Les transformations de la population active
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La population active regroupe l'ensemble des personnes
exerçant régulièrement une activité
rémunérée ou souhaitant travailler (les
chômeurs). Il y a environ 25 millions d'actifs
en France. Les mutations de cette population ont
été nombreuses depuis cinquante ans.
1. Les transformations de la structure sociale des actifs
a. La montée en puissance du travail salarié
La société salariale a deux
sens : elle peut désigner l'ensemble des
actifs salariés, ou une
société dans laquelle le salariat constitue
la norme sociale. Elle s'oppose alors aux
sociétés traditionnelles où la production
n'est pas majoritairement mutualisée.
Nos sociétés modernes sont évidemment des sociétés salariales, puisque environ 85 % des actifs sont désormais rémunérés par un salaire régulier. La montée en puissance du nombre de salariés peut s'expliquer de diverses façons : par l'industrialisation puis la tertiarisation des économies, ou par un renouvellement des actifs (féminisation des emplois), etc. Notamment, la division technique du travail impose une spécialisation des activités, ce qui conduit à la salarisation des actifs, et à une baisse du nombre de travailleurs indépendants.
Nos sociétés modernes sont évidemment des sociétés salariales, puisque environ 85 % des actifs sont désormais rémunérés par un salaire régulier. La montée en puissance du nombre de salariés peut s'expliquer de diverses façons : par l'industrialisation puis la tertiarisation des économies, ou par un renouvellement des actifs (féminisation des emplois), etc. Notamment, la division technique du travail impose une spécialisation des activités, ce qui conduit à la salarisation des actifs, et à une baisse du nombre de travailleurs indépendants.
b. Une féminisation des actifs
La généralisation du travail féminin lors
des Trente Glorieuses s'explique par deux causes
principales :
• la volonté d'autonomie et d'émancipation des femmes, qui passe par l'obtention d'un salaire ;
• la demande des entreprises et des administrations qui ont fait appel largement à cette main-d'œuvre, car elle était meilleur marché et sans doute plus « docile ».
Les femmes intègrent ainsi d'abord les secteurs des services et de l'industrie, avec le statut d'employées (les 3/4 des employés sont des femmes) ou d'ouvrières spécialisées. On assiste aujourd'hui à la progression de la part des femmes dans l'ensemble des PCS, y compris les cadres.
Les femmes sont néanmoins toujours soumises à des conditions d'emploi plus défavorables : elles sont plus nombreuses que les hommes à être au chômage, elles occupent en moyenne des emplois moins qualifiés, et elles sont encore aujourd'hui moins bien rémunérées que les hommes, à niveau de qualification et à poste strictement identiques.
• la volonté d'autonomie et d'émancipation des femmes, qui passe par l'obtention d'un salaire ;
• la demande des entreprises et des administrations qui ont fait appel largement à cette main-d'œuvre, car elle était meilleur marché et sans doute plus « docile ».
Les femmes intègrent ainsi d'abord les secteurs des services et de l'industrie, avec le statut d'employées (les 3/4 des employés sont des femmes) ou d'ouvrières spécialisées. On assiste aujourd'hui à la progression de la part des femmes dans l'ensemble des PCS, y compris les cadres.
Les femmes sont néanmoins toujours soumises à des conditions d'emploi plus défavorables : elles sont plus nombreuses que les hommes à être au chômage, elles occupent en moyenne des emplois moins qualifiés, et elles sont encore aujourd'hui moins bien rémunérées que les hommes, à niveau de qualification et à poste strictement identiques.
2. L'incidence du progrès technique sur la population
active
a. La tertiarisation des activités
Le progrès technique et les gains de productivité
ont conduit à une recomposition de la part des
différents secteurs d'activités : le
secteur des services représente désormais 70 %
des emplois. On retrouve ici la théorie du
déversement d'Alfred Sauvy, que l'on a pu vérifier
empiriquement : les emplois détruits dans l'industrie
sont compensés par les créations d'emplois dans
d'autres branches, grâce à l'augmentation du pouvoir
d'achat qui a créé de nouvelles normes de
consommation (service aux personnes, santé, loisirs,
etc.).
Cette tertiarisation de l'emploi explique pour une large part la progression de certaines PCS comme les professions intermédiaires, les employés et les cadres et professions intellectuelles supérieures (attention cependant à ne pas confondre secteur et profession : un cadre peut travailler dans l'industrie).
Cette tertiarisation de l'emploi explique pour une large part la progression de certaines PCS comme les professions intermédiaires, les employés et les cadres et professions intellectuelles supérieures (attention cependant à ne pas confondre secteur et profession : un cadre peut travailler dans l'industrie).
b. Une élévation des qualifications
nécessaire
Les évolutions des qualifications ont été
nombreuses sur les trente dernières années :
elles suivent les innovations et le
progrès technique incorporé dans
les entreprises. Pour ne prendre qu'un exemple, l'informatique a
complètement renouvelé les méthodes de
gestion et de production. Les qualifications
nécessaires pour occuper un poste sont donc de plus en
plus poussées.
Aujourd'hui, les qualifications changent au rythme du progrès technique, ce qui amène à la difficulté de concilier deux attentes contradictoires : il faut posséder un bagage technique poussé et une spécialisation, mais aussi faire preuve d'une grande polyvalence...
Aujourd'hui, les qualifications changent au rythme du progrès technique, ce qui amène à la difficulté de concilier deux attentes contradictoires : il faut posséder un bagage technique poussé et une spécialisation, mais aussi faire preuve d'une grande polyvalence...
L'essentiel
Sur les cinquante dernières années, on a assisté à la salarisation et à la féminisation des actifs ainsi qu'au développement des activités du secteur tertiaire. C'est le corollaire de la croissance, qui a favorisé l'évolution des structures économiques et sociales, en transformant à la fois les méthodes de production et les modes de consommation. Ces évolutions transforment alors « l'employabilité » des actifs, avec pour nécessité une meilleure qualification.
Sur les cinquante dernières années, on a assisté à la salarisation et à la féminisation des actifs ainsi qu'au développement des activités du secteur tertiaire. C'est le corollaire de la croissance, qui a favorisé l'évolution des structures économiques et sociales, en transformant à la fois les méthodes de production et les modes de consommation. Ces évolutions transforment alors « l'employabilité » des actifs, avec pour nécessité une meilleure qualification.
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