Contraception, IVG et ITG
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Depuis toujours, l'Homme cherche à contrôler les naissances. Les nouvelles connaissances concernant la physiologie sexuelle de la femme ont permis de développer des moyens contraceptifs de plus en plus sûrs.
Quelles sont les méthodes qui permettent de contrôler les naissances ?
Les moyens de contraception sont l’ensemble des méthodes qui, par différentes actions, permettent d’éviter une grossesse. Ils doivent être réversibles à tout moment.
Les méthodes dites naturelles, méthodes qui
présentent une très faible fiabilité, sont
les suivantes :
– le retrait qui consiste au retrait de la
verge hors du vagin avant l’éjaculation ;
– le suivi de la température qui
permet à une femme de repérer sa date
d’ovulation ; la température est plus
élevée durant la phase post-ovulatoire ;
– la méthode Ogino qui consiste
à utiliser un calendrier pour repérer la date de
l’ovulation qui a lieu 14 jours avant les
règles ; cette méthode implique que le cycle
soit très régulier ;
– la méthode Billing qui consiste
à suivre l’évolution de l’aspect de la
glaire cervicale au cours du cycle, celle-ci étant plus
lâche au moment de l’ovulation.
• Les méthodes
mécaniques
– Le préservatif masculin
C'est un étui en latex placé sur la verge en
érection. Il évite tout contact entre le
pénis et le vagin, et protège les partenaires
contre les IST (infections sexuellement transmissibles).
– Le préservatif féminin, ou diaphragme
C'est un disque en caoutchouc placé au fond du vagin
à l’entrée de l’utérus.
– Le stérilet
Ce dispositif intra-utérin consiste en un appareil en
plastique et/ou en cuivre de 3 à 4 cm qui provoque
l’altération de la muqueuse utérine bloquant
ainsi l’étape de nidation. Il doit être
placé par un médecin et est conseillé aux
femmes ayant déjà eu des enfants, car il
présente un risque d’infections. Il peut être
combiné à un progestatif.
Le stérilet peut parfois être proposé comme
contraception d’urgence à la suite d’un
rapport non ou mal protégé, pour des femmes
n’ayant qu’un seul partenaire.
• Les méthodes
chimiques
Les spermicides consistent en des gels, des mousses ou des ovules
contraceptifs (ils détruisent les spermatozoïdes) qui
peuvent être employés en complément des
diaphragmes ou des préservatifs masculins pour en
améliorer leur efficacité.
• Les contraceptifs œstroprogestatifs
– La pilule œstroprogestative
Elle contient un mélange de deux hormones de
synthèse, un œstrogène et un
dérivé de la progestérone (progestatif non
dégradé par le foie). Elle agit en exerçant
un rétrocontrôle négatif sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire. Ainsi, la production des hormones
hypophysaires est réduite, ce qui bloque le
développement des follicules et donc l’ovulation.
Par contre, la muqueuse utérine continue à se
développer, c’est pourquoi les règles se
déclenchent lorsque l’on arrête la pilule
à chaque fin de cycle.
Elle se présente sous la forme de 21 comprimés
à prendre pendant 21 jours suivis d’une interruption
d’une semaine, ou sous la forme d’une plaquette de 28
comprimés dont les 4 derniers (blancs) ne possèdent
pas d’hormones (pilule microdosée).
L’échec de cette contraception est le plus souvent
dû à l’oubli du comprimé qui doit
être pris à heures régulières.
– Le patch
Il se présente sous la forme d’un carré
adhésif de 4,5 cm de côté qui doit
être collé directement sur la peau. Les patchs sont
hebdomadaires (3 semaines avec patch, puis une semaine sans
patch). Il permet la diffusion en continue dans le sang
d’un mélange d’hormones de synthèse
(œstrogènes et progestatifs). Son mode
d’action est donc le même que celui de la pilule
œstroprogestatif.
Ce moyen de contraception est fiable, mais peu recommandé
aux fumeuses. De plus, les utilisatrices du patch
présentent un risque plus élevé de
mastodynies (douleur du sein) et regrettent son manque
d’esthétisme. Il existe un risque de
décollement du patch de 1 à 2 %.
• L’implant
Il se présente sous la forme d’un bâtonnet de
4 cm de longueur et 2 mm de diamètre que le
médecin glisse sous la peau de la face interne du bras. Il
diffuse en continu pendant 3 ans un progestatif ce qui en fait un
moyen de contraception très fiable. Il agit en supprimant
le pic de LH et donc l’ovulation, en induisant
l’épaississement de la glaire cervicale et en
provoquant l’amincissement de la muqueuse utérine.
Par contre, peu de femmes supportent ce type de contraception
(effets secondaires possibles : acné, tension des
seins, migraines, prise de poids).
• La pilule micro-progestative
Elle contient uniquement de la progestérone qui agit
principalemement sur l’aspect de la glaire cervicale et la
muqueuse utérine. Elle n’empêche donc pas
l’ovulation.
• La pilule du lendemain
Elle contient un progestatif. Elle se présente sous la
forme de deux comprimés à prendre dans les 72
heures qui suivent le rapport à risque. Elle agit en
bloquant l’ovulation (si celle-ci n’a pas encore eu
lieu) et agit sur l’utérus pour empêcher le
déplacement des spermatozoïdes.
En aucun cas, elle ne peut provoquer d’avortement si la
nidation a déjà eu lieu.
L’avortement doit avoir lieu avant la fin de la 12e semaine de grossesse. Les mineures peuvent avoir recours à l’avortement sans l’autorisation de leurs parents, mais doivent être accompagnées d’un adulte référent. Le médecin a le droit de refuser de pratiquer l’avortement.
L’avortement consiste soit en un curetage (élimination de la muqueuse utérine), soit en une aspiration du contenu de l’utérus.
La légalisation de l’IVG a permis une meilleure prise en charge sanitaire et médicale des femmes voulant avorter. Toutefois, la contraception n’a pas réduit le nombre d’avortements, surtout chez les mineures.
Dans certains cas (malformations graves du fœtus, maladie grave et incurable, mise en danger de la vie de la mère,…) les médecins (deux avis médicaux sont nécessaires) peuvent proposer à la mère une interruption médicale de grossesse (IMG), ou interruption thérapeutique de grossesse (ITG).
La contraception regroupe l’ensemble des moyens
utilisés par les femmes et les hommes pour éviter
une grossesse. Un bon moyen contraceptif doit être
fiable, sans effet néfaste sur la santé,
réversible et simple d’utilisation.
On distingue les méthodes naturelles, les
méthodes mécaniques et les méthodes
chimiques.
La contraception hormonale masculine est en cours de recherche,
sans applications concrètes à ce jour.
L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est
le recours ultime en cas de grossesse non prévue. Elle
peut être médicamenteuse ou chirurgicale. Elle est
régie par la loi Veil qui donne à la femme
(mineure ou majeure) la libre décision de poursuivre ou
non une grossesse. En France, elle ne peut se faire que durant
le délai légal correspondant aux 12
premières semaines de grossesse.
Elle est à distinguer de l’interruption
thérapeutique de grossesse (ITG) qui peut se faire
à tout moment de la grossesse en cas de problèmes
graves mettant en jeu la santé du fœtus ou de la
mère.
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