Favoriser la concentration pendant les devoirs : 9 astuces
Publié le

« Sois plus concentré ! »
En tant que parent, on peut avoir l’impression de constamment répéter cette phrase à notre enfant. Or, autant pour les adultes que pour les enfants, il s’avère difficile de conserver sa concentration sur une longue période. Et pour cause, la durée maximale de concentration est de 30 minutes pour un collégien contre une heure pour un adulte. D’autres facteurs s’ajoutent à l’âge : le degré de motivation pour la tâche, les processus cognitifs exigés par la tâche elle-même, la pression – voire la crispation – sur la performance, le moment de la journée ou de la semaine, etc. Cela peut mener à des tensions entre l’enfant et les parents au moment de faire les devoirs à la maison.
Alors, comment favoriser la concentration de son enfant lorsqu’il rentre de l’école ?
Comprendre les défis de la concentration chez les enfants
Les signes de difficultés de concentration sont des baisses de performance à l’école, une durée d’attention généralement courte, c’est-à-dire que les activités sont rapidement interrompues et ne sont pas menées à terme, une plus grande distractibilité et souvent aussi une agitation motrice.
Les troubles de la concentration peuvent avoir de nombreuses répercussions sur la vie quotidienne de votre enfant ou votre adolescent. Il peut rencontrer des difficultés à se concentrer sur une tâche, ce qui peut entraîner une baisse des résultats scolaires. Les problèmes de concentration de votre enfant ou adolescent peuvent également lui causer des difficultés à établir ou à maintenir des contacts sociaux.
Il est important que les signes de problèmes de concentration soient reconnus, autant par vous, parents, que les enseignants, et que vous preniez les mesures appropriées pour aider votre enfant ou votre adolescent.
Identifier les signes de perte d’attention
Le manque de concentration signifie que votre enfant rencontre des difficultés à penser clairement et à maintenir son attention pour accomplir une tâche particulière. Ses problèmes de concentration peuvent constituer un obstacle à la réalisation d’objectifs et de buts. Les signes d’une perte de concentration varient selon les personnes mais certains sont plus récurrents que d’autres :
Distraction facile :
L’un des premiers signes d’une perte de concentration est la propension à être facilement distrait. Votre enfant aura tendance à se laisser détourner de sa tâche initiale par des stimuli extérieurs tels que des bruits, des mouvements ou même des pensées vagabondes. Son attention sera constamment attirée par ces éléments perturbateurs, rendant difficile le maintien d’un focus soutenu sur l’activité en cours.
Difficulté à rester concentré sur une tâche :
Un autre signe révélateur, et lié au précédent, est la difficulté pour votre enfant à rester concentré sur une tâche pendant une période prolongée. L’enfant aura du mal à maintenir son attention et son esprit dérivera fréquemment, même lorsqu’il s’efforce de rester focalisée. Cette incapacité à maintenir une concentration soutenue peut avoir un impact négatif sur la productivité et l’accomplissement des devoirs.
Ralentissement du traitement de l’information :
Une perte de concentration peut également entraîner un ralentissement du traitement de l’information. Le temps de réaction et la vitesse de traitement des informations de votre enfant étant ralentis, les tâches cognitives deviennent plus laborieuses et nécessitant un effort supplémentaire pour les accomplir.
Fatigue mentale accrue :
Votre enfant peut ressentir une fatigue mentale plus importante après avoir effectué des tâches qui nécessitent un effort de concentration supplémentaire. Si votre enfant se force à se concentrer au lieu de le faire naturellement, cela peut épuiser ses ressources cognitives plus rapidement, entraînant une sensation de fatigue mentale accrue.
Oublis et erreurs fréquents :
Une perte de concentration peut également se manifester par des oublis et des erreurs plus fréquents dans les activités quotidiennes, qu’il s’agisse d’études ou de tâches domestiques. Votre enfant aura tendance à commettre des erreurs d’inattention ou à oublier des informations ou des instructions importantes, ce qui peut avoir des conséquences sur la qualité de son travail ou de ses performances.
Difficulté à suivre des conversations ou des instructions :
Lorsque la concentration est affaiblie, il devient difficile pour votre enfant de comprendre et retenir des instructions. Il aura du mal à se concentrer sur ce qui est dit et pourra facilement se perdre dans les détails ou les nuances de la discussion.
Ces signes peuvent être causés par divers facteurs, tels que le stress, la fatigue, les problèmes de sommeil, les troubles de l’attention ou certaines conditions médicales. Il est important de prendre conscience de ces signes et de chercher des solutions appropriées pour retrouver une concentration optimale dans les activités quotidiennes.
