Pollution des réservoirs d'eau douce
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les réservoirs naturels et superficiels sont sensibles aux pollutions biologiques ou chimiques.
Quels sont les différents types de pollution contre lesquelles l’Homme doit lutter ?
Les matières organiques à l’origine de
pollutions proviennent de déchets rejetés sans
traitements préalables :
– déchets domestiques : ordures
ménagères, excréments… ;
– déchets agricoles : lisiers et
purins ;
– déchets industriels : papeterie, huilerie,
abattoirs, laiterie, tannerie…
Par exemple, une ville de 100 000 habitants déverse environ 18 tonnes de matières organiques par jour dans ses égouts. Certaines substances organiques sont biodégradables et peuvent donc être décomposées et éliminées de façon naturelle (à condition qu’elles ne soient pas en excès) : on parle d’auto-épuration par le milieu (les matières organiques sont dégradées grâce à l’action de micro-organismes présents naturellement dans le milieu).
Les eaux usées sont le plus souvent collectées et traitées dans une station d’épuration (les eaux y subissent un traitement biologique similaire au phénomène d’auto-épuration naturel) : les eaux épurées peuvent ensuite être rejetées dans le milieu.
Le traitement des eaux usées dans une station
d’épuration permet également de
débarrasser l’eau des agents
pathogènes (bactéries,
virus…) qu’elle est susceptible de
contenir. Les matières organiques, notamment les
déjections, contiennent des microbes qui sont ensuite
véhiculés par l’eau.
Les eaux non traitées, en particulier dans les pays en
voie de développement, font encore aujourd’hui des
milliers de victimes suite à l’absorption
d’une eau impropre à la consommation.
En France, la présence de nitrates dans les eaux
provient à :
– 66 % de l’agriculture : épandage
de doses massives d’engrais azotés et de
lisiers ;
– 22 % des rejets des
collectivités ;
– 12 % de l’industrie.
Les nitrates sont très solubles dans l’eau et constituent actuellement la cause principale de pollution des grands réservoirs d’eau souterraine : ils sont entraînés par ruissellement ou par infiltration et se retrouvent dans les eaux superficielles ou dans les nappes phréatiques. Dans certaines régions, le taux de nitrates dans l’eau dépasse la valeur de 50 mg/L (valeur qui correspond à la norme retenue pour les eaux potables par l’OMS) ; une telle eau doit être naturellement traitée pour pouvoir être consommée, car, ingérés en fortes quantités, les nitrates sont toxiques pour la santé.
Les nitrates sont naturellement consommés par les végétaux ; or, il existe un fort déséquilibre entre les apports en nitrates sous forme d’engrais et ce qui est réellement consommé par les végétaux. Aussi, même en arrêtant de fertiliser les sols aujourd’hui, il faudrait plusieurs décennies avant de retrouver une situation normale.
• L’origine
En France, les phosphates rejetés dans l'environnement
proviennent :
– des engrais utilisés en agriculture ;
– de l'industrie ;
– des déjections humaines ;
– des détergents phosphatés (lessive,
produits pour lave-vaisselle...).
La pollution par les phosphates est à la fois à
l'origine d'une pollution ponctuelle avec les excréments
humains et l'utilisation des détergents, et d'une
pollution diffuse avec l'utilisation d'engrais.
• Les conséquences
Bien
qu’ils ne soient pas toxiques pour les animaux et les
végétaux, les phosphates ont des
répercussions dramatiques pour l’environnement
dès qu’ils sont en fortes concentrations. En
effet, ils constituent, avec les nitrates, de véritables
engrais pour les milieux aquatiques qu’ils
enrichissent : en leur présence, les
végétaux aquatiques se multiplient très
rapidement et envahissent petit à petit
l’étendue d’eau, la limpidité de
l’eau diminue et le rayonnement solaire a du mal à
franchir ces eaux devenues troubles ; les
végétaux aquatiques finissent par mourir en
profondeur. Il s’en suit une diminution de la teneur en
dioxygène dissous dans l’eau et certaines
espèces de poissons finissent par disparaître
totalement : c’est le phénomène
d’eutrophisation.
• Solutions envisageables
Deux
solutions existent. La première serait de
déphosphater les eaux usées dans les stations
d’épuration, toutefois ce procédé
est très coûteux. La seconde serait
d’interdire l’emploi de phosphates dans les
lessives et de trouver une substance de remplacement :
certains pays ont déjà adopté
l’interdiction des phosphates dans les lessives et leur
remplacement par des produits de substitution tels que le
nitrilotriacétate (utilisé en Suisse et au
Canada, mais dont l’usage est interdit en France, car ses
effets à long terme ne sont pas connus) ou les
zéolithes.
Toutefois, l’utilisation de ces produits peut non seulement avoir un effet néfaste sur la biodiversité (notamment lorsque ces produits touchent des organismes non visés), une toxicité élevée pour l’Homme, mais aussi entraîner une pollution des eaux de captage.
En effet, une grande partie de ces produits chimiques est dispersée dans l’atmosphère et disséminée parfois loin du lieu d’utilisation ; les pesticides retombent alors avec les pluies directement dans les plans d’eau ou sur les sols où ils sont entraînés par ruissellement ou par infiltration. Une grande part de cette pollution provient de négligences humaines, de techniques d’utilisation défectueuses…
Il s’agit ici d’une pollution diffuse qui contamine les cours d’eau, les eaux souterraines… La détection de l’origine de la pollution est donc difficile à déceler.
Les réservoirs d’eaux douces sont
sensibles à la pollution et doivent donc être
protégés.
Il existe plusieurs types de pollution : elle peut
être organique, biologique ou chimique.
De nombreuses mesures commencent à être mises en
place afin de limiter peu à peu les différents
types de pollution.
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