La procréation médicalement assistée
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Aujourd'hui, lorsque les causes de la stérilité d'un couple sont déterminées, il est possible de leur proposer différentes techniques de procréation médicalement assistée (PMA).
Quelles sont les techniques permettant la procréation médicalement assistée ?
La stimulation ovarienne est obligatoire pour une femme devant
subir une insémination artificielle ou une
fécondation in vitro. Elle se fait en trois
étapes :
– blocage de la production hormonale par l’hypophyse
afin de contrôler le cycle de la femme ;
– stimulation directe des ovaires par injection de
gonadotrophines ce qui permet le développement d’un
ou plusieurs follicules ;
– déclenchement de l’ovulation par injection
de hCG (gonadotrophine chorionique humaine).
Le médecin réalise une ponction ovocytaire dans les 24 heures qui suivent le déclenchement de l’ovulation. Puis, les ovocytes sont mis en présence des spermatozoïdes du père in vitro. Lorsque la fécondation a eu lieu, plusieurs embryons se développent. C’est au stade 4 cellules qu’ils sont implantés dans l’utérus de la mère.
Cette technique aboutit le plus souvent à des grossesses multiples.
ICSI sont les initiales de Injection Intracytoplasmique
de Spermatozoïdes.
Cette technique récente permet de répondre à
un problème de stérilité masculine.
Comme pour la FIVETE, la femme subit une stimulation ovarienne,
puis une ponction ovocytaire, alors que les spermatozoïdes
du père sont prélevés et triés. La
fécondation est obtenue in vitro par injection du
spermatozoïde dépourvu de son flagelle directement
dans l’ovocyte. Les embryons obtenus sont ensuite
réintroduits dans l’utérus de la femme.
Dans certains cas, l’un des parents ne peut produire de
gamètes. Il est possible pour ces couples de faire appel
à des dons de sperme ou d’ovocytes. Ces dons sont
anonymes et gratuits. Il est même possible d’obtenir
des dons d’embryons.
Ces pratiques posent évidemment des problèmes
d’ordre éthique : sélection du donneur
ou de l’embryon sur critères physiques ou
intellectuels, commerce d’ovocytes ou d’embryons,
risque d’eugénisme, insémination post-mortem,
…
Comme pour l’adoption, les parents doivent se demander
s'ils révèleront ou non la vérité
à l’enfant qui pourrait alors vouloir retrouver son
ou ses parents biologiques.
La filiation maternelle est fondée sur
l’accouchement ; la mère est celle qui accouche. Par
contre, le père est reconnu légalement comme tel
uniquement lorsque le sperme qui a servi à la conception
est le sien. Dans tous les autres cas (don de sperme, don
d’embryon), il peut obtenir un désaveu de
paternité devant la justice. La procréation faisant
appel à un don d’embryon est
considérée comme équivalente à une
adoption.
Toutes les pratiques de PMA décrites
précédemment sont légales en France, mais le
don d’ovocytes et le don d’embryons sont soumis
à des restrictions. Seule la maternité de
substitution (ou mères porteuses) est interdite en France.
Le problème aujourd’hui se pose du devenir des embryons surnuméraires obtenus après fécondation in vitro et non réimplantés chez la mère. Ces embryons sont conservés congelés en vue, ou non, d'un projet parental. Ils peuvent faire l’objet de recherches, mais elles sont strictement réglementées en France. Il existe un risque évident de trafic possible d’embryons.
Aujourd’hui, le développement des
méthodes de procréation médicalement
assistée permet à des couples stériles
d’avoir des enfants. Elles permettent aussi à des
couples présentant un risque élevé de
transmettre une maladie génétique grave et
incurable d’avoir un enfant non malade. Dans ce cas, on
pratique une FIVETE avec un diagnostic
préimplantatoire afin de n’implanter dans
l’utérus de la mère que les embryons
sains.
Toutefois, l’utilisation de ces méthodes
soulève des problèmes éthiques importants
et doit être encadrée par des
lois.
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