiliser, le moment de l'épandage et les doses.
Pour traiter les maladies des plantes cultivées, on a recours soit à des moyens physiques (traitement thermique et désinfection chimique du sol pour lutter contre les maladies qui s'attaquent aux organes souterrains des plantes afin de tuer les œufs et larves des parasites du sol), soit à des moyens chimiques (pulvérisations chimiques contre le mildiou de la vigne, poudrages chimiques contre l'oïdium de la vigne).
Les fongicides les plus anciens et encore utilisés actuellement pour certains d'entre eux sont des produits relativement simples : sulfate de cuivre, sulfate de fer, soufre, etc. On les emploie par pulvérisations de bouillies sur les organes aériens des végétaux (ex. : « bouillie bordelaise »). Mais aujourd'hui, on s'inquiète de l'accumulation de cuivre qu'ils peuvent provoquer dans les terres.
De nos jours, on utilise plutôt des fongicides complexes et fabriqués par l'industrie chimique. Ils ne sont pas phytotoxiques et peuvent être utilisés sur toutes les plantes, dont ils favorisent aussi la végétation.
Les insecticides actuels se divisent en deux groupes : les organochlorés (ex. : DTT) et les organophosphorés.
La législation actuelle envisage de restreindre, voire de supprimer, l'usage d'insecticides, car on se rend compte que des résidus peuvent subsister dans les végétaux ou dans les tissus humains.
Pour obtenir un rendement satisfaisant, les agriculteurs sont amenés à détruire ces mauvaises herbes.
Il existe différents moyens de lutter contre les plantes adventices : les pratiques culturales qui gênent leur développement et le désherbage chimique (avec parfois des herbicides sélectifs).
– utilisation d'ennemis naturels des ravageurs (ex. : coccinelles pour lutter contre les pucerons) ;
– utilisation de microorganismes pouvant déclencher des maladies chez les nuisibles ou entraver leur reproduction ;
– mise au point de semences génétiquement modifiées avec des plantes résistantes aux insectes, aux agressions, etc.
L'exploitation des agrosystèmes nécessite un entretien avec des apports d'engrais, de pesticides divers : fongicides, herbicides et insecticides. Mais certains produits posent des problèmes de pollution et risquent d'être interdits.
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !