Investissement et croissance : le rôle de la demande
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Selon une étude de J. Muet, l'anticipation de la
demande par les entrepreneurs joue le rôle le plus
important dans la détermination de l'investissement.
En effet, c'est la demande qui conditionne le niveau de production et, par conséquent, la profitabilité de l'investissement. Toutefois, la relation n'est pas univoque. L'investissement est aussi un des éléments de la demande effective au même titre que la consommation finale et les exportations.
En effet, c'est la demande qui conditionne le niveau de production et, par conséquent, la profitabilité de l'investissement. Toutefois, la relation n'est pas univoque. L'investissement est aussi un des éléments de la demande effective au même titre que la consommation finale et les exportations.
1. L'effet dépressif d'une anticipation négative de
la demande
En période de faible croissance, les entreprises adoptent
une stratégie d'investissement prudente. Elles
se bornent à effectuer des investissements de
remplacement, voire quelques investissements de
productivité pour faire face à la
concurrence et maintenir leurs parts de marché mais, en
aucun cas, elles ne se lanceront dans des investissements ayant
pour objectif d'accroître leurs capacités de
production.
Une anticipation négative de la demande a donc pour effets de comprimer l'investissement et, partant, de réduire la demande de biens d'équipement. La baisse d'activité dans ce secteur renforce le processus de récession. Nous sommes face à un cercle vicieux. Pour Keynes, seule une relance de la demande impulsée par une politique volontariste des pouvoirs publics permet de sortir de cette impasse.
La situation évoquée est celle que nous avons connue en France au début des années 1990, époque caractérisée par une demande orientée à la baisse, une activité économique faible et une chute du niveau d'investissement malgré des profits élevés.
Une anticipation négative de la demande a donc pour effets de comprimer l'investissement et, partant, de réduire la demande de biens d'équipement. La baisse d'activité dans ce secteur renforce le processus de récession. Nous sommes face à un cercle vicieux. Pour Keynes, seule une relance de la demande impulsée par une politique volontariste des pouvoirs publics permet de sortir de cette impasse.
La situation évoquée est celle que nous avons connue en France au début des années 1990, époque caractérisée par une demande orientée à la baisse, une activité économique faible et une chute du niveau d'investissement malgré des profits élevés.
2. La croissance de la demande stimule l'investissement
A l'inverse, la reprise des investissements
constatée depuis 1998 est due au dynamisme de
la demande intérieure alimentée par une
forte progression de la masse salariale imputable aux
créations d'emplois plus qu'à la progression du
pouvoir d'achat des ménages. La demande extérieure
n'a pas été en reste puisque le commerce
extérieur a globalement joué un rôle positif
sur la croissance.
La reprise de la demande s'est traduite par une forte augmentation des investissements de capacité ce qui montre bien l'optimisme des chefs d'entreprise face à l'avenir.
La reprise de la demande s'est traduite par une forte augmentation des investissements de capacité ce qui montre bien l'optimisme des chefs d'entreprise face à l'avenir.
L'essentiel
Il existe une corrélation indéniable entre évolution de la demande et évolution de l'investissement.
Il existe une corrélation indéniable entre évolution de la demande et évolution de l'investissement.
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