Reconnaître les besoins spécifiques des enfants
Chaque enfant a des besoins fondamentaux. En tant que parent, vous devez y répondre de manière adaptée pour lui permettre de grandir et de se construire favorablement. La réponse à ses besoins participe à son développement physique, affectif, intellectuel et social, à la préservation de sa santé et à sa sécurité. Ces besoins fondamentaux sont dits « universels », dans le sens où ils sont partagés par tous les enfants, quelle que soit leur situation.
Il existe de nombreuses causes de problèmes de concentration chez les enfants et les adolescents. Une surcharge de travail à l’école ou au sein de la famille peut conduire les enfants et les adolescents à rencontrer des difficultés à se concentrer. Un programme de loisirs trop vaste et trop serré ainsi qu’un manque de sommeil peuvent également contribuer de manière déterminante à des problèmes de concentration. La plupart du temps, ces problèmes doivent être résolus à la maison, dans un environnement familier.
Des facteurs environnementaux tels que le bruit, le stress ou l’agitation peuvent également provoquer un manque de concentration. De même, la concentration est moins bonne après un repas copieux ou le lendemain d’une soirée bien agitée, car le corps est sollicité pour la digestion notamment.
Techniques pour améliorer la concentration
Être multitâche, sauter d’une tâche à l’autre sans avoir terminé la première, traîner sur le net, rêvasser : ce sont là des distractions et des sollicitations qui empêchent la concentration et freinent la productivité. D’où l’importance de mettre en place des techniques pour aider votre enfant à se concentrer, améliorer sa productivité et éviter à son esprit de se fatiguer :
La pédagogie active :
Elle incite à se former par des questions et des exercices, des jeux (avec la gamification), notamment des jeux de rôle pour développer les compétences de manière collective. C’est une méthode de formation engageante, vivante qui permet une véritable immersion. Elle favorise d’ailleurs l’autonomie et la créativité.
Pratiquer la présence attentive :
Il est possible d’entraîner le cerveau à se concentrer sur une tâche et à ignorer les distractions venant de l’environnement ou de ses propres pensées. Cela se fait par des exercices de présence attentive (aussi appelés pleine conscience) où l’enfant apprend à être pleinement présent.
La technique Pomodoro :
Développée à la fin des années 1980 par Francesco Cirillo, cette méthode consiste à diviser le temps de travail en pomodori, des périodes de travail intensif de 25 minutes, suivies de courtes pauses. La méthode Pomodoro a fait ses preuves pour améliorer la productivité et la gestion du temps de travail. Elle offre un moyen simple et efficace de transformer votre journée de travail en blocs de temps gérables, favorisant la concentration et limitant la fatigue mentale. Il est important de se rappeler que chaque individu est différent, ce qui signifie qu’il vaut mieux adapter cette méthode à vos besoins spécifiques. Que ce soit en ajustant la durée des Pomodoros, en combinant la technique avec d’autres méthodes de productivité ou en l’appliquant durant vos moments les plus productifs, vous pouvez personnaliser la technique Pomodoro pour qu’elle vous convienne parfaitement.
L’importance des micro-pauses :
Une micro-pause est une courte pause ou un repos au cours de la journée, généralement de quelques secondes à quelques minutes au maximum. L’intérêt est de réduire la fatigue qui peut résulter de tâches prolongées ou d’activités répétitives. Les micro-pauses peuvent contribuer à maintenir la concentration, à réduire le stress et à améliorer la productivité et le bien-être en général.
Bien organiser le travail à faire :
Organiser le temps et les tâches à faire avant de commencer les devoirs permet de rester concentré sans dépenser de l’énergie à penser à autre chose et sans risquer de perdre de fil. Avant de commencer les devoirs, il est possible de se dresser une petite liste mentale ou sur papier. Mettre de l’ordre dans ce qui est à faire et avoir une idée du temps qui est alloué à cela permet d’avoir un rythme propice à une meilleure concentration.
S’isoler des sollicitations externes :
Certaines bonnes pratiques ne dépendent que de nous, comme de mettre notre téléphone sur répondeur ou s’éloigner de tout objet qui pourraient perturber la concentration. Un casque sur les oreilles avec une musique stimulante pour les neurones peut servir à isoler de l’environnement sonore.
