Puissance économique et puissance des échanges au sein de l'Union européenne
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L’Union européenne est un des trois pôles de la Triade. Elle est la première puissance économique mondiale avec 30 % du produit mondial brut, la première puissance commerciale avec 38 % du commerce mondial de marchandises et est également la première destination touristique du monde.
En outre, les bourses de Londres, Paris et Francfort en font une grande puissance financière. Enfin avec plus de 500 millions d’habitants, l’Union européenne est la troisième puissance démographique du monde.
Quels sont les fondements de sa puissance économique,
financière et commerciale ?
La puissance de l’économie européenne s’appuie en premier lieu sur sa production industrielle. En effet, les entreprises européennes se déploient à l’international et sont présentes sur tous les continents par le biais de leurs filiales.
Elle s’appuie également sur le dynamisme de son commerce intérieur car l’Union dispose d'un marché intérieur de près de cinq cents millions d’individus dont le pouvoir d’achat est élevé et celui de son commerce international.
La puissance économique de l’Union réside enfin dans la performance du secteur tertiaire : services aux entreprises, universités réputées, efficacité et modernisme des réseaux de transport et multiplication des formes de tourisme.
La monnaie unique, l’Euro, devise forte,
acceptée partout soutient le dynamisme
économique de l’Union européenne et
renforce sa position de puissance économique
mondiale.
L’industrialisation de l’Union européenne est un phénomène ancien qui s’est adapté à tous les changements et donc aujourd’hui à la mondialisation. En effet, la production industrielle européenne s’est parfaitement intégrée dans le processus de mondialisation de ces dernières décennies grâce notamment à la coopération intra-européenne, à l’association d’entreprises européennes avec des firmes extérieures, aux délocalisations mais aussi à l’accueil de succursales de FMN comme par exemple IBM ou Toyota.
L’UE a à son actif des réussites économiques majeures, comme Airbus qui fait jeu égal avec l’américain Boeing ou encore Ariane Espace. C’est également le premier producteur mondial d’automobiles (19,7 millions de véhicules soit 27 % de la production mondiale).
Au cœur de cet espace européen s’étend de Londres à Milan la mégalopole européenne. Elle s'étend sur près de 1500 kilomètres de long et 200 à 300 de large, renferme l’essentiel de la puissance productive et concentre l’ensemble des pouvoirs décisionnels et la majorité des centres de recherche et développement.
l'Union connaît pourtant des limites et des faiblesses. Ainsi le secteur Recherche et Développement reçoit une part du PIB, 1,9 %, plus faible qu’aux Etats-Unis (2,6 %) et au Japon (3,1 %), pays qui dominent également les domaines de la haute technologie et de l’informatique.
Les délocalisations et les gains de
productivité créent du
chômage, les pertes d’emploi ne sont
que partiellement compensées par les
créations.
Avec 125 millions de tonnes de blé produites en 2004, l’Union européenne est devant les Etats-Unis et la Chine. Elle valorise ses productions grâce aux industries agroalimentaires (IAA). Elle est le second exportateur mondial de productions végétales et animales.
Cette réussite est à mettre au crédit de la Politique Agricole Commune (PAC) qui a largement subventionné les agriculteurs européens pour mettre en place une agriculture productiviste. Cette politique agricole, associée au Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) a largement profité aux Etats en retard comme par exemple la Grèce qui a pu mettre en place une agriculture irriguée à partir de 1981 ou plus récemment la Pologne qui a pu moderniser ses méthodes à partir de 2004.
Toutefois, avec l’augmentation des pollutions,
les crises sanitaires, les contestations sur les OGM,
cette agriculture productiviste rencontre
aujourd’hui des limites : l’Union
européenne doit donc inventer une nouvelle
politique agricole.
Depuis le 1er janvier 1993, la mise en place effective d’un Marché unique a libéré les échanges de biens, de capitaux et de personnes.
L’intégration européenne a été un processus lent qui a débuté avec le traité de Rome. L’Union européenne a d’abord fonctionné dans le cadre de la Communauté Economique Européenne (CEE) : les produits y circulaient sans droits de douane. Puis les Etats membres ont harmonisés ces droits vis-à-vis des pays non-membres. La naissance du Marché unique permet à L’Union européenne de fonctionner comme s’il s’agissait d’un seul Etat.
Ainsi le commerce intracommunautaire est
dominant pour l’ensemble des Etats qui composent
l’Union : le Luxembourg et la Slovaquie
réalisent plus de 80 % de leurs échanges
avec les autres Etats de la Communauté.
