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Les chaines de montagnes : les témoins d'une collision

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Objectifs
  • Connaitre la chaine des Alpes.
  • Comprendre le mécanisme de formation d'une chaine de montagne.
  • Connaitre les différents indices de terrain, attestant de ce mécanisme.
Points clés
  • La surface des continents est caractérisée par un relief varié comme les chaines de montages. Elles sont présentes à la jonction de deux plaques lithosphériques qui sont soumises à un mouvement de convergence l’une par rapport à l’autre.
  • Le mouvement de convergence conduit à la disparition d’un océan et à la collision de deux blocs continentaux qui a pour conséquence la compression et l’épaississement de la croûte continentale.
  • Il existe de nombreux témoins tectoniques et pétrographiques de cette compression et de cet épaississement crustal ( plissements, failles inverses, décrochements, chevauchements, transformations minéralogiques et structurales des roches appelées « métamorphisme ».)
  • L’histoire géologique de la formation d’une chaine de montagne inclue :
    • la subduction d’une lithosphère océanique ;
    • la fermeture d’un océan ;
    • la collision continentale conduisant à la surrection d’une chaîne de montagnes.

L’altitude moyenne à la surface des continents est de + 300 m.
Toutefois, il existe certains reliefs beaucoup plus élevés : ce sont les chaines de montagnes récentes comme les Alpes ou l’Himalaya.

Ces chaines de montagnes sont le résultat d’une collision entre deux blocs continentaux qui a conduit à l’épaississement et au raccourcissement de la croûte continentale.

Exemple
Dans la chaine des Alpes, on estime à 5 mm / an la vitesse de raccourcissement et 2 mm / an la vitesse de surrection (élévation) des massifs alpins et jurassiens.
1. La chaine des Alpes : présentation

La chaine des Alpes s’étend sur environ 1 000 km de Nice à Vienne en Autriche et forme un arc de cercle entre la côte d’Azur (Nice), le lac Léman et la riviera italienne.
Cette partie est caractérisée par des sommets très élevés : Le Mont Blanc (4 810 m), Le Grand Paradis (4 061 m), Le Cervin (4 478 m), Le Mont Viso (3 841 m).

Les études sismologiques ont permis de localiser la discontinuité de Mohorovicic (limite croûte continentale et manteau supérieur) sous la chaine de montagnes. On constate qu’elle est très profonde jusqu’à 70 à 80 km sous les reliefs les plus importants.

Une chaine de montagnes est donc une région où la croûte continentale est particulièrement épaisse. On appelle cet épaississement la racine crustale.

La chaine des Alpes est bordée au Nord et au Sud par des bassins sédimentaires de type détritiques (bassins péri-alpins) formés à partir des produits d’érosion de la chaine elle-même.
Au niveau de l’arc de cercle, on observe d’Ouest en Est une succession de roches sédimentaires et de roches métamorphiques plissées dans lesquelles on détecte des massifs granitiques et métamorphiques.
La présence de déformations des roches (plissement et métamorphisme) témoigne d’importantes contraintes tectoniques dans cette région.

2. Les témoins tectoniques : chevauchements et décrochements

L’observation de la chaine des Alpes permet de voir des structures géologiques particulières qui sont les témoins d’une compression tectonique importante :

  • Des plis qui résultent de la déformation des roches en profondeur lors d’une augmentation de la température. Les roches adoptent alors un comportement plastique.


  • Des failles inverses qui se forment dans les zones superficielles plus froides. La roche adopte alors un comportement cassant. Sous l’effet des forces de compression un compartiment plus ancien remonte au-dessus d’un compartiment plus récent.


  • Des décrochements qui correspondent à des mouvements horizontaux des compartiments le long d’une faille verticale dite « décrochante ».


  • Des chevauchements (d) qui conduisent un ensemble de terrains à en recouvrir un autre. Les deux blocs présentent alors un contact anormal peu incliné. Lorsque le chevauchement est important (plusieurs km) on parle de nappe de charriage.


 


Cette compression tectonique se poursuit en profondeur où on observe une superposition d’écailles crustales : prisme d’accrétion, aboutissant à un épaississement et un raccourcissement de la croûte continentale. C’est l’orogenèse.

3. Les témoins pétrographiques : le métamorphisme des roches

Les roches métamorphiques se forment suite à des variations importantes des conditions de pression et de température. Elles subissent des transformations minéralogiques et structurales sans que leur composition chimique ne soit affectée.
Les zones orogéniques (formation des chaines de montagnes récentes) sont des zones qui favorisent le métamorphisme. En effet, sous l’effet des contraintes, les roches vont être comprimées et vont pouvoir être enfouies ou au contraire être amenées vers la surface très rapidement.

Les roches sédimentaires et cristallines alpines ont quasiment toutes subies du métamorphisme mais avec des degrés plus ou moins importants.

On observe d’Ouest en Est (Document 1) :

  • des roches sédimentaires présentant un degré de métamorphisme faible ;
  • des roches présentant un faciès de schistes verts (métamorphisme de type pression intermédiaire et haute température) ;
  • des roches présentant un faciès de schistes bleus à glaucophane caractéristiques de conditions de métamorphisme de basse température et haute pression ;
  • des roches présentant un faciès éclogite correspondant aussi à des conditions de métamorphisme de basse température et haute pression ;
  • des ophiolites, restes de l’ancienne lithosphère océanique et ayant subies du métamorphisme de type haute pression et basse température (métagabbro et méta péridotite).
Doc. 1 : Carte géologique simplifiée du métamorphisme alpin.


L’étude des roches métamorphiques permet de reconstituer les conditions de température et de pression régnant dans la région lors de leur formation. Notamment, le métamorphisme de haute pression et basse température traduit un enfouissement des roches lors de la subduction et résulte de l’épaississement de la croûte continentale.

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