Donner une consigne à la fois :
Cela aide l’enfant à se concentrer sur ce qu’il doit faire. Il apprend à faire une chose après l’autre et à ne pas s’éparpiller. Assurez-vous aussi que votre enfant comprend bien vos consignes ou vos explications. Si votre enfant n’arrive pas à se concentrer sur une tâche, c’est peut-être parce qu’il n’a pas compris ce qu’il faut faire.
Respecter son sommeil :
Un manque de sommeil peut altérer grandement la capacité de concentration de votre enfant. Si vous remarquez que votre enfant est fatigué, vous pouvez essayer de le coucher 30 ou 45 minutes plus tôt. Assurez-vous également que son rythme de sommeil soit régulier et adapté à son âge. En moyenne, un enfant de 3 à 5 ans a besoin de 10 à 13 heures de sommeil par jour et un enfant de 6 ans à 12 ans a généralement besoin de dormir 9 à 12 heures par jour.
Eviter les écrans :
Un conseil que vous avez dû entendre à de maintes reprises : les écrans sont fortement déconseillés aux enfants, car ils sont particulièrement néfastes pour leurs capacités d’attention. On ne peut que vous conseiller de proscrire complètement l’utilisation jusqu’à 3 ans. Entre 3 et 6 ans, on recommande des sessions d’exposition aux écrans de moins de 20 minutes pour éviter que l’enfant ne se laisse submerger. Pour que l’exposition aux écrans soit bénéfique, accompagnez votre enfant et veillez à ce que la télévision, le smartphone ou la tablette ne monopolise pas son attention.
Privilégier la lecture :
Installé dans un environnement calme, livre en main, votre enfant peut s’immerger complètement dans un autre univers. La lecture développe l’imaginaire de l’enfant ainsi que ses capacités de concentration. Votre enfant est capable de développer un goût naturel pour la lecture, en particulier si vous passez du temps à lire avec lui.
Encourager l’autonomie et la motivation
S’il est important d’avoir une routine établie et des consignes claires, il faut aussi, et surtout, être en mesure d’offrir du soutien à votre enfant et de reconnaître ses efforts. La bienveillance et les encouragements sont des facteurs clés dans le développement de l’estime de soi et dans la réussite scolaire de votre enfant.
Les difficultés d’apprentissage ou les lacunes dans certaines matières peuvent être une source majeure de démotivation pour votre enfant. S’il se sent dépassé ou incapable de réussir, il va ressentir de la frustration, le conduisant à refuser de s’investir dans les devoirs. De même, un manque d’intérêt pour les sujets abordés peut saper sa motivation. La fatigue, le stress ou une surcharge de travail peuvent également peser lourdement sur votre enfant et le pousser à rejeter les devoirs, perçus comme une contrainte supplémentaire. Les problèmes relationnels avec les enseignants ou les camarades, tels que des conflits, du harcèlement ou un manque de soutien, peuvent aussi contribuer à ce refus. Enfin, des troubles spécifiques comme les troubles de l’attention ou d’autres troubles d’apprentissage peuvent rendre les devoirs particulièrement ardus pour l’enfant.
Rassurez-vous tout n’est pas perdu, vous avez encore de nombreuses possibilités pour renforcer la motivation de votre enfant. N’oubliez pas que chaque enfant est unique et que, de ce fait, il est essentiel d’adopter une approche personnalisée et d’expérimenter diverses stratégies pour trouver celles qui fonctionnent le mieux pour lui.
Créer un environnement d’étude optimal
Créer un cadre d’apprentissage favorable est essentiel pour favoriser la concentration et l’engagement de l’enfant. Aménager un espace de travail calme, bien éclairé et organisé, avec tous les outils nécessaires à portée de main, ne pourra qu’aider votre enfant à faire ses devoirs dans de bonnes conditions.
Il est également intéressant d’établir une routine et des horaires réguliers pour aider votre enfant à se structurer et à intégrer la tâche des devoirs dans son emploi du temps. On ne peut que vous encourager à mettre en place des habitudes saines comme les horaires de sommeil réguliers et une alimentation équilibrée. Enfin, n’oubliez pas d’impliquer votre enfant dans l’organisation de son espace de travail. Cela lui donnera un sentiment de contrôle et de responsabilité, ce qui renforcera grandement sa motivation.
