L'Union indienne
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L’Union indienne est une ancienne colonie anglaise,
indépendante depuis 1947 : c’est un Etat
fédéral et démocratique. Cet Etat se
caractérise par une grande diversité
culturelle :
- 179 langues dont l’hindi et l’anglais qui sont les langues officielles ;
- de nombreuses religions dont l’Hindouisme et l’Islam ;
- une société divisée en castes.
Quel développement connaît l’Inde d’aujourd’hui ?
- 179 langues dont l’hindi et l’anglais qui sont les langues officielles ;
- de nombreuses religions dont l’Hindouisme et l’Islam ;
- une société divisée en castes.
Quel développement connaît l’Inde d’aujourd’hui ?
1. Un Etat très peuplé
a. Un milliard d’habitants plutôt jeunes
Deuxième foyer de population du monde après la
Chine, l’Inde héberge à elle seule plus 20 %
de la population mondiale. L’Inde compte une population
jeune : plus de 50% de la population a moins de 25 ans. Elle a
connu une explosion démographique : sa
population a été multipliée par cinq depuis
le début du XXe siècle. Le planning
familial tente de limiter les naissances mais les
prévisions pour 2050 place la population indienne au 1er
rang mondial en devançant la Chine avec plus de 1,5
milliards d'habitants.
b. Des littoraux très peuplés, des villes qui
attirent
Les densités de population sont fortes presque partout
sauf dans les montagnes et dans le désert du thar (moins
de 50 hab/km²). Elles sont très élevées
dans la plaine du Gange (600 hab/km²) et dans les plaines
littorales bien arrosées par la mousson. La population,
encore majoritairement rurale (72% ) reste
attachée aux traditions mais l’exode rural est
important et favorise une urbanisation rapide.
L’Inde compte 25 villes de plus d’un millions
d’habitants, dont Bombay, New Dehli, Calcutta,
Bangalore-Madras.
c. Nourrir un milliard d’hommes
La mousson a permis la mise en place d’une culture du riz
aux rendements très élevés permettant de
nourrir beaucoup d’hommes. Mais c’est grâce
à la « Révolution
verte » que l’Inde a acquis son
autosuffisance alimentaire. Au Pendjab, les
rendements agricoles du riz et du blé ont triplé
dans les années 1980.
2. Un pays en développement
a. Un grand pays industriel tourné vers
l’extérieur
L’Inde a développé des secteurs très
variés comme la sidérurgie, l’industrie
textile et plus récemment des industries de
pointe. Depuis 1991, l’Etat cherche à
attirer les entreprises étrangères sur son
territoire. Le secteur de la haute technologie connaît un
essor fulgurant (informatique, biotechnologie,
recherche). Les grandes firmes étrangères viennent
s’installer en Inde car les salaires sont plus bas, les
ouvriers parlent anglais et le personnel est qualifié. Les
quatre grandes régions industrielles sont
réparties autour des grandes agglomérations :
Bombay, New Dehli, Calcutta, Bangalore-Madras. La région
de Bangalore a vu naître le parc technologique
« Electronic city » qui regroupe 75
sociétés informatiques, étrangères
comme Texas Instrument ou IBM, mais aussi indiennes. Celles-ci
emploient des dizaines de milliers de personnes.
![]() |
© CREATAS/Jupiterimages Doc. Hommes et femmes d'affaires en Inde |
b. Un développement qui crée des
inégalités
Dans les villes, cette croissance économique profite
surtout à une classe moyenne dont le
niveau de vie augmente et qui consomme de nouveaux biens
(téléviseurs, automobiles…). Mais un
tiers de la population indienne vit en dessous du seuil de
pauvreté soit 325 millions de personnes. Les
métiers peu qualifiés et souvent pénibles
sont réservés à la caste inférieure,
« les intouchables ». Dans
les campagnes, la « Révolution
verte » a surtout profité aux paysans les plus
aisés et les plus instruits. Un tiers des paysans vivent
sans terres et la malnutrition touche encore un tiers des enfants
de moins de 5 ans. De plus, l’intensification agricole
appauvrit les sols, fait baisser les nappes d’eau et les
pollue, c’est le cas au Pendjab.
3. Des contrastes de développement
a. Des contrastes urbains
Bombay (18 millions d’habitants), Calcutta (13 millions) ou
New Dehli (11,5 millions) présentent des quartiers
très modernes (hauts immeubles, centre des
Affaires, voies express) entourés par des
bidonvilles. Bombay, la plus riche des villes
indiennes a le plus grand bidonville d’Asie : Dharavi. Elle
loge six millions de personnes dans des
« slums », c’est la ville où
le prix des terrains est le plus élevé, obligeant
même des gens ayant des revenus corrects à vivre
dans ces quartiers sans eau, sans sanitaires, sans voiries. A
Calcutta, la ville a le projet de fermer les canalisations
publiques défectueuses, ces fontaines publiques sont
pourtant le seul accès à l’eau pour 1,2
millions d’habitants pauvres.
b. Des contrastes ville/ campagne
Dans l’état du Karnataka, où la population
rurale vit en dessous du seuil de pauvreté, la croissance
économique de la capitale Bangalore est extraordinaire :
c’est une ruche humaine de jeunes diplômés
fréquentant les universités ou travaillant dans les
multinationales de l’informatique, en contact avec le reste
du monde.
c. Des contrastes régionaux
Les régions dynamiques sont les littoraux
et une partie de la vallée du Gange. On y
trouve les principales concentrations de population, des grandes
villes, anciens comptoirs coloniaux, comme Bombay, Calcutta,
Madras et des industries puissantes. Ces régions, qui ont
bénéficié de « la
Révolution verte », ont renforcé leur
dynamisme avec l’arrivée des investisseurs
étrangers. Les régions en retrait :
le centre de l’Inde est en situation de
transition, il dispose de peu de
métropoles importantes, les densités rurales y sont
moins fortes. Certains espaces profitent de la proximité
d’espaces plus développés (par exemple la
région d’Uttar Pradesh proche de New Delhi). Les
régions montagneuses (Himalaya), désertiques
(désert du Thar) ainsi que les Etats du Bihar et de
l’Orissa, accumulent les retards. On peut parler de
périphéries
délaissées.
L’essentiel
Géant démographique, l'Inde s’ouvre économiquement au monde. L'industrie se développe fortement et des multinationales viennent s'y implanter, tandis que le secteur de la haute technologie cherche à attirer des investisseurs étrangers. La recherche permet en outre le développement de l'agriculture.
Cependant, ce développement rapide entraîne de profondes inégalités, au sein des villes tout d'abord, où les quartiers modernes cotoient les bidonvilles, entre la ville et la campagne et entre les régions : dans certains états la majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Le développement fulgurant de l'Inde ne profite qu'à une partie de la population.
Géant démographique, l'Inde s’ouvre économiquement au monde. L'industrie se développe fortement et des multinationales viennent s'y implanter, tandis que le secteur de la haute technologie cherche à attirer des investisseurs étrangers. La recherche permet en outre le développement de l'agriculture.
Cependant, ce développement rapide entraîne de profondes inégalités, au sein des villes tout d'abord, où les quartiers modernes cotoient les bidonvilles, entre la ville et la campagne et entre les régions : dans certains états la majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Le développement fulgurant de l'Inde ne profite qu'à une partie de la population.
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