Les ressources publiques
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Les recettes fiscales comprennent principalement :
• l’impôt sur les sociétés,
• la taxe intérieure sur les produits pétroliers,
• la taxe sur la valeur ajoutée,
• les droits d’enregistrement,
• les droits de timbre.
Le taux des prélèvements obligatoires correspond au rapport prélèvements libératoires/produit intérieur brut (PIB) et s’élève à près de 44 % en 2004.
L’article 34 de la Constitution précise que la loi fixe les règles concernant l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute nature. Etant précisé que les collectivités territoriales, conformément au principe de libre administration, sont libres de déterminer le taux des quatre taxes directes qu’elles perçoivent (taxe professionnelle, taxe d’habitation, taxe sur les propriétés bâties, et taxe sur les propriétés non bâties).
Le plus connu des impôts est l’impôt sur le revenu ; on pourrait également citer l’impôt sur les sociétés, l’impôt de solidarité sur la fortune. Il existe d’autres impôts malgré une dénomination qui ne correspond pas à ce régime juridique : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la contribution sociale généralisée (CSG), les droits d’enregistrement, …
On distingue les impôts directs payés directement par les contribuables (principalement l’impôt sur le revenu), et les impôts indirects comme la taxe sur la valeur ajoutée (la TVA est la recette la plus importante de l’État qui représente près de 45 % des recettes budgétaires) ou la taxe intérieure sur les produits pétroliers (essence, fioul…) prélevée au moment de leur mise en circulation. La fiscalité de l’État est caractérisée par la prédominance des impôts indirects (environ 62 % des recettes fiscales) sur les impôts directs (près de 23 %).
On distingue également les impôts proportionnels (même taux d’imposition pour chaque contribuable comme pour l’impôt sur les sociétés) et les impôts progressifs (le taux d’imposition s’accroît avec le montant imposable comme pour l’impôt sur le revenu).
La fiscalité des collectivités territoriales comporte également des impôts directs et indirects. Contrairement à la fiscalité de l’État, ce sont les impôts directs qui prédominent (quatre impôts directs locaux : taxe d’habitation, taxe professionnelle, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties).
- impôt : prestation pécuniaire requise des particuliers, par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie, dans le but d’assurer la couverture des charges publiques.
- cotisations sociales : versements de la part des assurés sociaux et des employeurs au profit des organismes de protection sociale en vue de percevoir en contrepartie des prestations sociales.
- ressources permanentes : recettes publiques de l’État à caractère définitif.
- taxe fiscale : prélèvement effectué sur les particuliers à l’occasion de la fourniture d’un service sans équivalence nécessaire entre son montant et son prix.
Elles regroupent essentiellement :
• les taxes et redevances ;
• les revenus des exploitations industrielles et commerciales de l’Etat (EDF, Gaz de France) et établissements publics à caractère financier (Caisse des dépôts et consignations, Banque de France) ;
• les prélèvements sur les jeux et paris (casinos, Française des jeux, Pari mutuel) ;
• les retenues et cotisations sociales au profit de l’État (retenues sur le traitement des fonctionnaires) ;
• les intérêts des avances et des prêts, c’est-à-dire les intérêts des différents types de prêts consentis par l’État, les intérêts des dotations accordées aux entreprises nationales… ;
• les produits des amendes et des condamnations…
Structure des prélèvements libératoires (2003) :
- recettes fiscales : 326 000 millions d’euros
- recettes non fiscales : 24 800 millions d’euros
Structure des recettes fiscales brutes du budget général (2004) :
- Impôt sur le revenu : 16,3 %
- Impôt sur les sociétés : 15,3 %
- TVA : 47 %
- Taxe intérieure sur les produits pétroliers : 6 %
Chaque année, la loi de finances autorise à procéder à des émissions de titres publics à long ou court terme pour couvrir l’ensemble des charges de trésorerie et notamment les charges résultant de l’amortissement de la dette publique.
Un emprunt d’État (ou d’une collectivité territoriale) ne peut donc être émis qu’en vertu d’une autorisation accordée par la loi. Mais c’est le gouvernement, par décret, qui détermine les conditions d’émission de ces emprunts : le mode d’émission de l’emprunt, le taux, le prix d’émission, les éventuelles exonérations fiscales…
En règle générale, des avantages sont offerts aux souscripteurs : un taux d’intérêt attractif, des avantages fiscaux complémentaires ou des garanties contre la dépréciation monétaire. L’emprunt d’État est un emprunt à long terme.
Contrairement au budget de l’État qui n’est en équilibre qu’en cas de couverture intégrale des dépenses publiques par les recettes définitives (c’est-à-dire hors dettes), le budget des collectivités territoriales est réputé équilibré après la prise en compte du financement par l’emprunt.
L’article 34 de la Constitution précise que les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l’État. Une distinction fondamentale se fait entre les recettes publiques qui sont permanentes et celles qui ne le sont pas, c’est-à-dire les avances de Trésorerie et les emprunts.
Les ordonnateurs et les comptables publics participent de manière conjointe à la réalisation des dépenses et des recettes publiques selon une procédure formaliste (Voir « L’exécution du budget » ).
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