Stratégies d’apprentissage adaptées
Afin de motiver son enfant à travailler, il faut s’assurer de l’intégrer pleinement à la construction de sa méthode de travail. En l’aidant à mieux connaître son mode de fonctionnement, en décomposant les étapes de travail et en construisant avec lui une technique d’apprentissage personnalisée, vous guiderez votre enfant pas à pas vers l’autonomie :
Identifier son style d’apprentissage préférentiel :
Chaque individu a un style d’apprentissage qui lui est propre, qu’il soit visuel, auditif, kinesthésique ou une combinaison de ces styles. En prenant conscience de son style dominant, il devient plus aisé d’adapter les méthodes d’apprentissage en conséquence. Par exemple, un apprenant visuel bénéficiera davantage de supports visuels tels que des schémas, des diagrammes ou des vidéos.
Pratiquer l’apprentissage actif :
Plutôt que d’adopter une approche passive de simple réception d’informations, il est préférable de s’engager activement dans le processus d’apprentissage.
Utiliser des techniques de mémorisation efficaces :
Des techniques éprouvées comme l’élaboration (relier de nouvelles informations à des connaissances existantes), l’organisation (regrouper les informations de manière logique) et la répétition espacée peuvent grandement faciliter la mémorisation et la rétention des connaissances.
Établir des objectifs d’apprentissage clairs :
Fixer des objectifs précis et réalistes permet de rester motivé et concentré sur les résultats à atteindre. Il est également bénéfique de diviser les objectifs en sous-objectifs plus gérables.
Solliciter des ressources éducatives ludiques :
Ne pas hésiter à utiliser une variété de ressources d’apprentissage telles que des livres, des tutoriels en ligne, des podcasts ou des cours en ligne pour compléter et renforcer ses connaissances. myMaxicours est une plateforme de soutien scolaire en ligne qui propose du soutien scolaire avec différents formats d’apprentissage : vidéos, podcast, quizz. L’interface a été conçue pour encourager l’autonomie de l’enfant et ce, dès le plus jeune âge. Lecture vocale des consignes pour les plus jeunes, exercices adaptés au smartphone pour les ados, commentaires sur les réponses fausses : la confiance en soi se développe avec l’autonomie ! C’est aussi un moyen de proposer à votre enfant un temps d’écran utile dans sa journée.
Impliquer les parents dans le processus
Les parents peuvent influencer positivement la motivation, l’organisation et la réussite scolaire de leur enfant. Votre soutien est crucial pour l’aider à naviguer dans les défis propres à ce système tout en renforçant sa confiance et son estime de soi. Votre implication dans la vie scolaire de votre enfant a un effet positif sur lui et ce dans plusieurs domaines.
Cela a un impact sur ses performances scolaires. En effet, lorsque les parents sont conscients de ce que leur enfant apprend à l’école et des outils qu’il utilise, ils peuvent alors prendre le relais à la maison. Par exemple, en lui apportant des explications supplémentaires ou bien en le faisant s’exercer, vous augmentez ses chances de réussite.
Votre implication fera comprendre à votre enfant que l’école est une chose importante et que vous voulez le voir réussir, ce qui par conséquent le motive. Lorsque vous aidez votre enfant dans la réalisation de ses devoirs de façon dynamique, structurée et régulière, ce dernier aura plus tendance à prendre le relais et à travailler de façon autonome.
La clef c’est l’écoute et la communication. N’hésitez pas à faire comprendre à votre enfant qu’on apprend beaucoup de nos erreurs.
Techniques pour gérer le stress et la frustration
La frustration, chez l’enfant, est une réaction tout à fait normale dans son développement. Cela peut être aussi simple que de ne pas parvenir à résoudre un puzzle ou aussi complexe que de devoir attendre pour un dessert. En effet, la frustration est ressentie par l’enfant lorsqu’il se trouve face à une situation qu’il n’arrive pas à contrôler ou à comprendre. Développer sa tolérance à la frustration permet de récupérer toute notre énergie physique, intellectuelle et émotive. Cela fait en sorte que nous soyons par la suite en mesure de la canaliser vers des projets constructifs. D’où l’intérêt de mettre en place des méthodes simples pour aider votre enfant à s’apaiser :
L’inviter à exprimer verbalement ses sentiments :
Il est important d’encourager l’enfant à les exprimer verbalement. L’objectif est de l’aider à mettre des mots sur ce qu’il ressent, afin de transformer la frustration en un échange plutôt qu’en actions impulsives.
L’encourager à prendre de profondes respirations :
Si votre enfant s’agace vivement sur un problème, c’est qu’il n’est plus suffisamment rationnel pour réfléchir calmement. Il faut donc aider votre enfant à se calmer, par exemple l’inviter à prendre de grandes inspirations par le nez et expirer lentement par la bouche. Cette technique simple mais puissante peut être pratiquée n’importe où et n’importe quand.
