Accroître la productivité du travail (spécialisation, accumulation, progrès technique)
Taylor propose ainsi, au tout début du 20e siècle, de séparer, dans l’entreprise, le travail d’exécution et le travail de conception, la tâche de conception, confiée au « bureau des méthodes » étant chargée d’établir la meilleure façon de produire (« the one best way ») et de la communiquer aux ouvriers afin d’éliminer toute flânerie ou tout geste inutile. Les ouvriers se voient alors confier une ou plusieurs tâches simples et répétitives : c’est la parcellisation.
Ford ajoutera à ce mode d’organisation l’utilisation de la chaîne mobile et la standardisation de la production qui lui permettront de produire en masse.
Ces innovations dans les processus de production vont permettre de réaliser des gains de productivité spectaculaires à la base, d’ailleurs, de la croissance des Trente Glorieuses.
L’objectif est de produire un maximum à moindre coût ce qui favorise évidemment, de la part des entreprises, des investissements massifs. Ces investissements sont financés massivement par l’autofinancement des entreprises mais également par des financements externes comme la capitalisation boursière. L’actualité souligne d’ailleurs régulièrement le poids croissant des actionnaires dans les décisions de production ; la priorité est ainsi donnée à la réduction des coûts pour optimiser la rentabilité et donc à une substitution massive du travail par le capital.
Dans une économie concurrentielle, comme celle d’aujourd’hui, les entreprises doivent préserver leur compétitivité, elles doivent pour cela produire de manière optimale, à moindre coût. Cette recherche de compétitivité ne peut se faire qu’en intégrant perpétuellement du progrès technique au processus productif. Il lui faut pour cela investir et consacrer des moyens importants au secteur de la « recherche-développement ».
On comprend donc pourquoi l’Etat légifère depuis toujours (première loi sur les brevets en Angleterre en 1624) dans un domaine aussi stratégique. Le progrès technique dépend en partie des progrès scientifiques, mais également de facteurs économiques (on trouve plus facilement si l’on cherche et si l’on dispose de beaucoup d’argent). Le dynamisme des entreprises et leur volonté d’investir dans la « recherche-développement » constituent donc un enjeu majeur. Mais, au-delà de la volonté, ce sont les fonds disponibles qui sont déterminants ; une implication claire de l’Etat dans le soutien à la recherche est donc un élément clé du processus.


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