La mondialisation, seule clé de lecture du monde ?
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Désormais, le sens du mot a évolué et désigne l’ensemble des caractères culturels (langue, religion…) et matériels (institutions, idées politiques, systèmes économiques…) d’une société humaine. Samuel Huntington, professeur à Harvard a déterminé neuf zones dans son ouvrage célèbre Le choc des civilisations (1997).
Elles sont basées essentiellement sur l’histoire et la religion. Ainsi, le christianisme est fondamental dans la civilisation occidentale, tout comme l’Islam peut l’être pour le monde musulman. Certaines reposent sur à la fois sur un espace géographique et une philosophie (monde bouddhiste en Asie).
Selon les auteurs, le découpage en aires de civilisation est très variable. Certains ne conçoivent que 6 zones alors que d’autres en mentionnent jusqu’à 10.
Par le développement des échanges et la circulation des informations, un brassage des civilisations s’opère. Elles diffusent leurs valeurs et leurs pratiques culturelles bien au-delà de leurs espaces d’origine (on peut penser au succès du Bouddhisme dans les pays anglo-saxons ou à la diffusion mondiale de fêtes chrétiennes comme Noël). Toutefois, ce phénomène engendre parfois des rejets, des crispations voire des réactions identitaires parfois violentes (l’extrémisme musulman s’oppose ainsi au modèle occidental, jugé décadent et nuisible).
Toutefois, la disparition de l’Etat est à nuancer largement. Le FMI et la Banque mondiale par exemple, dépendent largement des décisions politiques des Etats qui contribuent à leur budget, avec au premier rang les Etats-Unis. Le Conseil de sécurité de l’ONU est l’objet de tractations intenses entre les Etats, surtout les cinq membres permanents disposant d’un droit de véto. Les décisions des organismes supranationaux sont donc dépendantes des volontés des états qui y débattent. L’OMC par exemple, est largement paralysée par les alliances entre les différents pays. Les firmes transnationales conservent la majorité de leurs activités et leur siège dans leur pays d’origine. L’Etat est enfin un acteur économique important (par les subventions ou les politiques d’aménagement du territoire, il peut attirer –ou décourager- les IDE, investissements directes à l'étranger).
D’ailleurs, l’absence d’Etat est un frein au développement (les pays africains déchirés par la guerre civile n’attirent ni les investisseurs ni les firmes transnationales).
Il existe différents degrés de regroupements :
• Les rencontres régulières (OCDE, APEC pour la zone Asie-Pacifique)L’économie est toujours au centre de ces regroupements régionaux même si d’autres secteurs se rajoutent par la suite (l’éducation ou l’environnement).
• Les projets régionaux ou zones de libre-échange (ALENA : Accord de Libre-échange de l’Amérique du Nord regroupant les Etats-Unis, le Canada et le Mexique)
• Le marché commun (ASEAN pour le sud-est Asiatique et MERCOSUR en Amérique du sud, autour du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay et de l’Uruguay)
• L'union économique avec des intentions politiques fédéralistes (Union européenne)
L’Union européenne est le bloc régional le plus intégré : libre circulation des hommes et des capitaux, politiques économiques et monétaires communes, monnaie unique...
Elle constitue ainsi un modèle pour de nombreux pays (l’ASEAN réfléchit ainsi à une monnaie unique).
Les pays toutefois sont partagés vis-à-vis de ces regroupements. Certains craignent d’y prendre une parcelle de souveraineté, d’autres souhaiteraient aller plus loin dans une démarche fédérale. Le projet de la ZLEA (Zone de Libre-échange des Amériques) suscite ainsi une forte opposition des pays d’Amérique du Sud face à une union qu’ils estiment trop étatsunienne et socialement dangereuse.
La mondialisation de la planète n’est pas le seul facteur d’organisation du monde. Elle ne réussit pas toujours en effet à dépasser le cadre des états et des aires de civilisation. Les regroupements régionaux constituent une échelle intermédiaire entre les pays et le monde.
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