L’aider à être patient :
La patience est une compétence clé pour permettre à votre enfant de mieux vivre les moments de frustration. Lorsqu’un enfant n’obtient pas immédiatement ce qu’il souhaite, cette dernière peut surgir. Il faut alors lui apprendre à développer sa patience intérieure. L’objectif est de l’encourager à faire face à l’attente tout en lui expliquant de manière simple et accessible pourquoi il doit patienter.
Effectuer des exercices de relaxation musculaire :
L’activité physique est un excellent moyen de libérer les endorphines, des substances chimiques qui nous procurent une sensation de détente. Cette pratique va donner à votre enfant des outils pour défaire les nœuds de tension accumulés.
Exprimer ses émotions à travers des activités créatives :
Le dessin, la peinture ou la modélisation d’argile peut permettre à votre enfant d’extérioriser ce qu’il ressent de manière saine. Il n’a pas toujours les mots pour décrire ses émotions complexes, mais l’art lui offre un exutoire. Discuter ensuite de sa création l’aidera à mieux comprendre ses sentiments.
Mettre en place l’auto-félicitation :
Lorsqu’un enfant est encouragé à se féliciter pour ses réussites, même les plus modestes, il développe une perception positive de lui-même et de ses capacités. Cette reconnaissance de ses propres accomplissements, aussi petits soient-ils, lui procure un sentiment de fierté et de confiance en soi qui le motivera à poursuivre ses efforts et à relever de nouveaux défis. De plus, l’auto-félicitation permet à l’enfant de prendre conscience de ses forces et de ses talents, ce qui lui donne envie de les cultiver et de les faire grandir. Cette prise de conscience positive peut avoir un impact durable sur son développement personnel et sur sa capacité à être indulgent envers lui-même.
Activités ludiques pour développer la concentration
Apprendre en jouant a déjà eu l’occasion de faire ses preuves. L’apprentissage ludique constitue un moyen efficace pour stimuler la concentration de votre enfant en l’impliquant activement dans des tâches amusantes qui sollicitent son attention soutenue. Par exemple, les jeux de société comme les jeux de mémoire ou de stratégie, où l’enfant doit suivre les règles et rester concentré sur son objectif, constituent d’excellents exercices pour renforcer ses capacités de concentration.
De plus, les activités manuelles créatives, telles que le dessin, le coloriage, les bricolages ou la construction de maquettes, requièrent de la part de l’enfant une focalisation prolongée sur sa réalisation, ce qui favorise le développement de son attention durable. En effectuant ces tâches avec application, il apprend progressivement à canaliser son énergie et à rester concentré sur une même chose pendant une période prolongée.
Enfin, l’intégration d’éléments ludiques dans des exercices plus classiques, comme des jeux éducatifs sur ordinateur ou tablette, peut grandement contribuer à capter l’intérêt de l’enfant et à le motiver à rester concentré sur les activités proposées. En rendant ces dernières attrayantes et amusantes, on augmente les chances que l’enfant s’y investisse pleinement et développe ainsi ses capacités d’attention et de concentration à long terme.
Quand s’inquiéter d’un réel trouble de l’attention
Processus tout à fait inné pour certaines connaissances comme marcher ou parler, l’apprentissage devient social quand il concerne des compétences acquises telles que lire ou écrire. Entre talents et faiblesses, il existe également des réels troubles psychologiques, dont le déficit d’attention et l’hyperactivité. On estime qu’au moins 4% des enfants et adolescents en âge scolaire sont touchés par ce trouble. La frontière qui sépare un comportement normal d’un comportement pathologique est subtile et souvent difficile à déterminer. Être occasionnellement distrait ou impulsif est une chose tout à fait normale et ne compromet pas l’équilibre quotidien et l’épanouissement d’un enfant.
Cependant, si vous notez que votre enfant présente une difficulté marquée à se concentrer sur des tâches demandant un effort mental soutenu, au-delà des devoirs scolaires, et que cette difficulté persiste malgré les tentatives pour capter son attention, cela peut être révélateur d’un problème sous-jacent. De plus, si l’enfant semble constamment négliger les détails, commet de nombreuses erreurs par inattention et peine à suivre les consignes jusqu’au bout, il est également important d’en chercher la cause.
Lorsque ces manifestations persistent depuis au moins 6 mois, perturbent significativement le fonctionnement de l’enfant à l’école, à la maison ou dans ses relations sociales, et qu’elles étaient présentes avant l’âge de 12 ans, il peut s’avérer nécessaire de consulter un professionnel de la santé.