Même les Etats les plus tournés vers
l’extérieur, Grèce et Royaume-Uni
sont à plus de 50 % d’échanges avec
les autres pays de l’Union.
Dans la mesure ou les marchés intérieurs des deux puissances démographiques que sont la Chine ou l’Inde sont encore embryonnaires, l’Union européenne s’impose comme le plus grand marché intérieur. Elle est également au premier rang pour les échanges de marchandises et le premier prestataire de services, devant les Etats-Unis et le Japon. Ses échanges avec le reste du monde sont excédentaires et la balance commerciale européenne est positive, à l’inverse de celles des Etats-Unis dont le commerce extérieur est largement déficitaire.
Les principaux partenaires commerciaux de l’Union
européenne sont les deux autres pôles
de la Triade et dans une moindre mesure
l’Amérique latine, le Moyen-Orient et
l’Afrique. Son solde commercial avec les
Etats-Unis est largement excédentaire,
c’est le cas aussi avec l’Afrique du Sud et
l’Inde. A l’opposé ces
échanges sont déficitaires avec la Chine
et l’Amérique latine.
L’Union européenne est à la fois le premier investisseur mondial et le premier récepteur des investissements directs à l’étranger : 50 % du stock d’IDE mondial viennent vers l’Union ou en proviennent. Les investissements européens se font essentiellement en direction de la zone ALENA (Etats-Unis, Canada et Mexique) et de l’Asie du Sud et du Sud-Est.
Inversement, les Etats-Unis et le Japon sont les
principaux investisseurs en Europe. Mais ce
marché européen d’environ 500
millions d’habitants intéresse aussi
d’autres Etats comme la Corée du Sud par
exemple dont l’entreprise Hyundai Motor a
installé un centre de recherche à
Francfort.
La localisation des IDE en Europe a tendance à
renforcer le phénomène de
polarisation notamment autour des grandes
métropoles qui attirent une part
considérable des IDE.
Il s’organise principalement autour de la zone euro qui comprend actuellement quinze États : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal et la Slovénie. Cette monnaie unique est le fruit d’un long cheminement : elle est adoptée en 1999 mais n'est mise en circulation que trois ans plus tard, le 1er janvier 2002.
Ne font pas partie de cette zone Euro le
Royaume-Uni mais il affiche tous ses prix en
double monnaie, Euro et Livre, la Suède
et le Danemark et les Etats entrés
dans l’Union en 2004 et 2007 exceptés
Malte, Chypre et la Slovénie.
La puissance financière se polarise autour de quelques grandes métropoles particulièrement actives qui concentrent tous les pouvoirs décisionnels. Londres avec le quartier de la City est la première place bancaire d’Europe mais aussi la première place boursière.
En Allemagne quatre métropoles regroupent la quasi-totalité des sièges bancaires : Berlin, Düsseldorf, Munich mais Francfort qui accueille le siège Banque Centrale Européenne, domine largement car sa bourse assure l’essentiel des transactions nationales.
En France, Paris est également une grande bourse
européenne et mondiale et le siège de
très nombreuses multinationales. Le quartier de
la défense est la vitrine de cette puissance
financière.
Si l’Euro favorise l’harmonisation économique et évite les problèmes de change qui ont longtemps pénalisé le commerce intracommunautaire et s’il protège les Etats de la zone de la spéculation internationale, il est aussi un handicap.
En 2002, le passage des monnaies nationales à
l’Euro s’est traduit dans plusieurs pays,
particulièrement en France, par une
augmentation des prix à la consommation
et encore aujourd’hui cette monnaie unique ne
crée pas la croissance qui pourrait compenser la
faiblesse de la consommation.
De plus la sous-évaluation de dollar, qui est en
mars 2008 à 1,55 Euro, pénalise les
exportations européennes vers la zone dollar car
les produits sont chers donc peu compétitifs.
L’Union européenne à vingt sept est la première puissance économique mondiale. Son intégration économique, parfaitement réussie lui donne un poids mondial incontestable. Le PIB cumulé dépasse les 10 000 milliards de dollars ce qui représente 30 % du revenu brut mondial.
Ses principaux partenaires économiques, les deux autres pôles de la Triade, Etats-Unis et Japon auquel il faut associer l’Asie du Sud-Est sont attirés par un marché potentiel de près de 500 millions d’individus au fort pouvoir d’achat.
En outre, les entreprises européennes
s’implantent également à
l’étranger. L’Union européenne
est donc au cœur de la mondialisation.
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